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Paranatation – Montréal, 30 août 2016 (Sportcom) – Jean-Michel Lavallière croyait qu’il devrait patienter jusqu’à Tokyo en 2020. Ce sont finalement les Jeux paralympiques de Rio qui l’attendent! À une semaine de la cérémonie d’ouverture, le paranageur québécois vient de voir son nom s’ajouter à la liste de la délégation canadienne qui représentera le pays au Brésil.

« Je suis encore en train de digérer la nouvelle », a soufflé l’athlète de 25 ans à la sortie d’un de ses derniers entraînements en sol canadien avant le grand départ.

L’exclusion des athlètes russes par le Comité international paralympique a donné une deuxième chance à celui qui s’en veut toujours de ne pas avoir profité de la première occasion. Après une course « correcte » aux essais paralympiques canadiens en avril dernier, Jean-Michel Lavallière savait que ce ne serait pas suffisant pour obtenir sa place.

« Il faut quand même regarder ça froidement et que je sois honnête avec moi-même.  La performance que j’ai faite aux essais, ce n’était pas assez. Oui je vais aux Jeux paralympiques et je trouve que j’y ai ma place, mais ce n’est pas exactement de la façon dont je voulais me qualifier. »

Le sextuple médaillé des Jeux parapanaméricains de Toronto ne se privera pas de son rêve pour autant.  « J’embrasse cette opportunité que je n’attendais plus.  Je n’ai rien à perdre, juste à gagner. Il y a une semaine, je n’allais même pas aux Jeux! »

Si sa dernière compétition de la saison était prévue à la mi-juillet, et que le Québécois qui évolue dans la classe S7 avait pris ensuite deux semaines de vacances, il avait déjà repris avec sérieux l’entraînement début août. Finalement, la saison se prolongera avec trois épreuves à Rio, les 50 m et 100 m libre ainsi que le 50 m papillon.

Aux Jeux paralympiques, Lavallière espère atteindre au moins une finale. « Une médaille, c’est plus difficile, mais tout peut arriver! Des courses de 50 mètres, ça ne se joue sur pas grand-chose. »

Sa sélection tardive au sein de l’équipe fait en sorte qu’il n’a pas eu à subir tôt la pression qui vient avec une telle nomination. « Personne n’a d’attentes élevées envers moi, croyant que je n’aurai pas la forme optimale pour bien nager. Mais je vais tout donner. »

« Je suis super content de réaliser un de mes rêves. J’ai toujours voulu être Paralympien. Je passe un peu par la petite porte, mais une fois rendu à Rio, on s’en fout un peu. La seule chose qui compte, c’est  de profiter de l’occasion. C’est ce que je veux faire, tout en donnant le meilleur de moi-même. Le résultat suivra », a conclu Lavallière.

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Rédaction: Émilie Bouchard Labonté
 
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