Série Rehausser l’excellence : Doug Hamilton : L’émergence du sport de haute performance en Ontario

Pour célébrer le 25e anniversaire de l’Institut canadien du sport de l’Ontario, nous sommes heureux de partager notre histoire et l’impact que l’Institut canadien du sport de l’Ontario a eu sur le système sportif de l’Ontario et du Canada en amenant les gens et les performances au niveau supérieur dans la poursuite de la création de champions. Les histoires seront racontées tout au long de l’année par l’entremise de trois séries d’articles concurrentes : « Rehausser l’excellence », « Amener les gens au niveau supérieur » et « Amener les performances au niveau supérieur ».

Notre premier article provient de notre série Rehausser l’excellence, qui partagera l’histoire de l’Institut canadien du sport de l’Ontario à travers le point de vue de chacun des présidents, anciens et actuels, de notre conseil d’administration. L’article a été rédigé par le célèbre journaliste sportif David Grossman, il retourne jusqu’au tout début, avec notre premier président, Doug Hamilton.

Plus jeune, Douglas Turnbull Hamilton n’avait aucune idée qu’un jour les gens le percevraient comme un bâtisseur, un fondateur et un créateur.

Des hommages puissants, mais louables pour une personne qui jouerait un jour un rôle capital et important dans le développement, la restructuration et l’avenir du sport amateur en Ontario. Sa vision, son leadership et son dévouement, en tant que bénévole dans de nombreuses fonctions du système sportif canadien, auraient également une incidence sur le monde sportif du reste du pays.

Si l’on prend le temps d’examiner les réalisations de Hamilton, un élément commun ressort. Pour lui, faire les choses de la bonne façon a toujours eu une importance particulière. Son attention et sa contribution ont toujours mis en évidence le rêve d’une personne remarquable. Oubliez toute fantaisie, lorsqu’il se met quelque chose en tête, ses idées permettent de créer des choses incomparables, qui prennent rapidement vie.

Pour ce qui est des histoires de réussite, il y en a eu beaucoup dans sa vie et chacune est le résultat d’une mise en œuvre minutieuse. Ses empreintes de triomphe et de prospérité ont été évidentes dans de nombreux secteurs du sport amateur canadien, y compris son poste de président des Jeux d’été 2022 du Canada qui se sont déroulés dans la région de Niagara.

Il y a des années, Hamilton a jeté les bases de ce projet, puis a réalisé ce que certaines personnes croyaient être seulement une liste de souhaits irréalisable. Ce qui était loin d’être vrai. Ils ne connaissaient pas bien Hamilton. Grâce à sa patience, son orientation et sa compréhension, il serait reconnu pour avoir transformé un système sportif brisé en Ontario, en une création dynamique.

Cet accomplissement n’est pas survenu du jour au lendemain, mais c’est son dévouement et sa force dirigeante qui ont créé un parcours de changement; et qui continue à développer la croissance, la détermination et l’optimisme chez les jeunes athlètes. Tout cela a également renforcé la présence du Canada sur la scène sportive internationale.

En tant que personne très modeste et sincère, Hamilton aime reconnaître les efforts des autres. Ce que l’on oublie parfois dans les conversations, c’est son orientation et son engagement réels envers l’excellence. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se passionne à trouver des moyens d’aider les athlètes à réaliser leurs rêves.

Hamilton vise également à accomplir le travail d’une manière qui mène, construit et cible le podium. L’atteinte des objectifs est primordiale pour lui, mais un réseau de spécialistes formés et compétents est également nécessaire pour aider les athlètes. Tout se reflète dans ce qui est mis en place pour atteindre la réussite.

Hamilton peut partager quelques mots modestes lors de discussions sur son rôle d’athlète dominant. Pour référence, il a excellé en athlétisme et en football dans les facultés de l’Université de Toronto. Mais c’est le monde de l’athlétisme qui aurait le plus à lui offrir.

Quelque chose de grand s’est produit lors de sa deuxième année à l’Université Queen’s de Kingston. Son colocataire, Mark Evans (qui a aussi fait les Olympiques), l’a convaincu de ranger les crampons et les chaussures de course et de se joindre à lui pour essayer un nouveau sport à l’université : l’aviron.

Hamilton deviendrait passionné de ce sport. Deux fois, il a été membre des équipes de championnat universitaire de Queen’s. Après avoir remporté une paire de médailles d’or aux Championnats universitaires du monde d’aviron à Milan en 1982, Hamilton a également remporté les honneurs à Kingston avec le titre prestigieux d’athlète amateur exceptionnel de l’année.

