Points saillants
- Parallèlement aux initiatives éducatives et technologiques actuelles, les organisations sportives ont la possibilité d’introduire des stratégies spécifiques pour se protéger contre les risques de commotion cérébrale dans leurs sports respectifs.
- Pour développer des stratégies de prévention efficaces, il est nécessaire de comprendre l’étendue du problème des commotions cérébrales et de rechercher les facteurs et les mécanismes qui contribuent au risque de commotion.
- Les interventions, telles que les changements de règles visant à réduire les risques de commotions cérébrales, doivent être à la fois ciblées et spécifiques au sport. Comme les ressources sont souvent limitées, les organisations sportives devraient se concentrer sur des approches fondées sur des preuves pour développer et mettre en œuvre des interventions.
- Même après l’introduction d’une intervention, la collecte de données épidémiologiques et la réévaluation des risques de commotions cérébrales sont essentielles pour évaluer l’efficacité de la stratégie de prévention des commotions cérébrales d’une organisation sportive.
« Vous avez subi une commotion cérébrale. » Ce sont des mots qu’aucun athlète ne veut entendre. Qu’est-ce que cela signifie exactement? Peut-être un arrêt complet des activités liées au sport. Ou l’impossibilité de pratiquer, de s’entraîner ou de participer à des compétitions. Peut-être une incertitude quant au temps de récupération ou au retour au jeu, et des questions sur les risques et les implications futurs.
Ces dernières années, le débat sur les commotions cérébrales et leurs effets à court et à long terme a pris de plus en plus d’importance dans le domaine de la prévention des blessures sportives (Davis et coll., 2020; McCrory et coll., 2017). Contrairement aux associations faites dans le passé, le dialogue sur les traumatismes cérébraux n’est plus limité aux sports d’impact à haut risque. Les commotions cérébrales et les traumatismes cérébraux liés au sport sont maintenant au premier plan du monde sportif moderne, avec des cas très médiatisés dans les ligues professionnelles, des litiges en recours collectif de joueurs et des préoccupations émergentes concernant les risques potentiels de maladies neurodégénératives (par exemple, l’encéphalopathie traumatique chronique).
Pour de nombreuses organisations sportives, cette attention accrue portée aux commotions cérébrales s’est traduite par de nouveaux efforts visant à élaborer et mettre en œuvre des stratégies de prévention, qui peuvent contribuer à protéger les participants contre les commotions cérébrales dans leur sport. Les carrières sportives d’athlètes peuvent être mises en pause ou cesser définitivement à cause des blessures par commotion et des conséquences qui y sont liées (Bergeron et coll., 2015; Sedney et coll., 2011). Il est donc important d’améliorer les connaissances de tous les intervenants sportifs sur les signes, les symptômes et les stratégies de gestion des commotions cérébrales. Cela s’applique aux participants, aux familles, aux entraîneurs, aux formateurs et aux autres personnels du sport (Tator, 2012).
Mais au-delà de l’éducation des parties prenantes, quelles autres mesures les organisations sportives peuvent-elles prendre pour réduire le risque de commotion cérébrale à tous les niveaux du sport et des loisirs? Comme pour les autres types de blessures sportives, il est important de comprendre d’abord le fardeau des blessures auxquelles les athlètes sont confrontés et de se concentrer sur des stratégies de prévention des blessures fondées sur des données probantes. De telles stratégies combinent les meilleures pratiques de recherche avec la pratique et l’expertise du monde réel (Pike et coll., 2015).
Comment les organisations sportives doivent-elles continuer à aborder cette question et concentrer leurs efforts sur le développement d’interventions pour la prévention des blessures par commotion cérébrale dans leurs sports respectifs? Des stratégies inefficaces continuent souvent d’être pratiquées à grands frais sur les ressources existantes (Pike et coll., 2015), sans réussir à protéger les athlètes des risques de commotions cérébrales. Les ressources disponibles étant limitées, il est essentiel que les organisations sportives investissent dans des stratégies qui sont les plus aptes à réduire efficacement les risques de blessures. Adopter une approche de la prévention des blessures fondée sur des données probantes est essentiel pour planifier et mettre en œuvre des interventions visant à réduire les commotions cérébrales dans le sport.
