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En tant qu’athlète, vous pensez toujours à vous-même. Puis ma fille, Kate, est arrivée et cette perspective a totalement changé. Je devais faire en sorte que chaque moment compte, qu’il s’agisse d’être une mère avec Kate ou de m’entraîner au gymnase, explique Mandy Bujold, deux fois championne olympique. La boxeuse canadienne parle de son combat pour obtenir une place aux Jeux de Tokyo après avoir donné naissance à sa fille. Ce #MomsGotGame.

Cent jours avant les Jeux olympiques de Tokyo, la championne du monde d’aviron Caileigh Filmer était prête à abandonner son sport. Mais au lieu de cela, elle a décidé d’inspirer les autres en partageant des récits de première main sur son expérience de la dépression. Découvrez comment les personnes responsables de la santé mentale pour l’équipe canadienne ont tiré parti des expériences d’athlètes comme Filmer pour soutenir les athlètes et les organismes de sport qui se préparent pour les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin.

Une incidence élevée des taux de blessures observée lors des épreuves para-alpines des Jeux paralympiques d’hiver de 2014 à Sotchi a mené à une collaboration étroite entre les responsables techniques du sport, les responsables des pays hôtes et le comité médical du CIP. Cette collaboration a conduit à des changements de règles, tels que des courses plus tôt dans la journée lorsque les conditions de neige étaient meilleures, qui ont considérablement réduit le taux de blessures aux Jeux paralympiques d’hiver de 2018.

Lorsqu’on mesure la force d’un grand jeu, comme les Jeux olympiques et paralympiques, l’héritage laissé par celui-ci peut être un facteur déterminant. Les héritages peuvent prendre de nombreuses formes, notamment l’avancement des infrastructures et l’impact social. La prise en compte de l’impact des précédents événements multisports de grande envergure d’un pays joue un rôle important dans le succès de sa candidature à l’organisation de futurs Jeux.

Les Jeux paralympiques ont mis un coup de projecteur mondial sur la communauté des personnes ayant un handicape. Dans le milieu professionnel, la création d’espaces accueillants et inclusifs commence par l’embauche de personnes ayant un handicap. En fait, de nouvelles recherches suggèrent que les employés ayant un handicap ont tendance à avoir des notes de performance plus élevées et des taux de rotation plus base, ce qui aide les entreprises et les organisations à prospérer.

La participation à des événements majeurs comme les Jeux olympiques et paralympiques peuvent avoir un impact important sur la santé mentale des athlètes. Les athlètes olympiques et paralympiques sont particulièrement vulnérables dans la période qui suit les Jeux. Étant donné que le personnel et les ressources seront épuisés après les Jeux, la planification d’un soutien spécialisé peut aider les athlètes pendant cette période critique.

Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont vu l’introduction de plusieurs événements mixtes, tels que le relais de triathlon et le judo par équipe. À Beijing 2022, 4 nouvelles épreuves, dans lesquelles femmes et hommes concourent ensemble, feront leurs débuts. Il s’agit du snowboard cross par équipe mixte, du ski acrobatique, du saut à ski et du patinage de vitesse sur piste courte.

La nageuse Summer McIntosh; l’escrimeuse Jessica Guo; la nageuse artistique Rosalie Boissonneault. Ces adolescentes figuraient parmi les plus jeunes concurrentes canadiennes aux Jeux olympiques de Tokyo de 2020. Leur entraînement intensif se poursuivra probablement pendant de nombreuses années à venir, alors qu’elles cherchent à obtenir encore plus de succès dans leurs sports respectifs. Mais que se passera-t-il plus tard, lorsque ces athlètes féminines auront rangé pour de bon leur équipement d’entraînement, leur maillot de bain et leurs fleurets d’escrime? Les bienfaits de leur entraînement perdureront-ils jusqu’à un âge avancé ou l’usure de leurs années de compétition les rattrapera-t-elle?

La prévention des blessures est une priorité essentielle de nombreuses organisations sportives, dont le Comité international olympique. Ayant la protection de la santé des athlètes à l’esprit, les équipes de recherche se sont penchées sur ce qui fonctionne en matière de prévention des blessures et de promotion de la santé afin de s’assurer que les athlètes puissent jouer plus longtemps et en toute sécurité au cours de leur carrière (Ljungqvist, 2008). Cet objectif est d’autant plus important, alors que le taux de blessures dans les sports de compétition est en hausse (Palmer et coll., 2021). Cependant, un aspect souvent négligé de la santé des athlètes de haut niveau est celui de la santé après la retraite, une fois que les jours d’entraînement et de compétition sont terminés (Miller et coll., 2020). On s’attend à des différences dans la façon dont ces résultats se manifestent chez les hommes et les femmes, mais la plupart n’ont pas encore été étudiés chez les athlètes féminines de haut niveau à la retraite.

