Cody Fournie est toujours invaincu aux Jeux paralympiques. La preuve : les deux médailles d’or qu’il ramènera au Canada à la suite de la performance dominante qui lui a permis de remporter et d’établir un record dans l’épreuve du 100 mètres T51 masculin.
« C’est toute une sensation de remporter deux médailles d’or aux Jeux paralympiques. Je vais retenir tout ce que j’ai appris à cette compétition et l’appliquer à mon programme d’entraînement à la maison », a indiqué Fournie.
Le pistolet de départ s’est fait entendre. Fournie a puisé dans ses ressources pour y aller d’un départ exceptionnel. Après quelques mètres, son avance semblait déjà insurmontable.
Fournie a accru son avance en première moitié de course et il a filé vers une place dans l’histoire, établissant un nouveau temps record paralympique s’élevant à 19,63 secondes.
Il avait disputé sa première course paralympique il y a quelques jours seulement, Fournie remportant alors le 200 mètres T51 masculin.
« C’est sûr qu’il y a encore place à amélioration, mais je vais attendre d’en discuter avec mon entraîneur au moment de regarder le matériel vidéo », a-t-il affirmé.
La présence de Fournie sur la première marche du podium faisait en sorte que c’était la quatrième journée de suite qu’un Canadien remportait l’or en para-athlétisme. Après la première médaille d’or de Fournie, mardi, Greg Stewart l’a emporté au lancer du poids F46, mercredi, puis Brent Lakatos s’est imposé au 800 mètres T53, hier.
Zesseu rafle une émotive médaille d’argent
La chair de poule. Des frissons. Des larmes. Jesse Zesseu nous a fait vivre toutes sortes d’émotions ce matin.
La performance qui lui a valu la médaille d’argent à Paris est la plus belle des histoires de rédemption.
Une fois son dernier lancer complété, qui s’avérait aussi son meilleur de la journée, Zesseu a été envahi par l’émotion. Il est allé à la rencontre de sa famille et de ses entraîneurs, si bien que plusieurs Canadiens dans les gradins du Stade de France ont vite eu les larmes aux yeux (et bien d’autres encore si on compte les partisans qui regardaient la compétition à la maison).
« J’étais ici l’an dernier aux Championnats du monde, exactement dans la même ville, à Paris. J’ai commis une triple faute, c’était le pire moment de ma vie et j’avais pleuré. J’ai encore pleuré maintenant à Paris, mais pour d’autres raisons, pour de bonnes raisons, a déclaré Zesseu. Je ne trouve pas les mots. C’est tout simplement incroyable. C’est incroyable de ressentir ce que je ressens et d’être ici. La foule était malade. »
Un peu plus d’un an plus tard, Zesseu est monté sur la deuxième marche du podium paralympique, ce qui illustre à quel point il a franchi une étape monumentale dans le cadre de son parcours sportif.
« Ce n’est que le début, pas vrai ? Ce sont mes premiers Jeux paralympiques. Il y a trois ans, je ne savais même pas ce que c’était le parasport. J’ai 25 ans, je sais que j’ai beaucoup de chemin à faire, surtout qu’il s’agit des lancers. Ce sont des gars qui ont 20 ans de plus et qui continuent en force. J’ai hâte de voir ce que l’avenir me réserve, même si je vais savourer le moment présent et savourer ceci. », a-t-il ajouté.
La chair de poule. Des frissons. Des larmes. Encore.
Bouchard rate le podium de peu
Anthony Bouchard a fini quatrième de la finale du 100 mètres T52 masculin, vendredi, affichant un temps de 17,55 secondes.
« J’ai fait ce que j’avais à faire. Je n’ai pas laissé les coureurs dans les couloirs à côté de moi me sortir de ma course et ça m’a permis de terminer quatrième, alors je suis plutôt content du résultat », a-t-il déclaré.
Cette course était la dernière de la compétition pour Bouchard, lui qui en était à ses premiers Jeux paralympiques. Il avait pris la sixième place de la finale du 400 mètres T52 masculin, plus tôt cette semaine. Comme bien des athlètes qui étaient de la partie à Paris cette année, Bouchard a profité de la possibilité de concourir devant sa famille et ses amis.
« C’était pas mal cool. Au début, je ne voulais pas qu’ils viennent parce que ça représentait beaucoup d’argent et tout ça, mais je suis content qu’ils soient venus quand même, a-t-il dit. C’était formidable. »
Papaconstantinou travaille fort dans sa finale
Marissa Papaconstantinou a fini septième de la finale du 100 mètres T64 féminin, inscrivant un temps de 13,25 secondes au cours d’une course où les trois places sur le podium sont allées à des athlètes des Pays-Bas.
