Cody Fournie est encore un visage relativement nouveau dans le monde de l’athlétisme. C’est seulement au plus fort des mesures de santé publique contre la COVID qu’il a délaissé les compétitions de rugby en fauteuil roulant pour s’adonner à la pratique du para-athlétisme.
Deux années plus tard, voilà que Fournie est déjà devenu champion paralympique du 200 mètres T51 masculin, mardi, à sa toute première course paralympique en carrière.
« C’est vraiment formidable comme sensation. Tout ce que je peux dire, c’est que tout le travail difficile que j’ai fait pour bien me nourrir et m’hydrater a porté ses fruits », a déclaré Fournie.
Se retrouvant devant la plus imposante foule de sa carrière pour une course, il a inscrit le temps le plus rapide de sa vie au 200 mètres, arrêtant le chronomètre à 37,64 secondes.
« Le passage du rugby à la course sur piste s’est bien passé parce que je consacrais déjà pas mal de temps et d’efforts à l’entraînement, ce qui fait que commencer à disputer des courses n’a pas été si difficile que ça puisque j’avais déjà l’habitude de m’entraîner régulièrement, a-t-il indiqué. L’aspect le plus difficile de la course, c’était de comprendre le fonctionnement de ce fauteuil malgré l’absence de muscles du ventre. J’ai dû apprendre à utiliser ma tête pour changer l’orientation du fauteuil, et ç’a pris beaucoup de temps pour l’apprendre. Mais reste que c’est surtout tout ce travail acharné qui a payé. »
L’aventure n’est pas terminée pour Fournie, puisqu’il disputera le 100 m T51 masculin plus tard cette semaine. C’est dans cette épreuve qu’il a remporté la médaille d’argent, le printemps dernier, aux Championnats du monde de para-athlétisme.
Papaconstantinou file vers la quatrième place
Marissa Papaconstantinou a fini quatrième du 200 mètres T64 féminin avec un temps de 27,30 secondes.
« J’ai eu un départ solide. J’ai été rapide dans le virage. Je me sentais bien à l’approche de la dernière ligne. Je pense que je me suis crispée à mi-chemin dans la dernière ligne droite, surtout quand quelques-unes de mes adversaires ont commencé à gagner du terrain sur moi, a-t-elle affirmé. J’espérais réaliser un record personnel aujourd’hui, mais, bien honnêtement, j’ai donné tout ce que j’avais. Quatrième, ce n’est pas idéal – je n’aime vraiment pas ça, en fait. Mais même si j’avais réussi une marque personnelle aujourd’hui, ça n’aurait pas suffi. Les autres coureuses vont vraiment très vite et je dois trouver le moyen de garder le rythme avec elles. »
Papaconstantinou a décroché sa place en finale en vertu d’un temps de 27,47 secondes, ce qui lui a valu de remporter sa vague.
« Je voulais tout simplement y aller d’une première course solide ici au Stade de France, a-t-elle déclaré après cette course. J’avais besoin de commencer en force. Je voulais mettre certaines choses à exécution pour me qualifier pour la finale. Nous n’avions pas disputé de course depuis un mois environ, alors c’était bien de pouvoir retrouver mes sensations. Je me suis beaucoup détendue dans les 50 derniers mètres, alors je suis convaincue que j’ai un record personnel en moi pour la course de ce soir. On verra ce que ça donne. »
Haase fonce vers la quatrième place
La première journée de compétition de Sheriauna Haase aux Jeux paralympiques a pris fin avec une quatrième place en finale du 100 mètres T47 féminin, en vertu d’un temps de 12,53 secondes. C’est là une belle réalisation pour une coureuse qui était classée sixième avant l’épreuve.
« Cette finale était très palpitante, fertile en émotions. Je suis heureuse d’avoir exécuté de la façon que je le voulais et que suis restée calme. J’ai obtenu la place que je croyais avoir dans la poche. Pourquoi ne pas être fière de ça, a indiqué Haaase. J’ai entendu tout le monde crier et c’était tellement chaleureux en même temps. »
Haase a pris la deuxième place de sa demi-finale, plus tôt de la journée, alors qu’elle a inscrit son meilleur temps cette saison, soit 12,47 secondes.
« Ma course a été plutôt éprouvante. Ce qui m’a vraiment aidée à composer avec les spectateurs et la pression de la compétition dans son ensemble, c’est de pouvoir m’installer dans le bloc de départ, prendre un instant pour moi, sans me soucier du temps que ça prenait et juste à prier, et ensuite aller de l’avant avec la course, a-t-elle indiqué. Je suis venue vraiment près de ma marque personnelle, alors je pense que j’en ai encore dans le réservoir en vue de la finale. »
Gingras bataille pour finir cinquième
Zachary Gingras a terminé cinquième de la finale du 400 mètres T38 masculin avec un temps de 50,63 secondes, son meilleur chrono cette saison.
Il a connu un bon départ, tenant le rythme avec le meneur et éventuel gagnant Jaydin Blackwell. Au moment où le peloton se trouvait dans le dernier virage, Gingras n’a pas réussi à s’accrocher à son rang, franchissant la ligne d’arrivée en cinquième place à force de cran et de détermination, ce qui lui a valu d’inscrire le deuxième meilleur temps de sa carrière.
« C’était là ma course la mieux exécutée depuis un bon moment. Même comparé aux Mondiaux de l’an dernier, c’était en plein comme ça que je voulais que ça se déroule. Je ne l’avais pas en fin de course, comparativement aux autres coureurs. Je dois leur donner crédit. Il va tout simplement falloir que je travaille plus fort l’an prochain, a dit Gingras. C’était ma première expérience dans le stade, mais c’était irréel. C’était cool comme expérience, surtout avec mes parents qui étaient dans les gradins. »
Cette épreuve étant maintenant terminée, Gingras se tournera maintenant vers le relais universel 4×100 mètres.
Borgella se blesse
Bianca Borgella a vu sa finale T13 chez les femmes se terminer avant la fin, quelques mètres seulement après avoir pris le départ. Elle a subi une blessure à la jambe et n’a pas été en mesure de terminer la course. Elle doit maintenant subir des examens médicaux.
Pendant la séance en matinée, Borgella a affiché un temps de 12,15 secondes en route vers la deuxième place dans sa demi-finale, ce qui lui a permis de se qualifier pour la finale.
Demain à Paris 2024
Après une aussi grosse journée sur la piste, une petite pause est toujours la bienvenue. C’est peut-être pourquoi l’horaire d’Équipe Canada, mercredi, ressemble à une sorte de demi-journée de congé.
Cela dit, trois autres finales auront lieu pendant la séance matinale de demain, toutes dans des épreuves de lancer. N’oubliez pas régler l’alarme pour votre réveil, préparez-vous du café et regardez Charlotte Bolton (lancer du disque F41 féminin), le champion paralympique en titre Greg Stewart (lancer du poids F46 masculin) et Katie Pegg (lancer du F46 féminin) aspirer à des médailles avant même que vous ayez à vous habiller pour le travail ou l’école.
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