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Women playing pickle-ball

Carol LaFayette-Boyd est l’une des étoiles montantes de l’athlétisme canadien. En effet, elle a un statut athlétique exceptionnel à l’âge de 77 ans. En plus d’établir un nouveau record mondial par groupe d’âge au 200 mètres W75 aux Championnats canadiens intérieurs des maîtres de 2019 à Edmonton, la native de la Saskatchewan a ajouté des réalisations à sa pléthore de records du monde par âge et de médailles d’or internationales, notamment en remportant le titre d’athlète féminine de l’année 2018 de World Masters Athletics. Mme LaFayette-Boyd a commencé à participer à des compétitions d’athlétisme des maîtres à l’âge de 50 ans. Elle est revenue à la compétition après avoir participé à des compétitions d’athlétisme et de basketball à l’école secondaire. Elle attribue son succès athlétique à une alimentation équilibrée, à un bon sommeil et à des étirements. Elle dit se sentir en meilleure santé à 75 ans qu’à 35 ans. Enfin, il est bon de se rappeler que le premier record du monde officiellement reconnu pour la course de 100 mètres chez les femmes a été établi en 1922 : 13,6 secondes par Marie Mejzlíková II de la Tchécoslovaquie (aujourd’hui la République tchèque et la Slovaquie) à 19 ans. Le meilleur temps personnel de Mme LaFayette-Boyd pour le 100 mètres est de 13,75 secondes à 60 ans! Bien que ses exploits soient spectaculaires en soi, elle fait partie d’un nombre croissant d’athlètes de niveau maître qui nous forcent à nous pencher sur les nouvelles frontières de la performance humaine.

Le sport des maîtres est considéré comme un facilitateur idéal pour vieillir en santé, et cet article se concentre sur des discussions pertinentes pour les athlètes maîtres de 60 ans et plus. En particulier, nous mettrons en évidence notre programme de recherche qui a mis l’accent sur la mise en lumière des voix et des histoires d’athlètes maîtres. Quels sont les résultats individuels et pour la société provenant des sports des maîtres? Quelles sont les considérations ainsi que les effets positifs et négatifs de la promotion du vieillissement actif par le sport?

Qu’est-ce que le sport des maîtres?

Les athlètes maîtres s’entraînent et participent à des compétitions de sport organisé lors d’événements régionaux, nationaux et internationaux. Le sport des maîtres offre une occasion de compétition à ceux qui ne font pas partie des groupes d’âge considérés comme propices à une performance de pointe dans un sport donné. L’âge minimum admissible à la compétition est généralement de 25 à 35 ans, et les participants sont habituellement classés dans des tranches d’âge de 5 à 10 ans sans limite d’âge maximum. Les Jeux mondiaux des maîtres (JMM) sont notamment le plus grand événement multisports au monde (sur le plan du nombre de participants), accueillant jusqu’à 30 000 athlètes chaque quadriennal. Pour mettre ce nombre en contexte, 11 000 athlètes ont participé aux plus récents Jeux olympiques d’été à Rio, au Brésil. Les premiers JMM à Toronto en 1985 ont accueilli 5 000 athlètes, et l’événement a depuis connu une croissance explosive. Un large éventail de 30 sports d’équipe et individuels sont normalement offerts aux JMM, y compris l’haltérophilie, l’athlétisme, le tennis, le basketball, la natation, le hockey sur gazon et le rugby. Les JMM d’hiver comprennent généralement des épreuves comme le hockey sur glace, le curling et le ski de fond. 

Avantages perçus du sport des maîtres

Bien qu’il n’y ait pas de définition consensuelle du vieillissement en santé, on s’entend souvent pour dire que les athlètes maîtres vieillissent bien du point de vue du fonctionnement physique. Par exemple, des études ont démontré que les athlètes plus âgés ont de meilleures caractéristiques physiques (p. ex. masse musculaire, force, consommation maximale d’oxygène) que leurs pairs moins actifs et dont l’âge est comparable (Geard et coll., 2017). Toutefois, vieillir en santé signifie plus que simplement être en bonne santé physique. On en sait beaucoup moins sur les bienfaits psychologiques et sociaux du sport des maîtres.

