Les deux Canadiens défaits par des médaillés
Montréal, 24 mars 2025 – Les Canadiens en action sur les tatamis de la Coupe du monde de parajudo de Tbilissi ont tous perdu contre des adversaires qui sont montés sur le podium, lundi, en Géorgie. Justin Karn (-70 kg J2) et Eitel Houedakar (-81 kg J1) ont les deux remis une fiche de 0-2 au terme de la compétition.
Karn, vétéran de l’équipe canadienne, a d’abord baissé pavillon contre l’Algérien Ishak Ouldkouider, qui l’a emporté par ippon. Une victoire qui lui pavera le chemin vers la troisième marche du podium.
L’Ontarien et Montréalais d’adoption a eu droit à une deuxième chance au repêchage, mais il a perdu aux mains du Britannique Miles Soloman.
« L’Algérien a réussi à l’immobiliser à la fin. C’était une bonne pointure pour Justin et ça lui a permis de réévaluer le niveau où il est actuellement, car avec les changements de catégorie en vue des Jeux paralympiques de Los Angeles, il est passé des moins de 60 kg aux moins de 70 kg. Physiquement, ça lui demande beaucoup plus », a commenté Franck Moussima, coordinateur et entraîneur de l’équipe canadienne, en direct de la capitale géorgienne.
« Nous avons maintenant une idée claire de ce qui sera à travailler », a poursuivi Moussima à propos de celui qui s’était classé septième aux Jeux paralympiques de Londres, en 2012, dans la catégorie des moins de 60 kg.
Pour sa part, Eitel Houedakar a été défait par le Turc Gokce Yazuv qui terminera la journée avec la médaille d’argent. En finale pour la médaille d’or, le tombeur du Canadien s’est incliné par ippon contre le favori local, le Géorgien Saba Bagdavadze.
Au repêchage, le Montréalais était opposé au Kazakh Bauyrzhan Arstanbekoz, qui a poursuivi sa route à la suite d’une victoire par ippon.
« Eitel est un nouveau venu sur la scène internationale. Il a beaucoup, beaucoup de potentiel, mais pas beaucoup d’expérience en compétition, alors ça va venir. Il commence à prendre ses marques et c’est le début du cycle paralympique », a précisé l’entraîneur à propos de son protégé de 23 ans.
« Eitel est quand même parti sans complexe. Il s’est bien défendu, mais à un moment, il n’a pas pu éviter une attaque. »
Moussima s’est dit encouragé de voir que l’athlète a soif de victoires et d’apprentissages.
« Il est à sa place dans cette catégorie-là. Il a une bonne attitude et il commence les combats avec l’objectif de gagner et d’attaquer, sans être défensif pour éviter le pire. Ça nous donne une bonne idée de ce qu’il vaut sur le plan mental et ça nous rassure pour la suite », a-t-il conclu.
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Patrick Esparbès
Directeur général adjoint
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