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Les enfants et les jeunes des zones rurales se déplacent et font du sport différemment selon leur niveau scolaire, leur genre et le revenu de leur famille. Cette étude a révélé des disparités dans la participation sportive et les niveaux d’activité, soulignant la nécessité d’interventions ciblées pour promouvoir l’activité physique et l’équité en matière de santé chez les jeunes ruraux.

Comme les maladies non transmissibles (MNT), telles que les accidents vasculaires cérébraux, les crises cardiaques et le cancer, sont la principale cause de mortalité dans le monde, il est important de prendre des mesures pour réduire les risques. Une étude menée auprès d’adultes coréens a montré qu’une consommation accrue de plusieurs nutriments individuels provenant des fruits et légumes était liée à un risque moindre de maladies non transmissibles.

Dans le domaine du sport, il existe une lacune notable dans la recherche concernant les défis complexes auxquels les athlètes féminines d’élite sont confrontées lorsqu’elles évoluent dans des environnements sportifs destinés aux athlètes enceintes ou en post-partum. C’est là qu’intervient cette étude récente, qui vise à mettre en lumière les points de vue des entraîneurs et des professionnels de la santé engagés auprès des athlètes d’élite pendant les périodes de grossesse et de post-partum, dans le but de faire progresser la recherche, les politiques et les changements culturels.

Les parents, promoteurs d’expériences sportives positives pour les jeunes 

Les parents représentent l’un des principaux agents sociaux dans l’environnement sportif des jeunes. On fait souvent appel à eux pour faciliter les éléments essentiels de la participation des jeunes au sport, tels que le soutien matériel (frais d’inscription et de déplacement, achat d’équipement, bénévolat) et émotionnel, comme l’encouragement et la rétroaction pour les athlètes (Dorsch et al., 2021 ; Harwood & Knight, 2015). Il a été démontré que les interactions sociales des parents dans l’environnement sportif et les comportements de soutien influencent la qualité des expériences sportives des jeunes athlètes et les résultats développementaux découlant de la pratique sportive (Tamminen et al., 2017). Bien que la littérature existante fournisse de bonnes informations sur le rôle des parents dans la facilitation d’expériences sportives de qualité liées à la performance, à la participation et au développement personnel, des questions subsistent quant aux raisons pour lesquelles les parents adoptent encore fréquemment des comportements négatifs lors d’événements sportifs. 

Les parents, promoteurs d’expériences sportives négatives chez les jeunes

Bien que l’on puisse supposer que les parents des sportifs cherchent à favoriser des résultats positifs pour leurs enfants, les cas où leurs comportements conduisent à des interactions négatives avec les entraîneurs, les gestionnaires de programmes, les arbitres ou les autres parents sont également fréquents. Par exemple, dans divers contextes sportifs pour les jeunes, il est courant d’observer des scènes où les parents expriment leurs opinions avec passion, souvent par des comportements perturbateurs et des échanges houleux avec les entraîneurs et les arbitres. Les médias montrent souvent ces parents comme étant erratiques ou incontrôlables, éclipsant ainsi l’essence même des précieuses leçons que le sport jeunesse vise à transmettre. Les interventions des organisations sportives pour lutter contre ces comportements négatifs ont inclus l’élaboration de codes de conduite et de formations pour les parents, mais leur succès a été quelque peu limité (p. ex., Dorsch et al., 2019 ; Christofferson & Strand, 2016 ; Reynolds, 2021). 

Sous la surface des débats animés sur la ligne de touche se cache un récit qui n’a pas encore été exploré, un récit qui plonge dans les complexités de l’implication des parents. Il s’agit d’une exploration plus profonde, au-delà de la surface, des complexités et des valeurs sous-jacentes, des pensées et des préoccupations qui influencent les comportements des parents. Cette exploration nécessite un récit nuancé reconnaissant les différents défis, rôles et objectifs qui influencent les actions et les réactions des parents.  

Souvent, les parents n’ont pas de moyens hors de l’arène publique pour parler, sans être jugés, de leurs expériences personnelles et de l’implication de leurs enfants. Il est essentiel de comprendre les motivations et les capacités uniques des parents, au-delà du simple affichage de comportements positifs ou négatifs lors des compétitions. Pour vraiment comprendre la dynamique de l’engagement des parents dans le sport jeunesse, il est essentiel de reconnaître la nature multidimensionnelle des rôles de ce groupe et de fournir des plateformes permettant une expression plus nuancée et plus authentique de leurs expériences et de leurs préoccupations. 

