MELBOURNE, Australie – Le Canada est prêt à se mesurer au reste du monde aux Championnats du monde de natation (25 m) de la FINA qui débuteront mardi à Melbourne, en Australie (lundi après-midi dans les fuseaux horaires canadiens).
Les 17 compétiteurs canadiens — six nageurs et 11 nageuses — se préparent à défendre les couleurs du pays aux mondiaux en petit bassin. L’équipe est arrivée jeudi dans ce haut lieu de la natation et a effectué les derniers préparatifs au Melbourne Sports and Aquatic Centre. Les nageurs ont accès à trois piscines d’entraînement intérieures adjacentes à la piscine extérieure couverte du site de compétition qui a une capacité d’accueil de 3 000 personnes.
« Nous étions impatients d’arriver ici, de nous entraîner et de nous préparer dans l’une des meilleures installations au monde », déclare l’entraîneur-chef Ryan Mallette. « Les Australiens connaissent la natation, alors nous avons hâte de concourir contre les meilleurs au monde devant un public enthousiaste. »
Le Canada a réalisé sa meilleure performance à ce jour aux mondiaux en petit bassin à l’édition 2021 de l’événement. L’équipe canadienne y avait remporté 15 médailles, dont 7 d’or, en six jours de compétition à Abou Dhabi.
Les trois médaillées d’or individuelles du Canada sont de retour dans l’équipe avec, en tête de liste, Maggie Mac Neil qui, l’année dernière, avait remporté le 100 m papillon et le 50 m dos, en signant un record du monde sur cette dernière distance. Les autres championnes canadiennes, Sydney Pickrem (200 m quatre nages individuel) et Tessa Cieplucha (400 m quatre nages individuel), seront également en action. Il en va de même pour la nageuse canadienne la plus décorée de tous les temps aux compétitions de la FINA, Kylie Masse qui a, à son palmarès, 14 médailles récoltées aux championnats mondiaux en petit et en grand bassin. Masse sera en action à son épreuve de prédilection, le 100 m dos, au jour 1.
« C’est formidable de retrouver tout le monde et c’est magnifique ici », affirme Cieplucha, du Markham Aquatic Club, qui en est à sa première visite à Melbourne. « Je me suis entraînée à l’extérieur et j’avais vraiment l’impression de nager dans un stade. C’est excitant de nager ici, et je pense que cela apportera de bonnes choses et de l’énergie à l’équipe. »
Pickrem est de retour dans l’équipe nationale après avoir fait l’impasse sur les Jeux du Commonwealth pour des raisons personnelles, tout comme Yuri Kisil, qui n’avait pas participé aux Jeux pour pouvoir se reposer et se remettre d’une blessure à l’épaule.
« Cette pause m’a été salutaire, et je me sens mentalement revigoré. Je suis impatient de concourir de nouveau », affirme Kisil, qui est retourné au Cascade Swim Club dans sa ville natale de Calgary. « J’espère simplement profiter du processus et de la compétition, voir des courses rapides et gagner en confiance à l’approche des essais (du printemps prochain). »
Katherine Savard, du club CAMO de Montréal, est également une athlète vétérane de l’équipe nationale qui participera à plusieurs épreuves individuelles en plus d’apporter sa contribution aux relais.
Savard a uni ses forces à celles de Mac Neil, de Rebecca Smith et de Kayla Sanchez pour donner une bonne lancée au Canada en remportant l’or au relais 4×100 m libre féminin l’année dernière. Bien que Sanchez ait été libérée, le Canada pourra compter sur Taylor Ruck, qui n’avait pas participé aux championnats de l’an dernier. Ruck, qui avait également renoncé aux Jeux du Commonwealth, a contribué aux trois médailles récoltées par le Canada en relais aux Championnats du monde FINA en grand bassin à Budapest, en Hongrie, cet été.
« C’est une joie de revoir tout le monde. Nous avons toujours une plus petite équipe aux mondiaux en petit bassin, mais je crois que nous avons un bon esprit d’équipe », commente Savard. « Les Australiens sont très forts, mais nous allons faire de notre mieux et je pense que nous avons de bonnes chances d’obtenir des podiums dans les relais. »
Aux 16 vétérans de l’équipe nationale s’ajoute un seul nouveau venu. Il s’agit du natif de Montréal Ilya Kharun, 17 ans, qui s’entraîne avec les Sandpipers du Nevada, une équipe basée à Las Vegas, où il vit avec sa famille. Kharun a établi trois records canadiens en petit bassin à la Coupe du monde de natation FINA à Indianapolis le mois dernier. On s’attend à ce qu’il fasse ses débuts au jour 1 de la compétition au 50 m papillon. Il est également un aspirant au 4×100 m libre masculin.
« C’est super de terminer l’année par les Championnats du monde de natation en petit bassin FINA avec une équipe solide, après avoir pris part aux épreuves de la Coupe du monde de natation en petit bassin cet automne. C’est formidable de pouvoir se mesurer au reste du monde », déclare le directeur de la haute performance John Atkinson, qui joue le rôle de chef de mission et qui apporte de ce fait son soutien au chef d’équipe Iain McDonald, à Mallette et à la gestionnaire d’équipe, Janice Hanan.
« Nous voulons offrir à nos athlètes un environnement optimal pour qu’ils soient en mesure de donner le meilleur d’eux-mêmes. Nous voulons que tous les athlètes avancent jusqu’en finale et soient de la course aux médailles. Ils savent tous pourquoi ils sont ici, car ce sont des professionnels et ils sont concentrés », ajoute Atkinson.
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