Dans cet article, nous décrivons les processus qui ont orienté l’approche de Volleyball Canada à la recherche sur la prévention des commotions cérébrales, comment nous avons utilisé les données pour orienter notre stratégie de prévention des commotions cérébrales, et ce que nous avons appris en cours de route.
Les trois règles de la prévention des blessures sportives
Parachute, un organisme de bienfaisance national canadien qui se consacre à la prévention des blessures, met en lumière les trois règles de la prévention des blessures dans la ressource canadienne en matière de prévention des blessures. Les trois règles (éducation, mise en œuvre et ingénierie) ont d’abord été développées pour la sécurité industrielle. Il s’agit de cadres qui peuvent aider à guider l’élaboration de programmes et d’initiatives communautaires de prévention des blessures.
- L’éducation consiste à réduire les risques de blessures en fournissant aux parties prenantes de l’information éducative ou une formation, ou les deux. Par exemple, l’Association canadienne des entraîneurs offre aux entraîneurs le module d’apprentissage en ligne sur les commotions cérébrales Prendre une tête d’avance. Développé dans le cadre du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE), ce module vise à aider les entraîneurs à identifier et à gérer les commotions cérébrales liées au sport. De nombreux organismes de sport, y compris Volleyball Canada, ont exigé que les entraîneurs suivent le module Prendre une tête d’avance dans le cadre de leur programme de certification des entraîneurs et de leur perfectionnement professionnel.
- La mise en œuvre implique l’application de règles, de politiques et de règlements préventifs pour réduire le risque de blessure. Par exemple, en Ontario, la Loi Rowan exige que les organismes de sport établissent des protocoles de retrait et de retour au sport. De plus, tous les participants doivent revoir les ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales et le code de conduite sur les commotions cérébrales tous les 12 mois. La Fédération de volleyball de l’Ontario a un excellent exemple de politique et de protocole en matière de commotions cérébrales qui répond à cette législation. Un autre exemple de changement majeur de politique au niveau des organismes nationaux de sport (ONS) est le retrait par Hockey Canada des mises en échec au niveau du hockey Pee Wee, en 2013. Bien que cette décision ait été quelque peu controversée à l’époque, il a depuis été démontré qu’elle réduisait efficacement l’incidence des commotions cérébrales chez les jeunes joueurs de hockey au Canada (Emery et coll., 2017).
-
L’ingénierie consiste à développer des produits et des technologies qui réduiront le risque de blessure. Il peut s’agir de progrès dans le domaine des équipements de protection, tels que les casques, afin de mieux protéger contre les lésions cérébrales dans le sport. L’adoption des casques a permis de réduire efficacement les lésions cérébrales catastrophiques ou traumatiques (telles que les fractures du crâne et les hémorragies cérébrales). Cependant, les modèles de casques utilisés en ce moment sont limités dans leur capacité à protéger contre les commotions cérébrales (Hoshizaki et coll., 2014; McCrory et coll., 2017; Tator, 2012).
D’autres chercheurs en prévention des blessures et en santé publique ont développé ces concepts clés en ajoutant 2 règles supplémentaires à prendre en compte (épidémiologie et évaluation) lors de l’adoption de stratégies fondées sur des preuves pour les interventions de prévention des blessures (Pike et coll., 2015; Tator, 2012).
- L’épidémiologie implique de mener des recherches afin d’acquérir des connaissances précises sur la façon dont les blessures comme les commotions cérébrales se produisent dans un sport donné. Bien qu’il ait été démontré que certaines caractéristiques comme l’âge, le sexe biologique ou les antécédents de commotions cérébrales affectent le risque et les temps de récupération, la compréhension de ces facteurs de risque non modifiables reste importante pour guider les interventions et les stratégies (Tsushima et coll., 2019).
