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Bien que les raisonnements traditionnels suggèrent que les athlètes ont besoin d’au moins huit heures de sommeil chaque nuit, le nombre d’heures n’est pas le seul facteur qui contribue au succès athlétique.

La plupart d’entre nous croient que nous devons avoir un nombre précis d’heures de sommeil, et que sept ou huit heures par nuit sont un préalable pour assurer notre santé et bien-être. Effectivement, le sommeil, de même que l’eau, l’air et la nourriture, est un des besoins physiologiques de base (Rosekind, 2008). Les exigences liées aux activités physiques rigoureuses impliquent que les athlètes doivent mettre l’accent sur le sommeil, et par conséquent, neuf heures de sommeil ou plus sont souvent recommandées chez ce type de personnes. Mais est-ce qu’on se concentre trop sur le nombre d’heures sans prendre en considération la qualité du sommeil dont on a besoin pour assurer une performance optimale?

Comme le propose Stephanie Silberman dans The Insomnia Workbook, il y a un bon nombre de facteurs changeants dans les besoins liés au sommeil. Pour certaines personnes, sept heures par nuit ou moins peuvent être optimales, tandis que pour d’autres, il leur faut dix heures pour être au meilleur de leur forme. Même les athlètes professionnels ont des écarts notables dans leur nombre d’heures de sommeil. Prenons par exemple Kevin Durant, joueur par excellence de la saison 2013-2014 de la NBA, qui vise huit bonnes heures de sommeil par nuit, contrairement à la vedette de tennis Roger Federer, qui affirme que « ça ne va pas » s’il ne dort pas de 11 à 12 heures par jour (Schultz, 2014).

Dans un environnement où les compétitions sont exigeantes, le sommeil peut être la première chose que les athlètes sacrifient, et ces derniers ne sont pas immunisés contre des nuits blanches, même s’ils essaient de dormir huit heures ou plus. Un match tard en soirée ou un entraînement tôt le matin, du temps passé devant un écran au lit, de la caféine, et des voyages fréquents peuvent être assez nuisibles pour garder un athlète éveillé. Pour maximiser la qualité de leur sommeil afin d’assurer leur réussite athlétique, les athlètes devraient :

  • maintenir un horaire de sommeil et d’éveil régulier, même les fins de semaine;
  • faire des activités calmantes avant d’aller au lit et éviter de passer du temps devant un écran durant l’heure avant d’aller au lit;
  • faire des siestes périodiques, dans la mesure du possible;
  • éviter la caféine après midi et éviter de faire de l’exercice immédiatement avant d’aller au lit.

Les gens devraient peut-être moins se concentrer sur le nombre d’heures de sommeil, mais plutôt sur comment ils se sentent le lendemain d’une bonne nuit de repos et sur les éléments qui ont eu un effet bénéfique. Bien que le sommeil soit important pour les athlètes compétitifs, la quantité, mais aussi la qualité du sommeil influencent la façon dont ceux-ci performeront. Les athlètes seront plus fatigués certaines journées, mais selon le docteur Charles Daniels, directeur médical au Centre du sommeil et de la performance humaine à Calgary, ils ne devraient pas s’en faire. « Si les athlètes vont au lit et s’endorment dans les trente minutes qui suivent, s’ils dorment toute la nuit avec seuls de brefs éveils, s’ils se sentent en forme dans l’heure qui suit le réveil la plupart des jours (cinq sur sept), cela signifie qu’ils ont un sommeil normal », a-t-il déclaré lors d’un discours en 2013. En conclusion, en ce qui concerne le sommeil, la façon dont on dort est possiblement la meilleure mesure qui nous permet d’évaluer notre sommeil.

Références :

Rosekind, Mark R. “Peak Performance Requires Optimal Sleep and Alertness”. Olympic Coach, Spring 2008, Vol 20, Issue 2, p4 4p

Samuels, Charles. “Sleep as a Recovery Tool: Clinical Insights from Sleep Medicine”. A lecture, Future Strategy Conference, Doha, Qatar, March 27, 2013. Accessed online, January 26, 2016.

Schultz, Jordan. “These Famous Athletes Rely on Sleep for Peak Performance”. The Huffington Post, August 13, 2014. Accessed online, January 26, 2016.

Silberman, Stephanie. “The Insomnia Workbook”. New Harbinger Publications, Inc., 2008.

A propos de l’auteur

Jason Dunkerley a représenté fièrement le Canada lors de quatre Jeux paralympiques au cours desquels il a remporté cinq médailles en athlétisme distance moyenne contre d’autres coureurs aveugles. Il est membre de l’équipe paralympique nationale depuis 1998. Lorsqu’il n’est pas en train de courir sur la piste, Jason fait la promotion de l’activité physique inclusive, afin que plus de personnes handicapées aient le goût de s’investir dans l’activité physique. Avec son coureur guide Josh Karanja, Jason espère représenter le Canada aux Jeux paralympiques de Rio de Janeiro en 2016.



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