Les parents en tant que consommateurs de l’expérience sportive des jeunes 

Bien que les jeunes athlètes représentent les utilisateurs des programmes sportifs pour la jeunesse, les parents sont étroitement impliqués dans le processus de prise de décision lié à l’inscription de leurs enfants aux programmes. Les gestionnaires sportifs doivent saisir les éléments qui façonnent l’opinion des parents sur la qualité de la conception des programmes sportifs pour les jeunes, sur leur utilisation des services sportifs pour les jeunes et sur les effets de ces programmes sur leurs enfants.  

Il existe des preuves qui suggèrent que la décision des parents d’inscrire leurs enfants au sport peut être influencée par plusieurs variables, telles que les avantages potentiels perçus du sport, et que ces processus de prise de décision peuvent être liés aux perceptions de satisfaction et d’engagement des parents à l’égard des programmes de sport (Green & Chalip, 1998). Pour que les gestionnaires sportifs puissent concevoir et offrir des programmes de haute qualité, il serait bénéfique de mettre en place des mécanismes permettant de compiler les perceptions et les expériences des parents à l’égard des programmes sportifs de leurs enfants et de les intégrer au processus de planification et de prise de décision du programme. 

Les principales lacunes des recherches antérieures portant sur les parents et les interventions visant à améliorer le comportement des ceux-ci dans le sport jeunesse sont que les parents sont souvent considérés comme des “problèmes” plutôt que comme des ressources. Les chercheurs ont négligé les déterminants des comportements parentaux, notamment la motivation, les capacités et les possibilités de contribution des parents. Au lieu de cela, les travaux antérieurs se sont principalement concentrés sur la réduction ou la modification des comportements négatifs des parents. Il est essentiel de reconnaître que, en général, les comportements négatifs des parents dans le sport jeunesse sont le produit d’un conflit entre la perception qu’ont les parents de ce que “le sport jeunesse devrait être” et de ce que “le sport jeunesse est vraiment”. Par exemple, les parents investissent des ressources importantes en tant que consommateurs de la participation sportive de leurs enfants, mais ils n’ont souvent pas les moyens de fournir une rétroaction sur ce qu’ils pensent de leur expérience (Murata & Côté, 2022).  

Les parents sont des spectateurs qui entretiennent des liens étroits avec d’autres parents, mais ces relations sont rarement valorisées par les organismes de sport (Strydom et al., 2023). Dans d’autres cas, les parents agissent en tant qu’entraîneurs bénévoles, ce qui exige une connaissance spécialisée du sport, sans formation appropriée ni lignes directrices en matière d’entraînement (Kurtz-Favero et al., 2023). Enfin, les parents s’engagent souvent dans les activités sportives de leurs enfants en tant qu’amis qui les soutiennent, un rôle qui est rarement reconnu et compris (Hunter Smith & Côté, 2023). La complexité et les contradictions occasionnelles de ces rôles peuvent entrer en conflit avec le lien émotionnel de chaque parent qui veut ce qu’il y a de mieux pour ses enfants tout en investissant dans des activités intangibles (le sport) dans lesquelles il n’a que peu d’influence. Essentiellement, les organismes de sport doivent comprendre le caractère unique et exigeant des rôles des parents afin de mieux apprécier la participation et les contributions potentielles de ces groupes au système sportif pour les jeunes. 

Le rôle des organisations sportives 

Les organisations sportives pourraient tirer profit de la mise en place de mécanismes permettant de mieux comprendre les valeurs, les émotions et les pensées qui influencent les comportements des parents dans des contextes sportifs spécifiques. Cela implique la mise en place d’un système de communication qui permet de maintenir un dialogue ouvert sans imposer de longues tâches aux parents ni exiger d’eux une formation supplémentaire. Vous trouverez ci-dessous sept activités pratiques qui peuvent (a) favoriser de meilleures relations avec les parents, (b) permettre aux parents de mieux comprendre les objectifs d’une organisation et (c) enfin, minimiser les comportements négatifs des parents.     

