Utilisez des guillemets pour trouver les documents qui contiennent l'expression exacte : "aérodynamique ET essais"

TORONTO – Summer McIntosh continue de réécrire le livre des records aux Essais canadiens de natation Bell 2023.

Après être devenue la nageuse la plus rapide de l’histoire au 400 m libre lors de la soirée d’ouverture, la Torontoise de 16 ans est passée tout près de répéter l’exploit au 200 m QNI avec un temps de 2:06,89. Devant un public enthousiaste au centre panaméricain de Toronto, elle a manqué de peu son deuxième record du monde sénior en trois jours, se rapprochant du 2:06,12 réalisés en 2015 par la Hongroise Katinka Hosszu.

Le temps de McIntosh fait d’elle la quatrième nageuse plus rapide de l’histoire. Elle a tout de même abaissé son propre record du monde junior et canadien de 2:08,08, établit plus tôt ce mois-ci lors de la Pro Swim Series en Floride.

« Non, pas du tout », a déclaré McIntosh, lorsqu’on lui a demandé si elle avait envisagé de s’attaquer au record du monde du 200 m QNI. « Je ne me suis jamais vraiment concentrée sur les records. C’est bon de savoir que je m’en rapproche. Mais tant que je continue à travailler et à m’améliorer, techniquement et en termes de temps, c’est ce qui est vraiment important pour moi. »

« Je pense que le 200 m QNI est une course pour laquelle j’ai encore beaucoup à apprendre parce que je n’ai pas beaucoup d’expérience au niveau international », a ajouté McIntosh, qui a remporté l’or dans cette épreuve lors des Jeux du Commonwealth de l’été dernier en Angleterre. « J’ai donc encore beaucoup à apprendre et il y a beaucoup de place pour l’amélioration. »

Le produit du Etobicoke Swim Club, qui s’entraine avec les Sarasota Sharks en Floride, a déclaré que son record du monde du 400 libre a été « un très grand choc sur mon système ».

« Je pense que ce que je commence à apprendre, c’est comment fermer mon esprit en dehors de la piscine et essayer de me calmer parce que j’avais encore quatre courses à faire à ce moment-là. »

« J’apprends à me détendre le plus possible lorsque je suis à la maison et loin de la piscine. »

La double olympienne Sydney Pickrem a également atteint la norme de qualification dans le 200 m QNI féminin, égalant son meilleur temps personnel de 2:08,61 pour prendre la deuxième place.

Question de ne pas être en reste, Finlay Knox, d’Okotoks, en Alberta, a battu son propre record canadien au 200 IM masculin avec un temps de qualification de 1:57,26. Le nageur de 24 ans avait remporté les Essais de l’an dernier en 1:57,50.

« Évidemment, aux Essais, nous aimerions nager vite, mais l’objectif est de faire partie de l’équipe. Une fois que nous sommes dans l’équipe, nous nous concentrons sur l’été », a déclaré l’olympien de Tokyo, qui s’entraine au Centre de haute performance – Ontario. « J’étais peut-être un peu nerveux avant la course, mais je voulais m’assurer que ma nage nous permettrait de faire partie de l’équipe et de continuer ensuite.

« Je me suis beaucoup concentré sur d’autres épreuves et sur la façon d’aider mon QNI. J’ai l’impression que je n’étais pas tout à fait connecté aujourd’hui, mais à chaque fois que nous plongeons dans la piscine, nous apprenons quelque chose et j’espère que nous pourrons construire à partir de cela. »

De leur côté, les olympiens Josh Liendo et Maggie Mac Neil ont tous deux atteint un standard de World Aquatics pour la deuxième soirée consécutive, s’imposant dans les finales du 50 libre après avoir remporté les titres du 100 papillon mercredi.

Liendo, âgé de 20 ans et originaire de Markham, en Ontario, a remporté la course masculine en 21,80, le temps le plus rapide au monde cette année. Il avait également réalisé le meilleur temps de la saison 24 heures plus tôt au 100 papillon.

« J’essaie simplement d’aller vite. C’est à peu près à cela que ça se résume », a dit Liendo, qui a établi le record canadien de 21,61 aux championnats du monde de 2022, où il a terminé cinquième. « Je ne fais que courir et je me prépare évidemment pour l’été. Je me sens bien et je me sens rapide. »

Mac Neil, de London, en Ontario, a remporté l’épreuve féminine en 24,79, retranchant près d’une demi-seconde à son record personnel précédent de 25,21. 

« L’objectif était sans aucun doute de passer sous la barre des 25 secondes ce soir et j’en suis très heureuse », a déclaré l’athlète de 23 ans. « Le 50 libre est toujours une épreuve amusante pour moi. Je suis vraiment contente de ce temps. »

Au 100 brasse féminin, Sophie Angus a été de nouveau couronnée championne des Essais en 1:07,68. Âgée de 24 ans, elle a fait ses débuts aux mondiaux en juin dernier à Budapest et, quelques semaines plus tard, a remporté une médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth dans le cadre du relais quatre nages à Birmingham.