Pour commencer à combler cette lacune, notre équipe a mené des entrevues en profondeur auprès de 135 athlètes (60 ans et plus) aux JMM de 2009 (Sydney, en Australie), de 2013 (Turin, en Italie) et de 2017 (Auckland, en Nouvelle-Zélande). Les participants représentaient de nombreux sports dans plusieurs pays, dont l’Australie, le Canada, l’Angleterre, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Nous avons posé des questions aux athlètes sur leurs expériences sportives et leurs réflexions sur le mode de vie et le vieillissement. Les athlètes ont confirmé en grande majorité qu’ils tirent une gamme de bénéfices de leur participation au sport des maîtres. Ces avantages sont illustrés dans les citations suivantes tirées d’une de nos récentes publications (Horton et coll., 2018) portant sur les athlètes féminines de niveau maître. Des pseudonymes ont été utilisés pour protéger l’identité des participants.

Avantages sociaux

Presque toutes les femmes ont souligné les avantages sociaux que leur procure la participation à des sports de compétition et à des jeux de maîtres. Lisa (72 ans, natation) a mentionné :

« Les (événements de) maîtres m’ont donné l’opportunité de rencontrer des femmes qui seront mes amies toute ma vie. »

Avantages psychologiques

De même, les athlètes ont décrit les résultats psychologiques obtenus grâce au sport qui ont eu un effet positif sur la santé mentale, la mentalité, le sentiment d’identité et le concept de soi. Doris (70 ans, athlétisme) a déclaré :

« Le soulagement du stress en est un, mais c’est plus que ça. Votre perception change. Vous vous voyez non seulement comme une mère, une épouse, une enseignante, mais aussi comme une athlète. »

Avantages physiques

Les femmes ont également validé les résultats sur les bienfaits physiques du sport. Betty (70 ans, haltérophilie) a partagé :

« Ça m’a réellement redonné ma vie. Parce qu’à mesure que les muscles devenaient plus forts et que mes articulations faibles étaient soutenues, la douleur diminuait. On a la stabilité qu’il faut grâce aux muscles. »

En fin de compte, le sport des maîtres est perçu par les participants comme une activité extrêmement enrichissante. Nous supposons que cela est dû en partie au fait que le sport de compétition pour les personnes âgées offre des avantages distincts au-delà des formes traditionnelles d’exercice et d’activité physique. Nos récentes conclusions sur les athlètes masculins plus âgés (Horton et coll., 2019) soulignent le rôle unique que joue la compétition dans le sport des maîtres, comme le montrent les citations ci-dessous.

À propos du sport de compétition

Neil (74 ans, haltérophilie) s’est penché sur le rôle de motivation de la compétition :

« La compétition me donne vraiment plus de motivation pour m’entraîner. On a une motivation pour garder son corps en forme, et je ne pense pas que je performerais à mon niveau actuel sans compétition. »

Nathan (75 ans, natation) a comparé le sport de compétition à une drogue :

« Le sport vous donne l’adrénaline que vous ne pouvez pas obtenir avec des drogues. »

Nos participants ont également parlé de l’importance de gagner et de marquer des points comme éléments clés de ce qui rend le sport de compétition spécial. Enfin, et dans un sens plus large, le sport des maîtres semble donner aux personnes âgées l’occasion de faire face au vieillissement, de s’y adapter et de le gérer. Aussi, il peut mener à l’évitement ou au déni du vieillissement physiologique. Les conclusions de Dionigi et de ses collaborateurs (2013), ci-dessous, démontrent comment les athlètes de niveau maître résistent, redéfinissent et acceptent simultanément le processus de vieillissement.

Gérer le vieillissement

Pour certains athlètes plus âgés, le sport de compétition est habilitant parce qu’il permet de donner l’impression que l’on évite le vieillissement. Lucy (69 ans, badminton) a fait le commentaire suivant :

« On n’est jamais trop vieux pour jouer. Il n’y a rien de vieux,  tant qu’on participe et qu’on en profite; c’est la beauté de la chose. »

Cependant, l’évitement du vieillissement peut devenir problématique s’il mène à un déni des réalités physiologiques du processus de vieillissement ou à une attente culturelle selon laquelle tout le monde peut ou devrait pratiquer un sport en vieillissant (Dionigi et col., 2013).