  1. Créer des outils qui permettent aux parents de donner régulièrement leur avis: Mettez en place des mécanismes de rétroaction réguliers, tels que des enquêtes ou des évaluations, afin de recueillir les commentaires des parents sur leurs expériences et leurs préoccupations. Utilisez cette rétroaction pour apporter des ajustements et des améliorations si nécessaire. 
  2. Introduire et faciliter les forums en ligne: Créez des forums en ligne, des groupes de médias sociaux ou des communautés virtuelles où les parents peuvent se rencontrer et partager leurs expériences, leurs défis et leurs succès. Ces plateformes peuvent favoriser le soutien par les pairs et fournir un espace où les parents peuvent apprendre les uns des autres. 
  3. Mettre en place des programmes de mentorat entre parents: Mettez en place des programmes de mentorat dans lesquels des parents expérimentés et compétents conseillent les nouveaux parents. Ce système de soutien de pair-à-pair peut s’avérer très utile pour partager des idées, des préoccupations et des bonnes pratiques. 
  4. Établir des partenariats parents-entraîneurs: Mettre en place une structure formelle pour faciliter la communication et la collaboration entre les parents et les entraîneurs. Dans le cadre de cette structure, les entraîneurs peuvent organiser des réunions régulières pour discuter des objectifs de l’équipe, des attentes et de la façon dont les parents peuvent contribuer positivement à l’expérience sportive. 
  5. Développer des ressources vidéo qui modélisent des comportements parentaux positifs: Développer et partager des ressources vidéo qui mettent en évidence des comportements parentaux positifs et démontrent des stratégies de communication efficaces. Les vidéos peuvent être un moyen puissant et attrayant de transmettre des informations et d’impliquer les parents. 
  6. Fournir un renforcement positif et une reconnaissance: Reconnaissez et célébrez les parents qui adoptent des comportements positifs et font preuve d’esprit sportif. Reconnaître et récompenser publiquement les comportements souhaitables peut motiver les autres parents à faire de même. 
  7. Proposer aux parents des ressources fondées sur des données probantes: Divers documents peuvent être fournis aux parents afin qu’ils acquièrent des connaissances précieuses sur les subtilités du sport jeunesse, en offrant des informations fondées sur des données probantes, des conseils pratiques et des stratégies efficaces pour jouer leur rôle et soutenir le parcours sportif de leurs enfants. Qu’il s’agisse d’explorer des sites web réputés, des blogues perspicaces ou des articles complets rédigés par des chercheurs, de se plonger dans des guides d’éducation parentale ancrés dans la recherche sur le sport chez les jeunes ou de bénéficier de programmes de collaboration favorisés par des partenariats entre chercheurs et praticiens, ces diverses ressources visent à doter les parents des connaissances et des outils nécessaires pour améliorer leur engagement. 

En conclusion, l’évolution du sport chez les jeunes nécessite une approche holistique qui non seulement comprend et responsabilise les parents, mais établit également des modes de communication permanents et significatifs. En reconnaissant les parents comme des contributeurs inestimables et en comprenant la dynamique complexe de leurs rôles, les organisations sportives peuvent créer un environnement dans lequel chaque parent a le sentiment de faire partie intégrante du parcours sportif de son enfant. Ce passage d’un discours centré sur les problèmes à un discours de collaboration et de compréhension est essentiel pour le développement holistique de tous les membres impliqués dans le système sportif de la jeunesse. 

Une étude portant sur des joueurs de rugby professionnels de sexe masculin a révélé que, bien que les joueurs semblent satisfaire leurs besoins en carburant lors des repas d’avant et d’après-match, ils ne répondent pas aux besoins quotidiens suggérés en glucides. Les athlètes ayant un apport en glucides relativement faible par rapport aux recommandations en matière de nutrition sportive, il est important de veiller à maintenir une alimentation équilibrée afin d’optimiser les performances.

Le mentorat des entraîneurs dans le sport paralympique 

À bien des égards, il est possible de comparer l’entraînement d’athlètes handicapés et à celui d’athlètes qui ne sont pas handicapés, car leur entraînement, leur dévouement et leur motivation à réussir sont les mêmes. Cependant, il existe des différences contextuelles qui rendent l’entraînement dans le cadre du sport paralympique unique. Par exemple, il est important que les entraîneurs aient une bonne compréhension de l’équipement spécialisé, des médicaments, des considérations de voyage et des contraintes d’accessibilité pour assurer un entrainement efficace (Alexander & Bloom, 2020).  