« Ce balayage des Néerlandaises n’est pas surprenant. Elles sont allées vite tout au long de l’année et elles repoussent leurs limites chaque jour, a-t-elle noté. Bien honnêtement, je ne peux pas m’en faire avec ça parce que c’est quelque chose qui rend notre sport meilleur et qui nous rend meilleures en tant qu’athlètes. Alors le simple fait d’être en piste et d’avoir fait de mon mieux est quelque chose dont je peux être fière. »
Les Jeux paralympiques sont maintenant terminés pour Papaconstantinou, mais vous n’aurez pas à attendre longtemps pour la voir concourir à nouveau. Elle et les autres sprinteuses T64 prendront part à la Finale de la Diamond League la fin de semaine prochaine à Bruxelles, en Belgique.
Une dure journée pour Foessel
Renee Foessel n’a pas connu la meilleure des journées dans le cercle des lancers du disque. Après avoir réalisé un bon premier lancer de 34,40 mètres, Foessel a commis une faute à ses quatre lancers suivants. Elle a inscrit une marque de 29,75 mètres à sa dernière tentative, ce qui lui a valu la sixième place de la finale du lancer du disque F38 féminin.
« Dès le moment où je suis entrée dans le stade, j’ai été enveloppée par l’ambiance. Je n’avais jamais ressenti ça avant. Et en plus, j’entends encore les sons de la foule et de tous les Canadiens dans les gradins, a indiqué Foessel. Mais même si je n’ai pas lancé comme je voulais et que je n’ai pas connu la journée que je voulais, je suis contente d’avoir réussi à retrouver mon calme au travers tout ça.
« J’ai l’habitude de me dire que c’est une période de quatre ans, nous nous rendons jusqu’ici et après, nous verrons bien ce qui arrivera. Mais en ce moment, je suis déjà affamée et je veux continuer d’avancer », a-t-elle dit.
Smeenk sera là demain
Austin Smeenk a décroché sa place dans la finale du 800 mètres T34 qui aura lieu demain en vertu de la deuxième place qu’il a obtenue dans sa vague avec un temps de 1:44,92.
« Ç’a été une bonne course, un bon départ. J’en ai fait assez aujourd’hui pour pouvoir revenir demain. Je suis emballé d’avoir l’occasion de tout donner demain et d’essayer d’accéder au sommet du podium », a déclaré Smeenk.
Sa stratégie, qui consistait à finir dans le top 3 de sa vague pour se qualifier pour la finale, reposait sur la nécessité de placer devant en début de course. C’est ce qu’il a fait à la perfection.
« Ce plan d’aller se mettre devant était un des quatre ou cinq plans que j’avais en tête, mais ils finissaient tous par une place parmi les trois premiers. Réussir à finir dans les trois premiers était la tâche que je devais accomplir, et je l’ai réalisée avec le minimum d’effort possible », a-t-il souligné.
Austin Smeenk disputera la finale en tant que détenteur en titre du record du monde T34 (1:35,59), qu’il a établi au mois de juin dernier, à Paris aussi.
Tableau des médailles
Les para-athlètes canadiens ont remporté sept médailles aux Jeux paralympiques de Paris 2024, soit quatre d’or, deux d’argent et une de bronze :
OR – Cody Fournie, 100 m T51
OR – Cody Fournie, 200 m T51
OR – Brent Lakatos, 800 m T53
OR – Greg Stewart, Lancer du poids F46
ARGENT – Brent Lakatos, 400 m T53
ARGENT – Jesse Zesseu, Disque F37
BRONZE – Austin Smeenk, 100 m T34
Demain à Paris 2024
Une autre journée. C’est tout ce qu’il reste à faire à notre aventure en para-athlétisme au Stade de France.
Mais quelle journée ce sera.
Nate Riech sera de la course où il est le champion paralympique en titre et deux fois champion du monde (1500 mètres T38).
Austin Smeenk disputera la course dans l’épreuve où il est le détenteur du record du monde (800 mètres T34).
Sheriauna Haase sera de la partie en matinée dans les qualifications du 200 mètres T47 féminin, dans l’espoir d’aspirer à une médaille plus tard en soirée.
Noah Vucsics sera le dernier Canadien à se retrouver en piste à Paris, alors qu’il fera ses débuts paralympiques en finale du saut en longueur T20 masculin.
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