Montréal, 9 novembre 2025 – Les Canadiens Zachary Mainville et Thomas Warolin ont mis la main sur une médaille de bronze en Nage-no-kata, chez les juniors, lors des Championnats du monde de kata qui ont eu lieu à Paris cette semaine.
Les champions canadiens ont livré toute une performance samedi afin de monter sur la troisième marche du podium et recevoir la seule médaille de l’équipe canadienne à ces mondiaux.
« Nous avons été super bien entourés par les hauts gradés de Judo Québec et ceux de Judo Canada. Nos deux pères étaient aussi derrière nous et ils nous ont bien motivés », a déclaré Thomas Warolin, qui, comme son partenaire, pratique le judo depuis 12 ans et, plus précisément, le kata depuis deux ans.
« Il y a un mois, nous avons gagné un tournoi à Madrid, ce qui nous a encouragés pour Paris. Avant les Championnats du monde, nous étions 13es au classement mondial, mais nous avions quand même de gros espoirs. »
Deuxièmes de leur groupe en phase préliminaire et cinquièmes au total, ils ont élevé leur niveau d’un cran en finale et ont amassé pas moins de 375,5 points.
« Ce n’était pas notre meilleure prestation au premier tour. Nous voulions tellement marquer le coup que nous nous sommes repris et avons fait la meilleure prestation que l’on pouvait en finale, a ajouté Warolin. Nous sommes incroyablement contents d’avoir réussi à monter sur le podium aux côtés de gens qui font du kata depuis longtemps. »
La lutte a été très serrée en finale. Les Sud-Coréens Junyoung Park et Jihoon Jung ont remporté la médaille d’or grâce à leurs 389,5 points, suivis des Iraniens Ali et Mohammadmahdi Sadeghiyan, médaillés d’argent avec 375,5 points, comme les deux Canadiens.
« C’est quand même un peu crève-cœur d’avoir obtenu le même résultat que les vice-champions, mais cette médaille est déjà bien mieux que ce qu’on avait espéré. »
Dans la même épreuve, Isack Berger et Jean-Sébastien Roy ont été stoppés aux qualifications avec 357 points, terminant quatrièmes de leur groupe.
Shane Rooney et Xiao Kang Hu ont formé l’autre duo à avoir pris part à une finale dans la capitale française. Leur parcours a pris au pied du podium en Katame-no-kata après qu’ils aient mérité un pointage de 407,0 en finale, seulement 8 de moins que les médaillés de bronze, les Belges Nicolas et Jean-Philippe Gilon.
Aussi en action dans cette épreuve, Kelly Palmer et Wesley Enns, trois fois médaillés d’or des Championnats canadiens ouverts en mai, pointent au 5e échelon de leur groupe préliminaire avec 379,5 points, tout comme Ludovic Durrieu et Eric De Rome, qui ont cumulé 362,5 points.
Contrairement au Katame-no-kata, Rooney et Hu n’ont pas été en mesure de se qualifier pour la finale en Kime-No-Kata. Le duo s’est plutôt hissé en quatrième place de son groupe avec 472,0 points, à l’instar de Shane Legros et Dan Rusu, qui ont récolté 486,0 points. Mario Pageau et Rémi Grenon-Turcotte ont quant à eux obtenu 465,0 points pour conclure en 7e place dans leur tableau.
Legros et Rusu ont aussi pris part au Ju-No-Kata et se sont classés 11es de leur groupe avec 349,5 points. À l’image de leurs compatriotes, Simon Gauthier-Hansen et Juliette Mireault ont été arrêtés en ronde préliminaire de cette discipline, au 9e rang du groupe 2, à 353,5 points.
De leur côté, Vladimir et Ivan Chitov ont pris le huitième rang de leur groupe en Nage-No-Kata en raison d’une note de 360,0 points.
Finalement, deux duos ont participé au Goshin Jutsu lors de ces Championnats du monde. Celui d’Edward Zupancic et Daniel Bird (468,0) a terminé septième de son groupe et n’a pas accéder à la finale. Scénario similaire pour celui d’Ivan Fournier et Pierre Pelletier, 10e de son tableau à 457,0.
Zupancic et Bird ont également œuvré en Itsutsu Kata, où ils ont fini quatrièmes de leur groupe (137,0), comme John Mallory et Michael Melvin (151,5), tandis que Kelly Palmer et Wesley Enns ont pris le cinquième échelon (149,5).
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Rédigé par Sportcom pour Judo Canada
Renseignements
Patrick Esparbès
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