« L’objectif était de revenir dans l’équipe et je suis vraiment heureuse d’avoir touché le mur en premier », a déclaré Angus, qui a rejoint le CHP-Ontario pour continuer à nager après sa carrière dans la NCAA. « Je ne suis pas totalement ravie du temps, mais à la fin de la journée, l’important est d’arriver la première, alors j’ai fait le travail aujourd’hui. »

« Je pense qu’en me joignant au centre, j’ai travaillé sur la puissance et j’ai changé un peu ma technique. J’apprécie vraiment courir et je pense que ce petit changement de mentalité m’a vraiment aidée. »

Au 100 brasse masculin, James Dergousoff, de Christina Lake, en Colombie-Britannique, a également été couronné pour la deuxième année consécutive, mais n’a pas réussi à atteindre la norme de qualification individuelle. Il devra attendre l’annonce de l’équipe de dimanche pour savoir s’il se qualifie pour le relais quatre nages.

« Scott Talbot, mon nouvel entraineur, m’a vraiment mis dans un bon état d’esprit en arrivant aujourd’hui », a déclaré Dergousoff, qui s’entraine au CHP-Vancouver. « Nous écoutions de la musique symphonique sur le chemin. Je suis un grand fan de Pink Floyd, alors ça m’a aidé à rester un peu détendu. Après l’échauffement, je me suis dit “Scott, je suis assez nerveux”. Il m’a dit “C’est une bonne chose, contrôle ta nervosité, utilise-la sur les cinq derniers mètres”. Et c’est ce que j’ai fait. »

Dans les courses du programme paralympique, Danielle Dorris, de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a remporté le 50 papillon multicatégories féminin en 34,38 secondes. Son temps est inférieur à la norme de qualification nécessaire pour les championnats du monde de paranatation de cet été, mais loin du record du monde de 32,99 qu’elle a établi aux Jeux paralympiques de Tokyo.

« J’espérais un peu mieux, mais dans l’ensemble, je ne suis pas contrariée », a déclaré Dorris, qui s’entraine avec le Club de natation Bleu er Or et qui a également remporté l’or au 50 papillon S7 aux mondiaux de l’été dernier à Madère, au Portugal. « Je suis sur la bonne voie pour atteindre mes objectifs. »

Aurélie Rivard, qui s’entraine avec le CNQ à Québec, a remporté le 100 libre multicatégories féminin grâce à un temps de qualification de 1:02,04.

« C’est seulement ma deuxième compétition de la saison depuis les Jeux du Commonwealth », a déclaré Rivard, championne paralympique et du monde qui a établi le record mondial S10 en 58,14 à Tokyo. « Je suis encore en train de travailler sur des choses et de voir où j’en suis et ce sur quoi je dois travailler. »

La paralympienne Shelby Newkirk, des Saskatoon Lasers, a pris la deuxième place en 1:14,52, abaissant son propre record canadien du 100 libre S6 pour atteindre la norme de qualification.

Les gagnants multicatégories qui n’ont pas nagé en dessous du temps de qualification requis comprennent Tyson Jacob, un athlète S5 de Granby, au Québec, au 50 papillon masculin (54,52), et Philippe Vachon, un nageur S8 de Trois-Rivières, au Québec, au 100 libre masculin (1:02,22).

Également au 100 libre multicatégories masculin, Reid Maxwell d’Edmonton a établi un record national S9 de 1:01,19 pour terminer cinquième. 

Les Essais de natation Bell, d’une durée de six jours, se déroulent jusqu’à dimanche au CSPT, les préliminaires débutant chaque jour à 9 h 30 et les finales à 18 h.

Au total, 623 athlètes de 148 clubs de partout au pays sont en action pour tenter d’obtenir une place au sein des équipes nationales de cet été. Les équipes sélectionnées cette semaine sont :

  • Championnats de World Aquatics, 14 au 30 juillet à Fukuoka, Japon
  • Championnats de World Para Swimming, 31 juillet au 6 août à Manchester, Angleterre
  • Championnats juniors de World Aquatics, 4 au 9 septembre à Netanya, Israël
  • Jeux panaméricains, 23 octobre au 5 novembre à Santiago, Chili

Toutes les séances sont retransmises en direct gratuitement sur les plateformes numériques de CBC Sports via le service de diffusion CBC Gem sur cbcsports.ca et l’appli CBC Sports pour les appareils iOS et Android.

Pour toutes les informations sur l’événement, y compris les résultats en direct, visitez :
https://www.swimming.ca/fr/evenements-resultats/evenements/essais-canadiens-de-natation-bell-2023/

Des billets sont encore disponibles, tant en admission générale qu’en places réservées, ici : https://www.ticketmaster.ca/swimming-canada-natation-canada-tickets/artist/2708444.

REMARQUE : L’équipe des championnats de World Aquatics sera dévoilée dimanche soir… Les équipes des championnats juniors de World Aquatics et des Jeux panaméricains seront annoncées la semaine prochaine… L’équipe des championnats de World Para Swimming sera annoncée à une date ultérieure

Nathan White
Senior Manager, Communications
Gestionnaire supérieur des communications
Swimming Canada Natation
t.      613 260 1348 Ext 2002
m.    613 866 7946