La meilleure façon d’inclure les athlètes transgenres et non binaires dans le sport, de manière juste et équitable, a longtemps été entourée de confusion dans le meilleur des cas et d’aversion dans le pire. Au cours des années qui se sont écoulées depuis l’apparition de ce « problème, » peu de choses ont changé, même si notre monde est généralement plus tolérant dans de nombreuses sphères de l’activité humaine. En effet, la recherche sur l’inclusion des transgenres et des non-binaires dans le sport n’en est qu’à ses débuts, ce qui aggrave la polarisation qui en résulte.

La myriade de mythes qui entravent toute discussion n’est pas d’un grand secours, qu’il s’agisse de comprendre quelque chose d’aussi élémentaire que la terminologie relative à l’identité de genre ou de faire preuve d’étroitesse d’esprit face aux problèmes très réels auxquels les athlètes transgenres et non
binaires sont confrontés jour après jour, avec souvent des conséquences négatives en termes de problèmes de santé mentale et d’adaptation au refus de l’inclusion et de l’égalité des chances de participer à quelque chose d’aussi fondamental que le sport en tant que droit de l’homme. 

En présentant des lignes directrices suggérées par les athlètes trans et non binaires eux-mêmes, les auteures Amélie Keyser-Verreault et Guylaine Demers, toutes deux expertes en matière d’égalité des sexes dans le sport, espèrent que les dirigeants sportifs canadiens, et en particulier les entraîneur.e.s, seront incités à devenir des agents d’inclusion. Et quelle différence cela fera pour de nombreuses personnes qui luttent actuellement pour trouver la place qui leur revient dans notre système sportif. – Sheila Robertson, rédactrice en chef du Journal.

Les avis exprimés dans les articles du Journal canadien des entraîneures sont propres à leurs auteur(e)s et ne reflètent pas nécessairement les politiques de l’Association canadienne des entraîneurs.

Lisez l’article complet: Besoins des athlètes Trans et Non-binaires : enjeux et bonnes pratiques