- L’évaluation implique le suivi, l’appréciation et l’examen des programmes et stratégies de prévention des blessures afin de garantir leur efficacité, de procéder à des ajustements et de montrer leur incidence. Cette étape critique comprend la collecte d’information susceptible d’améliorer et de pérenniser l’utilisation de l’intervention.
Un modèle de « séquence de prévention » pour la recherche sur les blessures
En 1992, Van Mechelen et coll. ont décrit un modèle de « séquence de prévention » pour la recherche sur les blessures, que d’autres ont construit et développé pour guider les initiatives modernes de santé publique pour la prévention des blessures (Pike et coll., 2015). Fondée sur ce modèle de séquence de prévention, la ressource canadienne en matière de prévention des blessures décrit 5 éléments fonctionnels pour contribuer avec succès à la prévention des blessures :
- Étape 1 : Surveillance, pour identifier et décrire l’étendue du problème des blessures sportives.
- Étape 2 : Facteurs de risque et de protection, pour identifier les causes et les mécanismes contribuant au risque de blessure.
- Étape 3 : Sélection et conception d’une intervention, pour élaborer des mesures susceptibles de réduire le risque ou la gravité de la blessure sportive.
- Étape 4 : Mise en œuvre du programme et de la politique, pour appliquer des stratégies de prévention fondées sur des preuves afin de réduire le risque de blessure.
- Étape 5 : Évaluation et suivi, pour planifier des moyens tangibles d’analyser et de déterminer l’efficacité de l’intervention.
L’étape 5 est souvent négligée. Pourtant, elle est extrêmement importante pour déterminer si une intervention a réussi à réduire le risque de blessure. Cela implique souvent de revenir à l’étape 1 pour identifier à nouveau l’étendue de la blessure (Tator, 2012, Van Mechelen, 1992). Ce processus d’évaluation est, idéalement, une composante continue du processus initial de l’étape 1 plutôt qu’une étape distincte.
Il est également important de noter que ces 5 étapes n’ont pas à être réalisées dans l’ordre. Comme les organismes de sport ont souvent des ressources limitées, ils peuvent avoir besoin de s’adapter aux circonstances du monde réel pour utiliser efficacement leur temps et leurs efforts. Pour ce faire, les organismes de sport devraient se concentrer sur l’élaboration de stratégies et d’interventions à la fois ciblées et spécifiques au sport pour réduire le risque de commotion cérébrale (Pike et coll., 2015; Tator, 2012).
Recherche sur la prévention des commotions cérébrales avec Volleyball Canada
Bien que les commotions cérébrales se produisent au volleyball, peu de recherches fondées sur des données probantes ont été menées pour éclairer les stratégies de prévention dans ce sport. En utilisant le modèle de la séquence de prévention, Volleyball Canada a entrepris de comprendre les taux de blessures (étape 1) et d’identifier les facteurs de risque spécifiques et les mécanismes de blessures (étape 2) pour les commotions cérébrales chez ses jeunes athlètes de club (âgés de 14 à 19 ans).
Les athlètes des clubs participent à des compétitions provinciales et nationales, la saison commençant à l’automne et se terminant en mai avec les championnats nationaux de Volleyball Canada. Avec l’aide de chercheurs du Sport Injury Prevention Research Centre (SIPRC) de l’Université de Calgary, une enquête sur les jeunes athlètes de volleyball canadiens, de 2016 à 2018, a permis de déterminer les taux de commotion cérébrale, les facteurs de risque et les mécanismes de blessure (Meeuwisse et coll., 2017). De plus, les Championnats nationaux de Volleyball Canada 2018 ont rassemblé 9500 athlètes et 2000 entraîneurs de toutes les classes d’âge en un seul endroit, nous offrant une occasion unique de recueillir des données épidémiologiques approfondies sur les blessures par commotion cérébrale et les facteurs de risque.