Pour d’autres, le sport des maîtres a créé un espace pour trouver de nouvelles significations plus tard dans la vie et tirer le meilleur parti des circonstances actuelles. Marlene (66 ans, nageuse) a partagé ce qui suit :

« En tant que personne plus jeune, je n’ai jamais réussi. Je n’ai jamais été vraiment bonne dans quelque chose, et quand j’ai découvert qu’à cet âge je pouvais gagner des choses et en tirer de la reconnaissance, ça m’a vraiment stimulée. Je ne me suis jamais considérée comme une personne compétitive, mais une fois que j’ai connu la victoire, ça a réveillé quelque chose en moi, et maintenant je suis là pour gagner. »

Le vieillissement est un processus de changement. Au niveau individuel, il semble que le sport puisse aider les personnes âgées à percevoir certains changements comme étant positifs (p. ex. la retraite comme une occasion d’avoir plus de loisirs, de voyages et d’amitiés grâce au sport). Le sport est une expérience de loisir unique et peut sans aucun doute profiter à de nombreuses personnes âgées. Les gens qui font la promotion du sport pour les personnes âgées pourraient vouloir souligner la vaste gamme de résultats positifs que les athlètes plus âgés nous disent vivre, mais aussi reconnaître les obstacles à la participation, comme il est expliqué ci-dessous.

Considérations et complications liées à la promotion du sport des maîtres

Nos participants étaient clairement des défenseurs du sport des maîtres, et beaucoup se considéraient comme ayant le potentiel de servir de modèles pour les adultes âgés moins actifs. De façon constante, le gouvernement canadien utilise le sport comme un outil pour encourager une participation accrue à l’activité physique, étant donné que seulement 12 % des adultes canadiens plus âgés déclarent atteindre les niveaux d’activité physique recommandés (Statistique Canada, 2015). Toutefois, les résultats de la recherche concernant les athlètes de niveau maître comme modèles ne sont pas clairs. Par exemple, Horton et ses collaborateurs (2013) ont fourni des preuves que les adultes plus âgés qui pratiquent déjà au moins un niveau modéré d’activité physique peuvent être motivés par les modèles de rôle des athlètes maîtres pour accroître leur participation. Cependant, les auteurs soulèvent également la mise en garde contre le fait que les athlètes d’élite maîtres peuvent être perçus par les adultes âgés inactifs comme étant intimidants et pourraient même décourager les changements de comportement liés à la santé. Malgré cette nuance, de nombreux athlètes maîtres dans nos travaux récents (Horton et coll., 2018; Horton et coll., 2019) ont exprimé qu’ils pourraient inspirer d’autres adultes plus âgés à devenir plus actifs, mais il faut poursuivre la recherche dans ce domaine.

Agir comme modèles

Certains participants ont parlé de leur rôle social tel qu’il est perçu par les autres. Lucinda (83 ans, natation) a déclaré :

« Le maire de ma ville m’utilise toujours comme exemple pour les autres personnes âgées. “Regardez-la!” Vous savez ce que sont les géraniums? Il y a un dicton en Hollande qui dit de ne pas rester assis avec les géraniums, donc sortez. »

De plus, plusieurs participants ont discuté de leurs propres croyances en ce qui concerne leurs rôles. Nathan (75 ans, natation) nous a dit :

« J’ai essayé de convaincre les gens avec qui je nage et qui ne font pas de compétition qu’ils devraient essayer d’en faire. »

