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Aucun athlète n’est à l’abri d’une blessure aux ischiojambiers.* Le risque d’élongation des ischiojambiers est plus élevé si on pratique une activité comportant de la course, des sauts, des arrêts et des départs. Le sprint, les haies, le handball, le football, le baseball/softball, la course et le soccer sont de bons exemples. Les ischiojambiers comprennent trois muscles* : le semi-tendineux, le semi-membraneux et le biceps fémoral. La contraction de ces trois muscles a pour effet de lever le talon vers la fesse et d’en contrôler le retour.

Sévérité de l’élongation*

  1. Premier degré : La douleur est légère et l’athlète peut ne pas sentir la blessure jusqu’à ce que le retour au calme soit effectué. Généralement, cette blessure se guérit en moins de sept à dix jours.  
  2. Deuxième degré : La blessure prend plus de temps à guérir et empêche l’athlète de s’entraîner. Les symptômes sont : œdème, douleur et claudication. Un programme de réadaptation est de mise.  
  3. Troisième degré : La gravité est telle que la moitié ou le muscle en entier présente une lésion. Les symptômes sont : douleur, œdème et incapacité de marcher. Ce genre de blessure exige généralement des mois de réadaptation.

Causes possibles des lésions des ischiojambiers 

  • Surentraînement* ou fatigue
  • Nouvelles chaussures de course ou modification de la surface d’entraînement
  • Blessure antérieure
  • Piètre technique* ou manque d’amplitude articulaire spécifique
  • Absence ou insuffisance d’échauffement/étirement

Prévention des blessures

  • S’échauffer suffisamment* puis effectuer des exercices d’étirement des groupes musculaires ciblés. Effectuer des exercices d’étirement durant la phase de retour au calme s’avère aussi facilitateur.
  • Intégrer un programme d’entraînement à la force* visant la prévention des blessures aux ischiojambiers pour améliorer la résistance à la fatigue, accroître la capacité miométrique et pliométrique de contraction des ischiojambiers et corriger le déséquilibre intersegmentaire.
  • Éviter le surentraînement et l’augmentation drastique de l’intensité et de la durée des séances d’entraînement.

Les exercices réalisés sur le terrain de jeu, la piste et dans la salle de musculation s’avèrent tous utiles à l’amélioration de la performance de l’athlète en le rendant plus vite et plus fort. Une bonne méthode de prévention* consiste à préparer un programme d’entraînement* efficace incluant des exercices de prévention des blessures, particulièrement aux ischiojambiers.

* Seulement disponible en anglais
Références de la collection de SIRC:

1. Bell L, Cianca J, Erickson R. What Underlies My Hamstring Pain?. Running & Fitnews. November 2007;25(6):11-12.
2. Cissik J. Hamstring Injuries And The Sprinter. Track Coach. Fall2012 2012;(201):6405-6407.
3. Hamilton B. Hamstring muscle strain injuries: what can we learn from history?. British Journal Of Sports Medicine. October 2012;46(12):900-903.
4. Opar D, Williams M, Shield A. Hamstring Strain Injuries: Factors that Lead to Injury and Re-Injury. Sports Medicine. March 2012;42(3):209-226.
5. Robertson K, Molloy L. Hamstring Muscle Strains. Modern Athlete & Coach. April 2007;45(2):10-14.
6. Rosania J. TRAINING HAMSTRING REHAB EXERCISES. Swimming World. November 2007;48(11):26-27.
7. Snyder B. Hamstring Strains: Prevention and Treatment. Handball. February 2012;62(1):61.
8. Thames C. Low Back Pain and Hamstring Stretching: CAN STRETCHING EVER BE A BAD THING?. Hughston Health Alert. Winter2010 2010;22(1):5.
9. Understanding Running Injuries. IDEA Fitness Journal. February 2007;4(2):103.



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