Les résultats de l’étude du SIPRC ont montré que la plupart des commotions cérébrales chez les jeunes volleyeurs étaient causées par des contacts balle-tête (57 %) et que la majorité (62 %) d’entre elles se produisaient pendant les entraînements ou les échauffements. Cela signifie qu’une grande partie des commotions cérébrales provenaient d’environnements non compétitifs et contrôlés, qui pourraient être spécifiquement ciblés pour une intervention (Meeuwisse et coll., 2017). À l’aide de cette information, Volleyball Canada a élaboré des mesures (étape 3) pour minimiser le risque de contact balle-tête pendant ces environnements contrôlables (plus précisément, les routines d’échauffement d’avant-match).
Par exemple, pendant la routine d’échauffement standard de frappe, un joueur attaquait un ballon au-dessus du filet et courait immédiatement sous le filet pour récupérer le ballon. Cela créait une situation à haut risque puisqu’il était plus que probable que cet athlète soit frappé à la tête par le prochain ballon frappé par un coéquipier. Afin de réduire l’incidence des commotions cérébrales pendant l’échauffement, Volleyball Canada a introduit une nouvelle règle en 2018, qui interdit aux athlètes de courir sous le filet et de se rendre du côté opposé du terrain pour récupérer leur ballon pendant la routine d’échauffement standard de frappe (étape 4).
La plupart des organismes sportifs provinciaux ont adopté cette nouvelle règle du protocole d’échauffement pour la saison 2019 de leurs clubs compétitifs. Volleyball Canada l’a appliqué lors de ses championnats nationaux.
Pour s’attaquer à l’étape 5, Volleyball Canada a mené activement de nouvelles études pour évaluer l’efficacité de ce changement de règle d’échauffement des frappeurs sur la réduction des taux de commotions cérébrales. La pandémie de la COVID-19 et l’absence de compétitions depuis 2019 ont retardé la collecte et les analyses de données. Cependant, les premiers résultats suggèrent que les chances de signaler une commotion cérébrale pendant la routine d’échauffement de frappe avant le match restent inchangées depuis la mise en œuvre du changement de règle de 2018.
En réévaluant le risque de commotion cérébrale subie pendant les échauffements, il est intéressant de noter que les jeunes athlètes de volleyball ont signalé plus de commotions cérébrales survenant pendant la partie non structurée de l’échauffement de l’équipe avant le match. Cela implique généralement que les joueurs utilisent un ballon pour échanger en tête-à-tête avec un partenaire, ou plus communément appelé « pepper » en volleyball. Cela souligne l’importance de la collecte de données et de la réévaluation de l’efficacité des interventions de prévention des blessures, car de nouvelles informations peuvent continuer à combler les lacunes dans les connaissances sur les risques de commotions cérébrales et informer les stratégies futures.
Leçons apprises et prochaines étapes
Bien que le processus soit en cours, Volleyball Canada reste déterminé à utiliser des données et des approches fondées sur des preuves pour élaborer des stratégies visant à réduire les risques de commotions cérébrales. Cependant, ce processus est souvent difficile et exige beaucoup de ressources pour les organismes de sport. Par exemple, des priorités concurrentes, une possible résistance au changement ou aux nouvelles méthodes, ou simplement un manque de temps, de capacité ou d’expertise, sont autant de défis auxquels sont confrontés les organismes de sport lorsqu’ils investissent dans une approche de la prévention des blessures fondée sur les données probantes (Pike et coll., 2015).
Quelles sont certaines des leçons importantes que Volleyball Canada a tirées de ses stratégies de prévention des commotions cérébrales jusqu’à présent?