En plus de leur statut potentiel de modèles, les athlètes maîtres ont souvent parlé de l’activité physique comme étant simplement la bonne chose à faire. Bien que cela puisse sembler bénin à première vue, il peut y avoir une certaine complexité qui mérite d’être prise en considération. Le sport des maîtres est avant tout une expérience positive pour les participants, mais il y a probablement un potentiel d’amélioration de l’expérience pour tout le monde. Par exemple, le sport des maîtres peut être associé à un risque accru de blessures chez les adultes plus âgés comparativement à d’autres formes d’activité physique (McKean et coll., 2006). De plus, les personnes qui ont une passion obsessionnelle pour leur sport peuvent se sentir contrôlées par leur activité et éprouver un mauvais fonctionnement psychologique et social en conséquence (Young et coll., 2015). Enfin, nos entrevues ont révélé une composante moralisatrice (c.-à-d. un point de vue trop critique sur les questions de bien et de mal) pour le sport des maîtres. De nombreux athlètes tenaient à transmettre une obligation morale de rester en forme et en santé par l’exercice et le sport. Ils étaient désireux de diffuser leur message sur les avantages individuels et pour la société du sport et de l’exercice, ainsi que sur les conséquences d’un comportement sédentaire. La non-participation à l’activité physique était parfois perçue comme irrationnelle, ce qui a donné lieu à une vision subtile et quelque peu critique des sédentaires (voir également Gard et coll., 2017). Certains des athlètes à qui nous avons parlé pourraient être considérés comme des évangélistes de l’exercice dont les encouragements bien intentionnés risquent de marginaliser leurs pairs moins actifs (Horton et coll., 2018).

Évangélistes de l’exercice

Certains participants mettent la responsabilité de la maladie carrément sur le dos de l’individu. Justin (90 ans, nageur) a dit :

« Quand on vous donne cette belle chose appelée le corps dans lequel nous vivons, il est impossible de ne pas en prendre soin et l’exercer. Ce corps est la pièce la plus compliquée de la machinerie biologique qui existe, et il faut en prendre soin. Si on ne le fait pas, alors on ne mérite pas d’être en bonne santé. Il ne faut pas grand-chose pour le garder en bonne santé. »

De nombreux athlètes se sont dits préoccupés par le fardeau que représente la sédentarité pour le système de santé. Betty (70 ans, haltérophilie) l’a fait remarquer :

« Les gens vont commencer à devenir de plus en plus obèses et le système de santé ne tiendra pas le coup. Le problème est qu’il y a encore beaucoup de gens qui ne veulent rien entendre et qui fument encore, et ce sont ces personnes qui vont épuiser le système quand ils vont arriver à l’âge de la retraite. »

Nous croyons que ces sentiments peuvent, en partie, refléter la croyance répandue dans la société occidentale selon laquelle il faut faire sa part pour rester en santé grâce à un niveau d’exercice élevé, afin de ne pas accabler le système de santé de maladies liées au mode de vie. Bien que nous reconnaissions les mérites potentiels d’encourager des niveaux accrus de participation à l’activité physique chez les personnes âgées, nous devrions faire attention à ne pas présenter certains modes de vie et certaines formes d’activité physique comme étant supérieurs à d’autres, surtout compte tenu des nombreuses circonstances socioculturelles, politiques et individuelles qui influent sur la santé et le comportement des humains.

Jeux des maîtres mondiaux d’hiver 2020

Le sport des maîtres est une excellente occasion de voyager, de se mettre au défi, de gérer le vieillissement et d’établir des amitiés durables. Il est clair que les athlètes maîtres reçoivent une vaste gamme d’avantages de leur participation à des événements sportifs, qui peuvent aller au-delà de ce que l’exercice traditionnel peut offrir. Comme nous l’avons souligné, cela peut être dû en partie à la nature sociale et compétitive unique du sport des maîtres. Cependant, il existe des obstacles importants associés à la participation au sport des maîtres, notamment les coûts élevés de déplacement, les frais d’inscription et l’équipement. De plus, la population adulte âgée est diversifiée et la participation à un sport de compétition ne sera tout simplement pas possible (ou d’intérêt) pour tous les aînés en raison de circonstances variées. Les Jeux des 55 ans et plus de l’Ontario, par exemple, abordent certaines de ces questions en incluant une vaste gamme d’activités physiques et cognitives (p. ex. le bridge, l’Eucher, le ski nordique, le pickleball et le jeu de dix quilles), ce qui peut répondre plus favorablement à la population diversifiée des aînés. De plus, les Jeux sont financés par le gouvernement, ce qui minimise les coûts d’inscription, et comprennent des épreuves de qualification dans de nombreux districts locaux de l’Ontario, ce qui réduit les frais de déplacement pour ceux qui ne souhaitent pas participer à l’échelle provinciale (en supposant que les jeux de niveau provincial nécessitent généralement des déplacements plus importants).