Souvent, les entraîneurs de sport paralympique doivent faire preuve de créativité pour obtenir ces informations contextuelles uniques. Parfois, il s’agit d’occasions d’apprentissage structuré, comme des cours ou des webinaires sur l’entraînement sportif, ou d’apprentissage autonome, comme la lecture de livres, le visionnement de vidéos sur YouTube ou la discussion avec des athlètes, ou encore d’apprentissage auprès de leurs pairs par l’entremise de communautés de pratique ou de mentorat (Culver et al., 2020 ; Duarte et al., 2021).  

Le mentorat des entraîneurs sportifs a fait l’objet d’une attention croissante au cours des 25 dernières années dans le but d’améliorer le développement des ces derniers (Lefebvre et al., 2020). L’une des premières études sur le mentorat des entraîneurs dans le sport paralympique a été réalisée par Fairhurst et ses collaborateurs (2017), qui ont interrogé six entraîneurs paralympiques canadiens sur leurs expériences de mentorat. Tous les entraîneurs ont indiqué que le mentorat les avait aidés à acquérir de l’information sur l’entraînement propre au sport paralympique et, ce qui est peut-être le plus important, qu’un mentorat structuré profiterait aux entraîneurs qui ont souvent un réseau plus restreint avec lequel ils peuvent communiquer et dont ils peuvent apprendre.  

Le programme de mentorat 

En 2020, l’Association des entraîneurs de l’Ontario a mis sur pied un programme de mentorat d’une durée d’un an à l’intention des entraîneurs de sports paralympiques, conçu pour fournir aux entraîneurs mentorés un réseau structuré leur permettant d’améliorer leurs pratiques d’entraînement. En tant que chercheurs dans le domaine de l’entraînement en parachutisme, nous voulions comprendre les expériences des mentorés dans le cadre du programme, y compris ce qu’ils en ont retiré, et voir comment l’améliorer à l’avenir.  

Nos entraîneurs 

Vingt-neuf entraîneurs mentorés et quinze entraîneurs mentors ont participé à ce programme. Les entraîneurs mentors étaient des leaders chevronnés dans leurs sports paralympiques respectifs, tandis que les entraîneurs mentorés avaient moins de cinq ans d’expérience en tant qu’entraîneurs dans le contexte du sport paralympique.  

Par exemple, certains mentorés n’avaient jamais entraîné dans le sport paralympique, mais souhaitaient apprendre de manière proactive. Certains entraînaient un ou deux athlètes handicapés dans leurs programmes, d’autres voulaient mettre sur pied leurs propres programmes de sport paralympique et d’autres entraînaient des équipes de sport paralympique bien établies. Les mentors et les mentorés se sont rencontrés au moins 30 minutes par mois et ont réalisé collectivement 3 missions, 3 webinaires et 3 ateliers au cours de l’année.  

Comment nous avons recueilli et analysé les données 

Nous avons organisé des groupes de discussion (Krueger, 2014) à mi-parcours du programme et des entretiens individuels (Smith & Sparkes, 2016) à la fin pour comprendre les points forts du programme, les préférences en ce qui concerne l’apprentissage des entraîneurs et les recommandations d’amélioration.  

Nous avons discuté avec les entraineurs mentorés en groupe à mi-parcours du programme et nous avons effectué des entretiens individuels avec elles et eux à la fin. Cela nous a permis de découvrir les points forts du programme, le type d’apprentissage que les entraineurs préfèrent et la manière dont nous pouvons l’améliorer. 

Nous avons utilisé une méthode appelée “l’analyse thématique réflexive” pour mieux comprendre comment les entraîneurs mentorés apprennent de leurs mentors et comment cela les rend plus confiants dans l’entraînement des sports para. L’analyse thématique réflexive est un moyen d’étudier en détail les expériences, les points de vue et les perceptions des personnes. 

Nos résultats: Expériences de mentorat des entraîneurs 

Tous les entraîneurs étaient reconnaissants d’avoir eu l’occasion de participer au programme de mentorat. Les entraîneurs mentorés ont apprécié le fait d’avoir un mentor compréhensif, compétent et sincère pour les guider dans un contexte où elles et ils n’avaient que peu ou pas d’expérience.  

