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Lorsqu’un élève-athlète d’école secondaire subit une commotion cérébrale*, il est important que tous les adultes qui interagissent avec lui sachent comment établir le meilleur environnement pour son retour à l’école. Bien que les professionnels des soins de santé soient plus que jamais en mesure de reconnaître une commotion cérébrale et de formuler des recommandations à l’intention des victimes de cette blessure, les enseignants, les directeurs, les conseillers en orientation et les entraîneurs doivent aussi savoir comment les élèves-athlètes sont touchés par une telle blessure, tant sur le plan physique que scolaire, afin qu’ils puissent veiller à leur santé et à leur développement scolaire.

Les commotions cérébrales sont les blessures les plus fréquentes dans le monde du sport. Bien que la plupart des victimes ne ressentent que de faibles symptômes et des effets à court terme, certains athlètes ont des effets indésirables affaiblissants qui peuvent durer des semaines ou des mois. Comme les commotions cérébrales ne présentent aucun signe « externe », l’équipe de direction des écoles risque de ne pas savoir que des rajustements doivent être faits à l’égard d’un élève en ce qui concerne ses études ou son environnement. Parachute Canada* recommande aux parents et aux éducateurs de créer un plan de retour à l’apprentissage personnalisé pour les élèves ayant subi une commotion cérébrale. Voici des signes et des solutions possibles à examiner lorsque vous établissez un plan de retour à l’apprentissage*.

  • Si l’élève a de la difficulté à se concentrer ou à retenir de l’information nouvelle, les éducateurs peuvent communiquer avec lui à l’oral et à l’écrit. La répétition, les instructions individuelles et la simplification de consignes complexes en les transformant en des étapes individuelles peuvent aussi contribuer au processus d’apprentissage.
  • L’élève a-t-il changé sa façon d’interagir avec les autres? S’il est irritable ou s’il se frustre facilement, des pauses peuvent atténuer son stress. Essayez d’éliminer les distractions en donnant à l’élève un pupitre prioritaire ou envisagez de lui donner des consignes dans des petits groupes.
  • L’élève a-t-il de la difficulté à faire ses devoirs ou ses examens? Le manque de concentration peut nuire à la capacité d’un élève de travailler à l’école. Par conséquent, un éducateur pourrait lui donner du temps supplémentaire pour terminer ses travaux ou diminuer la longueur des devoirs. Envoyez les leçons, les échéances et les dates d’examen aux parents, afin qu’ils assurent un suivi auprès de l’élève.
  • L’élève peut-il retenir des renseignements factuels? Des matières telles que les mathématiques, les sciences et l’histoire peuvent être particulièrement difficiles pour un élève ayant subi une commotion cérébrale. On recommande d’introduire les nouveaux concepts progressivement et à répétition, de même que de donner à l’élève des consignes orales et écrites.

L’équipe de direction* d’une école devrait aussi savoir que l’environnement d’un élève peut aussi avoir des effets négatifs sur celui-ci. Des lumières aveuglantes, des bruits forts provenant de la cafétéria ou des couloirs, ainsi que la musique et les appareils d’un atelier peuvent poser problème. Le visionnement de vidéos, la présentation d’exposés à l’aide de diapositives et l’utilisation d’ordinateurs pourraient nécessiter des rajustements si l’élève est sensible à la lumière. On peut, par exemple, lui permettre de porter des lunettes de soleil ou de réduire la luminosité d’un écran.

Les éducateurs* sont dans une bonne position qui leur permet de remarquer des changements subtils dans le comportement d’un élève-athlète qui retourne à l’école. Ils ont aussi la capacité d’aider ces élèves et de faire des rajustements lorsque c’est nécessaire. Il est recommandé que les élèves-athlètes ne fassent pas de sport jusqu’à ce qu’ils reprennent leurs cours sans accommodement particuliers. La sensibilisation, la souplesse et les connaissances à l’égard des besoins d’un athlète ayant subi une commotion sont des éléments clés pour que le retour à l’apprentissage et, au bout du compte, le retour au jeu, se fassent sans heurt.

* Seulement disponible en anglais

Références de la collection de SIRC:

Broglio S, Macciocchi S, Ferrara M. Neurocognitive Performance of Concussed Athletes When Symptom Free. Journal Of Athletic Training (National Athletic Trainers’ Association). October 2007;42(4):504-508.

Gessel L, Fields S, Collins C, Dick R, Comstock R. Concussions Among United States High School and Collegiate Athletes. Journal Of Athletic Training (National Athletic Trainers’ Association). October 2007;42(4):495-503.

McGrath N. Supporting the Student-Athlete’s Return to the Classroom After a Sport-Related Concussion. Journal Of Athletic Training (National Athletic Trainers’ Association). September 2010;45(5):492-498.

Saunders E, Burdette G, Metzler J, Joyner A, Buckley T. Knowledge of Coaching Education Students Regarding Sport-Related Concussions. Athletic Training & Sports Health Care: The Journal For The Practicing Clinician. January 2013;5(1):11-19.

Schmies H. Putting Our Heads Together: Collaborating for Student Success after Concussion. JOPERD: The Journal Of Physical Education, Recreation & Dance. October 2014;85(8):5-8.



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