Avec le soutien d’une subvention de jumelage du SIRC, notre équipe a examiné les résultats de santé à long terme des athlètes féminines canadiennes de haut niveau en aviron et en rugby qui sont à la retraite depuis au moins deux ans. Nous avons reçu 74 réponses au sondage de la part de 30 athlètes d’aviron et 44 athlètes de rugby. Dans ce billet de blogue, nous partageons nos conclusions pour aider les administrateurs sportifs, les entraîneurs et les athlètes (retraités et actuels). Nos conclusions peuvent les aider à comprendre les effets à long terme du sport de haut niveau sur la santé, afin de les inspirer dans l’élaboration de stratégies visant à prévenir les blessures et à optimiser la santé. Nous n’en présentons ici que quelques-unes.

Santé physique

A trainer applies sports tape to a female athletes knee.Au cours de leur carrière, 63 athlètes ont subi des blessures à la hanche, au genou, au pied, à la cheville ou au dos qui les ont empêchés de s’entraîner pendant au moins une semaine. Parmi eux, 42 athlètes ont déclaré avoir ressenti des symptômes dans la même région au cours de la dernière année. Malgré cela, 84 % de nos participantes respectent actuellement les recommandations canadiennes de 150 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par semaine. Une participante explique son équilibre de problèmes musculo-squelettiques de longue date :

« Même si j’ai l’impression que ma santé physique et ma capacité à être active ont un effet négatif sur mes problèmes d’articulation, je sais que je suis beaucoup plus active que la plupart des gens et que mon niveau d’activité est probablement protecteur pour les problèmes de santé. »

Santé reproductive

Une athlète sur 5 a signalé des irrégularités menstruelles au cours de sa carrière. Néanmoins, plus de 75 % de celles qui souhaitaient être enceintes ont pu le faire et ont donné naissance à un enfant. À 33 ans, l’âge moyen des premières mères parmi nos répondantes était de 3,5 ans supérieur à la moyenne canadienne de 29,4 ans (gouvernement du Canada, 2020). Ces statistiques contribuent à montrer le dilemme auquel les athlètes féminines sont confrontées lorsqu’il s’agit de poursuivre une carrière sportive ou de fonder une famille. Une athlète a réfléchi à ce qu’elle aurait fait différemment :

« J’aurais pris ma retraite plus tôt. Je me serais accordé plus de temps pour essayer d’avoir des enfants. J’ai pris ma retraite trop tard et je me suis laissé trop peu de temps pour cela. Je ferais quand même des compétitions, mais je serais partie 4 ans plus tôt. »

Santé mentale

Women's rowing teamBien que plus de 80 % des répondantes aient évalué leur état de santé général actuel comme étant supérieur à la moyenne ou excellent, l’anxiété (31 %) et la dépression (38 %) étaient courantes. Il est important de noter que 58 % des répondantes ont signalé des antécédents de harcèlement dans leur sport, le type d’abus le plus courant étant « des commentaires non désirés sur leur corps ou leur apparence ». Le lien entre la santé mentale actuelle et les abus passés doit être étudié plus avant. Le conseil d’un athlète aux débutants dans le sport témoigne de l’importance de la santé mentale :

« La santé mentale requiert autant d’attention que la santé physique. »

Que faire maintenant?

Ces résultats montrent que les parties prenantes du sport de haut niveau féminin devraient prendre en compte divers aspects, tant pendant qu’après la carrière des athlètes, afin de faire preuve de considération et de compassion pour leur santé et leurs objectifs à long terme. Voici quelques suggestions à l’intention des parties prenantes :

Female athletes playing rugbyLa bonne nouvelle est que plus de 80 % des personnes interrogées « recommenceraient » si elles avaient le choix de relancer leur carrière.

Nous voulons nous assurer que les athlètes féminines de haut niveau à la retraite ne doivent pas compter sur le recul pour y voir clair. Au contraire, nous préférons qu’elles disposent de conseils fondés sur des preuves dès le début de leur carrière, afin de donner la priorité à leur santé tout au long de leur vie. Une athlète qui éduque les nouvelles recrues l’a dit intelligemment :

« Je sais que c’est tout ce que vous voulez en ce moment dans la vie, mais il y a tellement de vie après votre carrière de compétiteur. Profitez-en et essayez de garder le sens de l’équilibre. »

Le changement climatique peut avoir un impact profond sur les conditions des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver, influant sur la sécurité et la capacité de performance des athlètes. Les modèles suggèrent que si les émissions mondiales restent sur la trajectoire des deux dernières décennies, il ne restera qu’une seule ville au monde capable d’accueillir les Jeux de manière fiable. Un scénario de faibles émissions aligné sur l’accord de Paris sur le climat est nécessaire pour atténuer l’impact du changement climatique sur les sports d’hiver.

Saviez-vous que 12 % des athlètes qui ont participé aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 ont subi une blessure ? Bien que les taux de blessures soient restés similaires au cours des trois derniers Jeux olympiques d’hiver, les taux d’incidence varient considérablement d’un sport à l’autre. Comprendre les variations spécifiques aux sports en matière de maladies ou de blessures peut contribuer à la prévention et à la planification des soins de santé pendant les Jeux d’hiver.