À la suite d’une blessure, les athlètes éprouvent souvent une variété d’émotions négatives et risquent de s’appuyer sur des stratégies d’adaptation inutiles (par exemple : anxiété, inquiétude, rumination, ou le refus de reconnaître le problème ou l’amplitude de celui-ci). L’autocompassion peut non seulement habiliter les athlètes à se prévaloir de moyens plus sains et plus proactifs durant le processus de réadaptation mais également réduire la susceptibilité aux blessures, ceci en atténuant l’activation physiologique des athlètes face aux différents stress, et en renforçant leurs capacités à prendre conscience des indices pertinents lorsqu’ils sont sur le terrain, la piste, ou la glace.