Le mentorat a permis aux entraîneurs mentorés de bénéficier d’un développement personnalisé adapté à leurs besoins, objectifs et situations d’entraînement : 

“Je pense que j’aurais eu beaucoup de problèmes si j’avais voulu lancer [un programme de sport paralympique avant le mentorat]. Je n’aurais pas su par où commencer. Mais ce programme m’a vraiment aidée à comprendre ce que je devais faire et à obtenir les ressources nécessaires. J’ai beaucoup appris, c’est vraiment bien!” (Janet, entretien) 

L’une des principales raisons pour lesquelles les entraîneurs se sont joints à un programme de mentorat pour les entraîneurs de sports paralympiques était d’obtenir de l’information sur les handicaps spécifiques auprès d’un entraîneur de sports paralympiques plus expérimenté. Les entraîneurs ont apprécié d’en apprendre davantage sur la classification et la terminologie appropriée : 

“J’en ai appris davantage sur la classification. Je pensais que si vous vous cassiez le cou au niveau des omoplates, vous seriez paralysé à partir de celles-ci, mais ce n’est pas [nécessairement] vrai. On peut être paralysé tout en conservant une certaine mobilité des bras. Ce fut donc une courbe d’apprentissage pour moi parce que [mon mentor] saute sur sa chaise comme s’il n’y avait pas de problème.” (Mackenzie, entretien) 

“J’ai toujours pensé qu’il était important que tout le monde soit traité sur un pied d’égalité, que la personne soit handicapée ou non. Maintenant, mon mot est ‘inclusif’. Il m’a également conseillé de ne pas utiliser certains termes : nous devons donc être plus prudents dans le choix des mots.” (Erin, entretien) 

En plus des occasions d’apprentissage offertes dans le cadre du programme, comme les webinaires sur les handicaps, les entraîneurs mentorés ont estimé que leur capacité et leur confiance en soi en tant qu’entraîneur dans le sport para s’étaient améliorées grâce à leurs expériences de mentorat.  

À la fin du programme, nous avons demandé à nos mentorés de donner des conseils aux nouveaux entraîneurs mentorés en fonction de leurs expériences. Les mentorés ont suggéré aux entraîneurs de poser des questions, de s’adapter et de faire confiance à leur mentor : 

“Ne craignez pas de poser des questions. Vous êtes là pour apprendre en tant qu’entraîneur, pour améliorer votre entraînement, pour vous former. Les mentors sont là pour vous aider, pour vous appuyer, afin que vous puissiez faire progresser votre pratique d’entrainement.” (Erin, entretien) 

“Je pense qu’il faut faire preuve d’une ouverture d’esprit et ressentir l’enthousiasme et la passion de votre mentor.” (Yvonne, entretien) 

Conclusion 

À notre connaissance, notre étude était la première à explorer les expériences des entraîneurs mentorés dans le cadre d’un programme structuré de mentorat d’entraîneurs de sport para d’une durée d’un an. Nous avons constaté que les entraîneurs appréciaient la possibilité d’apprendre d’une personne plus expérimentée et mieux informée qui pouvait les guider tout au long de leur parcours d’entraîneur.  

Dans un contexte caractérisé par une petite communauté d’entraîneurs et des possibilités de réseautage limitées, il est essentiel de continuer à offrir aux entraîneurs de sports paralympiques des possibilités de réseautage en vue d’un apprentissage de haute qualité pour tous les entraîneurs.  

Pour accéder à lintégralité de larticle scientifique, cliquez ici. 

Dans les paysages enneigés du Canada, où les sports d’hiver règnent en maîtres, un changement discret tente de prendre racine; un changement qui vise à renforcer les capacités des jeunes autochtones par l’entremise du monde de la planche à neige. Dirigée par le programme autochtone de Canada Snowboard, cette initiative vise non seulement à initier davantage d’athlètes autochtones à ce sport, mais aussi à favoriser un sentiment de communauté, de fierté culturelle et d’opportunité de croissance. 

« Mon objectif est d’avoir plus d’athlètes autochtones et plus de représentation autochtone, en particulier au Canada. Chez Canada Snowboard, nous nous efforçons d’être la première nation de planche à neige au monde », déclare Quinn Thomas, coordonnateur du programme sportif de Canada Snowboard, l’une des forces motrices des efforts de revitalisation du programme.   

