Tous les athlètes ont vécu, à un moment ou un autre, la frustration d’avoir à stopper temporairement leur entraînement pour cause de maladie. Généralement, la durée de la période d’arrêt est déterminée par la gravité de la maladie et la rapidité de la récupération; néanmoins, de nombreux athlètes ignorent la situation et continuent à s’entraîner pendant leur maladie. S’entraîner en présence d’une maladie et ignorer les symptômes de la maladie peut accroître le risque de surentraînement*, de déshydratation*, de traumatisme physique et de trouble chronique de santé.
Comment savoir si on peut continuer de s’entraîner?
Généralement, si les symptômes se manifestent au-dessus du cou, un rhume par exemple, on peut continuer l’entraînement
- Un rhume sollicite quand même le système immunitaire et si l’entraînement est maintenu, il serait bien de diminuer la fréquence, la durée et l’intensité des séances jusqu’à ce que le rhume soit terminé
- L’athlète devrait stopper l’entraînement s’il est fiévreux, présente des douleurs, des frissons, de la congestion pulmonaire ou un dérangement de l’estomac
- Si vous n’être pas certain au sujet de votre état de santé, veuillez consulter un médecin
S’entraîner en présence d’une maladie génère dans l’organisme des stress : pour récupérer de la séance d’exercices et pour combattre la maladie. Cette combinaison de stress surtaxe le système immunitaire et les symptômes peuvent s’aggraver.
Une fois sur le chemin du rétablissement, l’athlète doit reprendre graduellement ses activités*:
- Débuter par des séances d’exercice à l’intérieur*, il est ainsi plus facile de s’arrêter et de prendre une pause au besoin
- Augmenter progressivement la fréquence des séances
- Puis augmenter la durée des séances d’entraînement individuel
- Finalement, accroître l’intensité de la séance
- Chaque athlète diffère et la durée du rétablissement jusqu’à la reprise des activités normales diffère aussi
On devrait encourager tous les athlètes à surveiller avec soin leur bien-être et leur performance à l’entraînement une fois guéris, et ce, pour s’assurer d’un rétablissement complet. Pour ceux qui éprouvent de la difficulté à ne pas s’entraîner, une journée perdue ici et là n’est pas la fin du monde. Pensez bien au risque associé à la surtaxe de l’organisme malade et à l’entraînement : vous pourriez perdre beaucoup plus de temps si votre maladie s’aggrave.
Références de la collection de SIRC:
1. 5 WAYS TO FEND OFF GERMS. Runner’s World (Australia & New Zealand). May 2009;11(10):15.
2. Avoiding illness: catching a winter bug will interrupt your carefully prepared winter training programme. Here’s how to minimise the risk of getting ill. Cycling Weekly. December 13, 2003;(5794):38-39.
3. Burrell S. Getting Through the Tough Winter Months. Bicycling Australia. May 2008;(151):88-89.
4. How to Ward Off Winter Colds. Sports Medicine Bulletin. November 24, 2009;:9.
5. Nelson L. Training: training while sick. Skitrax. December 2002;13(2):64.
6. Nieman D. Can Too Much Exercise Make Athletes Sick?. BC Coach’s Perspective. Winter 2005;(9):5. 7. Randy E. Is it ok to exercise when you’re sick?. Running Research News. November 1995;11(9):12. 8. Terbizan D, Czeh C. Illness in winter competition athletes. Nebraska Journal For Health, Physical Education, Recreation & Dance. Fall 1995;26(2):18-20.