PARIS — Sebastian Massabie a mis un point d’exclamation sur l’avant-dernière journée de natation aux Jeux paralympiques de Paris 2024.
Massabie a remporté le 50 m libre masculin S4 avec un record du monde de 35,61 vendredi récoltant ainsi la toute première médaille du Canada dans la classe sportive S4. Le Japonais Takayuki Suzuki a terminé deuxième en 36,85, tandis que l’ancien détenteur du record du monde, Ami Omer Dadaon d’Israël a terminé troisième en 37,11. Massabie a retranché 0,64 du record de Dadaon, prenant les devants rapidement et finissant en force.
« Je suis vraiment, vraiment contente, excité et fier de moi », dit le nageur de 19 ans de Surrey, B.-C., qui s’entraine avec l’entraineur-chef Jy Lawrence au club Pacific Sea Wolves.
« Il a très bien géré la pression et il est ressorti avec notre objectif réussi », ajoute Lawrence.
Massabie était dans le couloir central pour la finale après s’être qualifié en première place durant les préliminaires avec des records paralympique et canadien de 36,95. Plus tôt dans la compétition, il a battu ses records canadiens lors des séries et lors des finales aux 100 et 200 libre, terminant cinquième et sixième.
« Aux essais, il a battu tous les records nationaux, mais c’était le matin et il avait vraiment de la difficulté à faire des meilleurs temps en soirée », dit Lawrence. « Ça a été le but depuis le mois de mai de trouver des façons d’être meilleur le soir, faire des meilleurs temps le matin quand même, mais s’ajuster légèrement en soirée. Je dirais qu’on a réussi. »
Massabie est l’une des 10 recrues paralympiques sur l’équipe cette année. Il décrit sa première expérience des Jeux comme étant « vraiment merveilleuse, cinq étoiles, vraiment excellente ».
Deux autres recrues étaient parmi les quatre Canadiens qui nageaient en finales vendredi. Lors du 100 m dos S10, la recrue Katie Cosgriffe a terminé cinquième (1:09,56), tandis que la quadruple paralympienne Aurélie Rivard était huitième (1:11,05) au lendemain de sa victoire au 400 m libre où elle a remporté sa troisième médaille des Jeux et la 13e de sa carrière.
Cosgriffe, détentrice d’une médaille de bronze au 100 m papillon, est mitigée à propos de la course, où elle a terminé seulement 0,12 derrière la Française Emeline Pierre pour le bronze.
« Je voulais juste tout mettre dans la piscine et c’est exactement ce que j’ai fait. Je ne peux pas vraiment contrôler ce que font les autres. Je suis quand même contente de ma course et j’ai tout donné. Ce n’était pas suffisant, mais c’est ça qui est ça », dit la nageuse de 18 ans de Burlington, Ont.
« J’aurais aimé avoir plus. Juste en regardant comment j’ai nagé cette saison, je sais que j’aurais été capable d’être dans le top 3. Ça a été une longue semaine, nous sommes en France depuis longtemps. »
Rivard, qui a décroché l’argent dans l’épreuve il y a trois ans à Tokyo, s’attendait à ce que le niveau de difficulté de la course ait augmenté.
« Je savais en arrivant à la compétition que ça allait être une épreuve difficile parce que la concurrence était plus rapide que dans les éditions précédentes, mais également parce que le 400 était la soirée d’avant. Je savais que je nagerais avec un peu moins d’énergie », dit-elle.
Elle a mis en lumière les accomplissements des recrues telles que Cosgriffe et Massabie alors que les deux prennent leur place sur la scène paralympique.
« Il y avait tellement de recrues sur l’équipe cette année pour la première fois en probablement 10 ans. C’était merveilleux de voir les étoiles dans leurs yeux. Je me voyais beaucoup en eux, lorsque j’étais à mes premiers Jeux aussi. Ils ont tous sous-estimé la foule, ils ne s’y attendaient pas, ils étaient bouche bée et c’était plaisant à voir », dit la nageuse de 28 ans de St-Jean-sur-Richelieu, Qc.
« C’est aussi motivant pour les nageurs plus vieux comme moi de suivre le rythme des plus jeunes. Avec un peu de chance, on leur apporte autant qu’ils nous apportent et je sais que quand on va partir, l’équipe va être entre de bonnes mains. Je suis excitée de les voir s’impliquer dans le sport dans les prochains Jeux. »
Les autres finalistes canadiens vendredi soir étaient le vétéran Alec Elliot, qui a terminé septième au 100 m dos masculin S10 (1:04,85), et la recrue Mary Jibbs, qui est arrivée 8e au 100 m papillon féminin S9 (1:13,60).
L’équipe canadienne de 22 paranageurs arrive au dernier jour de la compétition avec, à ce jour, 11 médailles à Paris (quatre d’or, quatre d’argent, trois de bronze). C’est plus élevé que le nombre total de médailles du Canada aux Paralympiques de Tokyo 2020 (trois d’or, trois d’argent, deux de bronze) et également plus élevé que celui de Rio 2016 (quatre d’or, deux d’argent, deux de bronze).
Pour les résultats complets, consultez https://olympics.com/fr/paris-2024/jeux-paralympiques/calendrier/para-natation?day=6-septembre
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