Le parcours du programme autochtone a commencé en 2015 avec la création de l’équipe de planche à neige des Premières nations, qui a ensuite évolué pour devenir l’Indigenous Life Sport Academy (ILSA). Depuis, le programme a fait l’objet d’une refonte, motivée par un engagement passionné à accroître la représentation autochtone au sein de la communauté de la planche à neige. Canada Snowboard s’efforce d’être un chef de file mondial dans le domaine de la planche à neige et reconnaît que pour atteindre cet objectif, il faut adopter et célébrer la diversité des cultures autochtones. 

Au cœur de la mission du programme autochtone se trouve la croyance en un leadership autochtone guidant les jeunes autochtones.

Participants à l’événement “Liam & Friends” (Alexa Pepper/COC)

« Nous voulons que les leaders autochtones dirigent les jeunes autochtones. Nous voulons honorer et préserver leur façon de faire. Cela, combiné aux renseignements fournis par Canada Snowboard sur la façon de fournir du contenu, de former des athlètes et d’amener plus de gens à faire du snowboard, explique M. Thomas. Il s’agit essentiellement de former des entraîneurs autochtones afin qu’ils puissent également former des athlètes autochtones. »

Thomas, qui est métis du côté paternel, estime que cette approche collaborative met l’accent sur le respect mutuel et le partenariat, ce qui permet aux communautés autochtones de façonner le programme en fonction de leurs besoins et de leurs valeurs propres.

La structure du programme reflète le programme général d’entraînement de Canada Snowboard, en mettant l’accent sur le développement de l’entraînement communautaire. M. Thomas a élaboré un programme d’entraînement communautaire qui est actuellement à l’essai dans Le Casier de l’Association canadienne des entraîneurs (ACE) et dont l’objectif est de montrer que la planche à neige n’est pas seulement un sport de compétition, mais aussi un sport récréatif. Son objectif est de permettre aux habitants des communautés rurales d’accéder plus facilement aux ressources et aux connaissances en matière d’entraînement, et de continuer à se développer sans avoir à se déplacer. 

Le programme d’entraîneurs communautaires fait partie de la feuille de route de M. Thomas, qui s’étend sur cinq ans. L’objectif ultime? Qu’il s’agisse d’ateliers pour entraîneurs communautaires ou de cours de moniteurs de l’Association canadienne des moniteurs de snowboard (ACMS), le programme vise à doter les entraîneurs autochtones des compétences et des connaissances nécessaires pour instruire et encadrer les jeunes de leur communauté.  

En commençant par l’instruction et l’encadrement communautaire, le programme vise à créer une base solide pour que les athlètes en herbe puissent découvrir le sport à leur propre rythme, que ce soit pour le loisir ou la compétition. Il s’agit essentiellement de faire tomber les barrières et de favoriser l’inclusion dans les sports d’hiver.  

La collaboration avec des organisations telles que l’Indigenous Sport Council of Alberta a joué un rôle déterminant dans le développement de ces initiatives. En forgeant des partenariats avec des entités telles que l’Edmonton Ski Club, des efforts ont été faits pour accroître l’accès à la planche à neige, permettant  ainsi à un plus grand nombre de familles de découvrir les joies de ce sport. Bien qu’il n’en soit qu’à ses débuts, le partenariat avec l’Indigenous Sport Council of Alberta est prometteur.  

Cependant, le cheminement n’est pas sans difficultés. Selon M. Thomas, l’accessibilité reste un obstacle important, en particulier dans les régions où l’accès aux installations de planche à neige est limité ou d’un coût prohibitif.  

« Comme pour tout ce qui dépasse le stade de la leçon, il est de plus en plus difficile de se rendre sur une piste de ski, note M. Thomas. Je pense que l’industrie pousse vraiment les gens vers les stations, mais tout ce dont vous avez besoin pour faire de la planche à neige, c’est d’une colline et de la volonté de monter et descendre et de faire quelques virages. 

Clinique de snowboard de Native Youth Outdoors, 2023 (Emily Sullivan via Liam Gill Instagram)

Pour remédier à cette situation, M. Thomas étudie des solutions novatrices telles que la création de parcs de randonnée dans les centres urbains et de bibliothèques de matériel pour offrir un accès abordable à l’équipement. M. Thomas envisage également d’établir des partenariats solides avec les organismes sportifs autochtones provinciaux et territoriaux et les associations de planche à neige, ce qui constitue une autre stratégie clé pour étendre la portée du programme. En collaborant avec les organisations existantes et les dirigeants communautaires, le programme peut tirer parti de l’expertise et des ressources locales pour soutenir la participation des Autochtones à la planche à neige. 

