
Cette histoire est celle de ma mère, mais aussi la mienne. Ma mère avait une maladie mentale non diagnostiquée. Elle a eu une vie assez difficile. Elle était une mère seule et faisait de son mieux pour subvenir à mes besoins. À l’âge de 30 ans, elle a subi un anévrisme cérébral et a souffert de crises d’épilepsie pour le reste de sa vie. Bien que la vie lui ait réservé de nombreux défis, elle était résiliente et travaillait dur.
En 2001, ma mère et moi nous sommes entraînées pour faire le Cabot Trail à vélo. Nous nous sommes entraînées pendant 3 mois à Ottawa et en juillet, nous avons conquis le sentier ensemble. Après ce voyage, la santé mentale de ma mère s’est détériorée. Elle est devenue plus recluse, a lutté davantage et s’est retirée de sa famille et de ses amis. En 2014, nous l’avons perdue par suicide. Pendant l’un de ses séjours à l’hôpital, elle m’a confié que la meilleure année de sa vie avait été celle où nous avions fait le Cabot Trail ensemble. Cela montre le pouvoir de l’exercice sur la santé mentale, ainsi que le fait d’avoir un objectif, d’atteindre cet objectif et d’établir des liens avec les autres par l’activité.
Bien que le parcours ait été difficile, je suis reconnaissant d’avoir pu partager la meilleure année de sa vie !