- Être créatif et innover
La collecte de données épidémiologiques de qualité est à la fois longue et difficile, surtout à l’échelle nationale. Comme il s’agit de l’étape 1 du processus en 5 étapes, investir dans les ressources pour aider à comprendre toute l’étendue du problème peut être une première étape intimidante.
Une collecte de données uniforme permet d’évaluer les tendances historiques ou d’analyser rétrospectivement les effets que d’autres changements d’équipement, de règles ou de politiques peuvent avoir sur les taux de commotions cérébrales (que ces changements soient intentionnels ou non).
Par conséquent, il est idéal de recueillir ce type de données épidémiologiques dans le cadre du processus d’adhésion ou d’inscription à un événement. À partir de l’automne 2021, le nouveau système d’inscription virtuel de Volleyball Canada donnera à l’organisation un autre moyen de potentiellement aider à faciliter les processus futurs de collecte d’information.
- Établir des partenariats
Avec des ressources limitées pour les initiatives de recherche, le partenariat avec des groupes de recherche ou des groupes communautaires externes peut augmenter la capacité d’un organisme de sport à mener des travaux de prévention des blessures par commotion cérébrale. Le développement d’initiatives avec ces partenaires, tels que les universités et les hôpitaux, peut aider les organismes de sport à avoir accès à un personnel qualifié capable d’assumer une partie du fardeau de la recherche.
Ces groupes externes peuvent même avoir des mandats similaires aux objectifs de prévention des blessures de l’organisme de sport. Par exemple, le SIPRC de l’Université de Calgary se concentre sur la collaboration avec des partenaires communautaires pour réduire les risques de blessures dans le sport et les loisirs, en mettant particulièrement l’accent sur la prévention des blessures chez les jeunes.
- S’engager dans une évaluation continue
L’acquisition de connaissances spécifiques au sport sur la façon dont les commotions cérébrales se produisent et sur les endroits où les risques sont les plus élevés guidera et orientera l’élaboration d’interventions et de stratégies spécifiques. Le fait d’apprendre que les commotions cérébrales se produisent principalement à la suite d’un contact balle-tête dans des environnements contrôlés a aidé Volleyball Canada à adopter des changements de règles pour réduire le risque d’exposition à ce mécanisme.
Cependant, tout aussi important est le processus de réévaluation en cours, qui continue de fournir des données sur l’efficacité de ce changement de règles. Les interventions peuvent être efficaces ou non, ou peuvent prendre un certain temps avant de donner des résultats tangibles. Sans ce processus de réévaluation, les organisations sportives ne peuvent pas savoir si une intervention a été efficace ou a réussi à réduire les risques de commotion cérébrale.
Il est important d’envisager d’incorporer ce processus de réévaluation dès le début de l’étape 1. Ainsi, l’approche continue fondée sur les preuves peut être soutenue par les efforts initiaux et l’infrastructure de mise en place de mesures de collecte de données et d’information.
Conclusion
« Bien que nous ayons parcouru un long chemin dans la compréhension des commotions cérébrales au volleyball, il reste encore beaucoup à faire. Nous travaillons encore avec diligence à la mise en place d’un système de surveillance efficace et efficient. Une fois ce système en place, l’élaboration et l’évaluation de stratégies d’intervention seront la partie la plus facile »
Kerry Macdonald, directeur des sciences du sport, de la médecine sportive et de l’innovation à Volleyball Canada
Comprendre l’étendue du problème et identifier les facteurs qui créent un risque de blessure par commotion cérébrale est essentiel pour mettre en œuvre des stratégies de prévention efficaces. Pour les organismes de sport, ces stratégies doivent être ciblées et propres au sport, car chaque sport peut avoir des mécanismes de blessure uniques qui contribuent au risque de commotion cérébrale. Parallèlement aux stratégies éducatives et technologiques existantes, une approche fondée sur des données probantes est le moyen le plus efficace de développer de nouvelles mesures préventives qui protègent les athlètes et réduisent la charge des répercussions des commotions cérébrales.