« Nous voulons continuer à leur faire savoir que ce sport existe et que nous voulons que vous veniez faire de la planche à neige, explique M. Thomas. Grâce à ce programme d’entraînement, nous voulons donner aux communautés les outils nécessaires pour qu’elles puissent gérer elles-mêmes ce sport. » 

Liam Gill, le seul athlète masculin autochtone de l’équipe nationale de planche à neige du Canada, a également contribué à faire connaître la planche à neige aux communautés autochtones.  

« Il [Liam] fait beaucoup pour la communauté, mais il le fait seul, note M. Thomas. Lui et sa famille sont extraordinaires. »

Gill, un athlète de 20 ans qui pratique le demi-lune, est membre de la Première nation dénée Liidlii Kue dans les Territoires du Nord-Ouest. Après avoir participé aux Jeux olympiques de 2022 à Pékin, il a attiré l’attention et le soutien des communautés autochtones de tout le pays. 

Après les Jeux de 2022, M. Gill a décidé de « rendre la pareille » en aidant les jeunes autochtones à s’initier à la planche à neige. D’abord seul dans les Territoires du Nord-Ouest, puis près de Banff au Sunshine Ski Resort. En mai 2023, avec l’aide d’une subvention du Comité olympique canadien, M. Gill a pu emmener des enfants à un événement privé « Liam et ses amis ». En plus de s’amuser, l’objectif de M. Gill était de rendre la planche à neige accessible aux jeunes autochtones, indépendamment des obstacles financiers.  

« En se rendant dans les Territoires du Nord-Ouest, M. Gill a amené la planche à neige là-bas et il a montré à la communauté certaines des choses dont nous avons parlé, explique M. Thomas. Par exemple, trouver une colline et faire quelques virages. Ils ont montré qu’il était possible d’utiliser une motoneige avec un seau à l’arrière pour tirer les gens vers le haut de la colline, ou de faire de la randonnée ou de la marche et de glisser ensuite. C’est la magie de la planche à neige ».

Thomas connaît de première main les retombées de la réussite d’une personne issue d’un milieu similaire au sien. Il se souvient d’une fois où, lors d’un événement appelé « Gathering », il a été abordé par un jeune athlète après avoir salué la terre. 

« Ils ont trouvé formidable de voir quelqu’un comme moi, qui est aussi comme eux, diriger quelque chose. C’est probablement l’une des choses les plus inspirantes pour moi et c’est aussi ce qui m’aide à diriger ce programme et à continuer à chercher comment l’améliorer encore. » 

Ce n’est pas une mince affaire, mais Canada Snowboard a pris un engagement ferme. Et à mesure que cette feuille de route se déploie au cours des cinq prochaines années, son incidence est appelée à s’étendre bien au-delà des pistes, laissant une marque indélébile d’autonomisation et d’accessibilité au sein des communautés autochtones à travers le Canada. 

Pratiquer une activité physique régulière tout au long de la grossesse offre une myriade d’avantages. Une étude récente a révélé que l’adaptation des programmes d’exercices à la condition physique de la femme avant la grossesse peut atténuer efficacement divers troubles liés à la grossesse, notamment le diabète gestationnel, les troubles hypertensifs, l’anxiété, la dépression prénatale et de nombreux autres problèmes de santé.

La santé mentale est une composante intégrale et essentielle de la santé humaine, et un mode de vie malsain peut être associé à une mauvaise santé mentale. Une étude récente encourage l’intégration de micro- et macronutriments dans un régime alimentaire équilibré et varié, accompagné d’un mode de vie sain, pour préserver les fonctions cérébrales normales et le bien-être.Institution/Organisation

La pratique d’un sport peut permettre aux femmes de devenir de meilleures dirigeantes. Au-delà des bienfaits physiques, le sport favorise le travail d’équipe, la communication et la résilience, ce qui se traduit par des qualités de leadership efficaces. Les expériences sportives permettent aux femmes de relever les défis professionnels avec confiance, en remettant en question les normes sociétales et en inspirant le développement du leadership.