« Je n’étais pas assez talentueux pour les Jeux olympiques en athlétisme et j’étais trop petit, et lent, pour le football professionnel », rappelle Hamilton. « L’aviron me convenait davantage et il a fallu peu de temps pour que je tombe en amour avec ce sport. C’était un sport d’équipe qui récompensait le travail acharné et j’aimais ça. »

En 1984, Hamilton faisait partie du quatuor qui a remporté une médaille de bronze en aviron aux Jeux olympiques d’été de Los Angeles. Un an plus tard, le rêve s’est reproduit en Belgique. Encore une fois, en tant que membre d’un quatuor, l’équipe a battu un puissant bateau allemand de l’est pour remporter la première médaille d’or en aviron pour le Canada lors d’un championnat du monde.

« C’était spécial; quelque chose que je n’oublierai jamais », rappelle Hamilton. « Il y a des victoires dans le sport et la vie, mais celle-ci a été énorme pour nous et pour l’aviron au Canada. »

Après cette incroyable victoire, les choses ont changé dans le programme canadien d’aviron. Certains disent que ce changement était loin d’être productif. C’était peu dire. Le sport est passé du succès à l’échec. Hamilton n’était pas content et avait quelques mots à dire. En fait, il a été très critique envers la façon dont les programmes étaient gérés.

N’oubliez pas que Hamilton est maintenant établi à St Catharines, qui possède le plus grand programme d’aviron au pays et qui était également la terre d’accueil de l’équipe nationale et de Henley, l’un des meilleurs parcours d’aviron au monde.

Ayant obtenu son diplôme en droit de l’université Queen’s et une maîtrise à la London School of Economics, un Hamilton frustré a décidé de s’éloigner du programme national d’aviron après les Jeux olympiques de 1988, de retourner à Toronto et de se concentrer sur sa carrière professionnelle en droit environnemental.

Un an plus tard, les choses ont changé après une autre mauvaise performance des rameurs canadiens aux Championnats du monde. Hamilton, alors âgé de 31 ans, a été approché par de nombreux Canadiens en aviron pour aider à améliorer la scène nationale de ce sport.

C’était une occasion d’améliorer les choses. Hamilton ne laisserait pas passer ce défi. Quelque chose de productif remplacerait le sentiment amer que beaucoup ressentaient envers le sport.

Les gens avaient remarqué que Hamilton était plus qu’un athlète talentueux. Il souhaitait améliorer le moral, la performance et permettre au Canada de retrouver la gloire sur la scène internationale.

« Après avoir entendu parler de plusieurs personnes demandant ma participation et mes conseils à la relance du sport, je me suis dit que je pouvais contribuer à bâtir une meilleure plateforme », a déclaré Hamilton, qui a accepté de jouer le rôle de vice-président, Haute performance à Rowing Canada Aviron.

Sa nouvelle tâche était un rôle bénévole au sein du conseil d’administration, axé sur la gestion du programme de l’équipe nationale. Hamilton voulait des actions et des résultats. Impatient, il n’avait pas de temps à perdre. Son objectif : mettre sur pied un programme qui libérerait la voie pour les athlètes.

« Pour construire correctement, il faut parfois démolir en premier », dit-il dans une conversation téléphonique de son domicile à St Catharines, qui se trouve tout près du parcours d’aviron de renommée mondiale Henley, à port Dalhousie. « J’étais convaincu que je pouvais aider à faire une différence auprès des athlètes. J’avais vu ce qui fonctionnait et ce qui ne fonctionnait pas, et je savais comment éliminer les obstacles. »

Et c’est ce qu’il a fait, avec beaucoup de succès. Ce qui en résulterait, serait un système remanié qui permettrait de récolter des médailles, plusieurs, aux Jeux

olympiques d’été de Barcelone en 1992 et d’Atlanta en 1996. Un message avait été envoyé au reste du monde. Le Canada avait remporté plus de médailles en aviron aux Jeux olympiques que n’importe quel autre pays du monde.

En raison du leadership et de l’efficacité de Hamilton, Rowing Canada Aviron l’introniserait à son Temple de la renommée dans la catégorie des bâtisseurs en 2018.

Ce n’était qu’une question de temps avant que ses réalisations et ses triomphes ne lui permettent de franchir une autre étape importante. Laquelle s’est présentée en 1997. Toujours actif dans sa carrière en droit, Hamilton a accepté de soutenir l’Association olympique canadienne afin d’apporter d’autres améliorations. Cette fois-ci, il s’agissait de changements qui toucheraient le système sportif amateur canadien.

« Nous voulions créer un centre pour les sports d’été en Ontario qui donnerait lieu à des installations patrimoniales; quelque chose de semblable à ce que l’Alberta a connu avec les sports d’hiver », rappelle Hamilton, qui est marié à Lynn Polson, ancienne Olympienne canadienne de basketball.

