Les recherches démontrent que les athlètes qui mettent en pratique les stratégies d’autocompassion lors de se remettre d’une blessure ont tendance à être mentalement plus solides, ont la perception de disposer de davantage de ressources d’adaptation, et sont moins susceptibles d’être critiques d’eux-mêmes. Effectivement, l’autocompassion pourrait favoriser chez les athlètes blessés une version plus saine de la résistance psychologique, caractérisée par une acceptation de la blessure et la prise de décisions plus sages, à l’opposé d’une résistance psychologique moins bénéfique, donnant lieu à de mauvaises décisions de poursuivre malgré la douleur.