Conclusions

Les athlètes maîtres comme Carol-LaFayette-Boyd sont de plus en plus nombreux et repoussent les frontières de la performance humaine, ce qui entraîne le besoin de plus de recherche et d’application en ce qui concerne le développement des athlètes plus tard dans la vie. Pour ceux qui ont les ressources et le désir de compétitionner, les histoires de nos participants suggèrent que le sport des maîtres peut être une entreprise extrêmement enrichissante plus tard dans la vie, offrant une gamme de bénéfices physiques, sociaux et psychologiques. Dans cet esprit, nous encourageons les communautés et les initiatives de vieillissement actif à adopter le sport des maîtres comme une option de loisir dans le but d’engager ceux et celles qui pourraient en bénéficier. Cependant, il vaut la peine d’envisager d’harmoniser ces messages avec la promotion d’autres formes de loisirs pour les personnes âgées. De plus, il est important de rendre le sport des maîtres plus accessible afin que les groupes défavorisés et difficiles à atteindre puissent y participer s’ils le désirent. Bien que cela soit plus facile à dire qu’à faire, il s’agit là de prochaines étapes potentielles pour rendre le sport (et les loisirs) plus accessible aux personnes âgées.

Prochains Jeux des maîtres

Jeux d’été de l’Ontario de 2020 pour les 55 ans et plus, Peterborough

Championnats du monde d’athlétisme des maîtres 2020, Toronto

Jeux des maîtres mondiaux de 2021, Kansai, Japon


A propos de(s) l'auteur(s)

Jordan Deneau est étudiant en médecine à l’Université de Toronto et associé de recherche au Département de kinésiologie de l’Université de Windsor. Ses domaines de recherche sont liés au vieillissement en santé, à la promotion de l’activité physique et à la médecine sportive.

Rylee Dionigi est professeur à l’École des sciences de l’exercice, du sport et de la santé de l’Université Charles Sturt, en Australie. Ses recherches portent sur les dimensions socioculturelles et socio-psychologiques du sport, de l’activité physique, des loisirs et du vieillissement dans les sociétés occidentales.

Sean Horton est professeur de développement de la durée de vie au département de kinésiologie de l’Université de Windsor. Ses intérêts de recherche portent principalement sur l’acquisition d’habiletés et la performance experte, tant chez les jeunes que chez les personnes vieillissantes.

Références

Dionigi, R. A., Horton, S. et Baker, J. (2013). Negotiations of the ageing process: older adults’ stories of sports participation. Sport, Education and Society, 18(3), 370-387. doi: 10.1080/13573322.2011.589832

Gard, M., Dionigi, R., Horton, S., Baker, J., Weir, P. et Dionigi, C. (2017). The normalization of sport for older people? Annals of Leisure Research, 20(3), 253 à 272. doi:10.1080/11745398.2016.1250646

Geard, D., Reaburn, P., Rebar, A. et Dionigi, R. A. (2017). Masters athletes: Exemplars of successful aging? Journal of Aging and Physical Activity. 25(3), 490 à 500. https://doi.org/10.1123/japa.2016-0050

Horton, S., Dionigi, R. A. et Bellamy, J. (2013). Canadian women aged 75 and over: Attitudes towards health related role models and female masters athletes. The International Journal of Interdisciplinary Social and Community Studies. 7(3), 33 à 47.

Horton, S. Dionigi, R. A., Gard, M., Baker, J. et Weir, P. (2018). “Don’t sit back with the geraniums, get out”: The complexity of older women’s stories of sport participation. Journal of Amateur Sport, 4(1), 24-51. https://doi.org/10.17161/jas.v4i1.6627

Horton, S. Dionigi, R. A., Gard, M., Baker, J., Weir, P. et Deneau, J. (2019) “You Can Sit in the middle or be one of the outliers”: Older male athletes and the complexities of social comparison. Frontiers in Psychology, 10(2617). https://doi.org/10.3389/fpsyg.2019.02617

Statistique Canada. (2015). Activité physique directement mesurée chez les adultes, 2012 et 2013. Tiré de https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-625-x/2015001/article/14135-fra.htm


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