« Nous savions que certains sports n’avaient pas atteint leurs objectifs et, dans l’ensemble, le Canada offrait des performances peu satisfaisantes dans les sports d’été. Il fallait faire quelque chose pour mieux soutenir nos athlètes. »

Hamilton a accepté de mener la bataille. Le temps investi amenait son lot de surprises. Des décisions difficiles devaient être prises. Les choses devaient s’améliorer. Les budgets étaient serrés. Il y aurait une quantité incommensurable de travail, notamment pour aider à faire progresser la soumission de Toronto pour les Jeux olympiques de 2008 et organiser les Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015.

Il était temps de créer le Centre sportif national à Toronto. Le nom évoluerait à celui de Centre canadien multisport de l’Ontario. Puis, avec les nouvelles installations sportives mises au point pour les Jeux panaméricains et parapanaméricains de 2015, le nom changerait de nouveau pour l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO). Quel que soit le nom, l’engagement de l’organisation à soutenir les athlètes et les entraîneurs de haut niveau par l’entremise des sciences du sport, de la médecine du sport et du leadership, alors qu’ils s’efforcent d’atteindre des performances internationales menant au podium est inébranlable.

« C’était de grands rêves à l’époque, ils étaient difficiles à atteindre », a déclaré Hamilton, qui a été reconnu pour ses premières années en aviron et intronisé au Temple de la renommée des sports de Kingston et du district en 2000. « Maintenant, après avoir observé la récente réussite internationale de tant d’athlètes canadiens en sport d’été, je suis très fier de tous nos efforts. »

Dans cette série de l’ICSO, « Rehausser l’excellence » on évoque d’abord Hamilton, un homme qui a lancé de nombreuses idées novatrices dans le cadre de ses responsabilités en tant que président inaugural du conseil d’administration de cette jeune invention sportive.

La vision et la capacité de Hamilton à tirer parti de l’organisation de jeux internationaux pour créer des héritages durables pour les athlètes ontariens et canadiens ont été la clé du développement de l’ICSO.

« En effet, grâce aux Jeux d’été du Canada de 2022, nous avons été de nouveau en mesure de tirer parti d’un événement majeur pour développer davantage d’installations et de programmes pour les générations futures d’athlètes afin qu’ils réalisent leurs rêves », a déclaré Hamilton. « Ces installations comprennent le nouveau centre d’entraînement régional de l’ICSO au Parc des Jeux du Canada à Niagara. »

Après la fin de son mandat en 2010, l’ICSO a continué de tirer profit des connaissances, de la force administrative et du leadership de Chris Rudge, Kathryn Giffen et Ian Gordon, qui ont tous été présidents du conseil d’administration.

Partout au pays, l’ICSO est connu comme un institut sportif de premier plan qui s’efforce d’améliorer les athlètes et leurs performances, ainsi que le travail des entraîneurs, du personnel de soutien, des officiels et des bénévoles. L’objectif a toujours été de fournir des occasions et des installations qui améliorent les athlètes dans la poursuite de leur rêve de devenir champions.

David Grossman est un journaliste chevronné, lauréat de nombreux prix, diffuseur auprès de certains des principaux médias canadiens, notamment le Toronto Star et SPORTSNET 590 THE FAN, et professionnel des relations publiques depuis plus de 50 ans dans le domaine des sports et des relations gouvernementales au Canada.

À propos de l’Institut canadien du sport de l’Ontario

L’Institut canadien du sport de l’Ontario est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la quête de l’excellence en offrant des programmes, des services et un leadership de calibre mondial aux athlètes, aux entraîneurs et aux organismes sportifs nationaux et provinciaux de haut niveau, afin d’améliorer leur capacité à monter sur le podium au niveau international. Notre équipe de praticiens experts fournit des services de sciences et de médecine du sport, des services aux athlètes, de l’entraînement et du leadership technique pour aider les athlètes du Canada à remporter des médailles et renforcer le système sportif au Canada et en Ontario. L’Institut canadien du sport de l’Ontario fait partie du Réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada et travaille en partenariat avec le Comité olympique canadien, le Comité paralympique canadien, À nous le podium et l’Association canadienne des entraîneurs. L’Institut canadien du sport de l’Ontario bénéficie également du soutien de partenaires financiers tels que le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport, ainsi que Sport Canada. www.csiontario.ca/fr

Personne-ressource pour les médias :
Laura Albright
Conseillère principale, Communications et Marketing
Institut canadien du sport de l’Ontario
Tél. : 647 395-7536
Courriel : lalbright@csiontario.ca

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