Amener les gens et les performances au niveau supérieur pour Beijing 2022: La série
Chapitre 2 : Megan et Bruce Oldham
Avec les derniers préparatifs pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2022 à Beijing, l’ICSO présente une nouvelle série d’articles soulignant comment nous offrons le meilleur soutien en matière de sciences du sport, de médecine du sport et de parcours aux partenaires olympiques et paralympiques. La série met l’accent sur la façon dont l’ICSO et ses partenaires sportifs (#ONPEUT) travaillent ensemble pour aider les athlètes, les entraîneurs et le personnel de soutien olympiques et paralympiques à surmonter l’adversité, à s’adapter et à atteindre leur potentiel de monter sur le podium. Au cours des deux dernières années, le personnel de l’ICSO a fait preuve de détermination et a trouvé des moyens novateurs d’offrir les meilleurs programmes et services en toute sécurité; nous avons ainsi amené les gens et les performances au niveau supérieur pour #CréerDesChampions. Parce que #ONPEUT.
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Par David Grossman
Quand on grandit au pays du ski, où la neige abonde et la beauté de la nature émerveille, il arrive souvent qu’on s’adonne à ce très populaire loisir.
Megan Oldham et son frère Bruce le savent bien.
Il y a quelque temps, ils ont eu une conversation sur l’éthos du ski d’hiver. Cette brève conversation les a amenés à poursuivre le dialogue, et il s’agissait peut-être là du début de quelque chose de gros, voire de phénoménal.
Le ski d’hiver est une activité physique qui, selon les archéologues, est présente depuis toujours. Les gens utilisaient auparavant des skis pour traverser les marais et les milieux humides par mauvais temps. Mais le ski a pris une tout autre dimension pour la famille Oldham.
Les discussions entre frères et sœurs peuvent souvent tourner en contestation, en rivalité et même en conflit. Ce n’est toutefois pas le cas ici. Au contraire, il s’est avéré très judicieux pour Megan d’écouter les suggestions de son grand frère.
Comme le dit si bien le dicton, rien n’arrive pour rien.
Quand elle était jeune, Megan se consacrait au patinage artistique et à la gymnastique. Elle a relégué ces activités à l’arrière-plan quand elle a constaté le succès et le bonheur que son frère récoltait sur les pentes. Chacun a une histoire à raconter à propos d’une chose qui lui tient à cœur, et ces deux jeunes ne font pas exception.
Megan s’est initiée au ski alpin dès l’âge de cinq ans. Elle affirme que c’est Bruce qui a fait naître en elle l’idée de s’élancer sur les pentes du mont St. Louis Moonstone, à environ une heure au nord de Toronto, une station de ski que les membres de la famille ont souvent visitée.
Ils étaient alors loin de se douter que les provocations positives de Bruce permettraient à sa sœur de vivre des moments inoubliables.
« [Bruce] croyait que j’aimerais le ski acrobatique parce qu’il savait que j’aimais beaucoup sauter et tournoyer dans les autres sports que je faisais », se souvient Megan, qui était aussi athlète multisports à l’école secondaire Parry Sound.
L’excitation, de pair avec les encouragements qu’ils se donnaient l’un l’autre, a fini par faire effet.
C’est seulement à son quinzième anniversaire que Megan a vraiment eu la piqûre pour ce sport, pour lequel elle a d’ailleurs dû adopter un tout nouveau vocabulaire, comme « bosses », « sauts aériens », « halfpipes » et « slopestyle ».
Megan s’est rapidement rendu compte que le sport qu’elle aimait tant était une discipline aux Jeux olympiques d’hiver. Puisqu’elle vivait déjà de nombreux changements et que l’intensité et l’impact étaient à portée de main, elle a décidé de ne pas se complaire dans la médiocrité ni de risquer l’indifférence.
Il n’y avait pas de limites, de contraintes, ni d’excuses.
« J’apprenais de nouveaux trucs et j’aimais énormément le slopestyle », ajoute Megan, qui a fait sa première saison au Timber Tour de l’Ontario en 2017. « Je voyais bien que mon frère était épaté, tellement impressionné qu’il est arrivé à me convaincre d’essayer quelque chose. Et ça a très bien fonctionné. »
Megan se souvient d’avoir eu quelques doutes, mais il n’a jamais été question de revenir en arrière.
« Au début, j’étais intimidée. Je voyais toutes ces grandes personnes essayer et tomber », explique-t-elle. « En plus, je ne me trouvais pas très bonne. Mais j’avais toujours ce désir de continuer d’apprendre. J’ai suivi les traces de mon frère, et c’est ce qui m’a donné la passion et l’adrénaline nécessaires pour continuer. »
Megan et Bruce ont toujours eu la chance d’être soutenus par leurs parents, Bonnie et Howard. Ils sont tous deux ravis de l’intérêt, de l’enthousiasme et du succès de leurs enfants.
Megan affirme qu’elle n’avait pas du tout vu venir ce qui l’attendait dans les prochaines semaines et les prochains mois.
« Je suis maintenant une personne très compétitive, j’ai de l’expérience sur les pentes, j’ai participé à des événements majeurs et j’aime vraiment représenter le Canada », souligne Megan qui, avec Bruce, reçoit du soutien en sciences du sport et médecine du sport de l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) sous forme de préparation physique et de services thérapeutiques.
« Chaque fois que je compétitionne, je vise à faire du mieux que je peux et à en tirer de la fierté et une envie de m’améliorer. »
En 2018, les compétitions se sont très bien déroulées pour Megan en Italie et en Californie. Elle a disputé et remporté son premier championnat NorAm en mars cette année-là. En 2019, elle s’est classée en première place lors d’un événement en Suisse.
Au cours des dernières années, malgré la pandémie, elle s’est également classée parmi les trois premières au Big Air de Norvège, au Big Air des X-Games d’Aspen et au Championnat du monde de ski acrobatique. Dans sa maison, un assortiment de médailles, de statues et d’autres prix trône dans une armoire.
Maintenant que Megan Oldham s’est qualifiée pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver en Chine, elle affirme qu’elle y croira seulement lorsqu’elle sera au parc de neige de Genting dans la zone de Zhangjiakou et au Big Air Shougang à Beijing. Les événements sont prévus entre le 3 et le 19 février.
Meilleur athlète canadien ne faisant pas partie de l’équipe nationale, Bruce ne participera pas aux compétitions en Chine. Toutefois, il y a de nombreuses façons d’être récompensé, y compris se classer parmi les cinq premiers dans plusieurs compétitions. Il est aussi le plus grand admirateur de Megan, et c’est ce qui l’a motivé à faire en sorte que sa sœur se sente bien par rapport à son sport.
« Ce n’est pas pour tout de suite, mais j’espère y être dans les prochaines années », indique Bruce, qui figure actuellement parmi les cinq meilleurs du circuit de la Coupe nord-américaine et qui se prépare en vue des Jeux olympiques d’hiver de 2026 en Italie.
« J’ai vu dès le début que ma sœur était douée, même meilleure que moi. Et après l’avoir vue faire des double flips, j’ai su qu’elle ferait des exploits. Je suis très fier d’elle et, maintenant, elle me pousse à compétitionner à un niveau très élevé. Mon objectif est de finir par la rattraper et d’obtenir d’autres médailles. »
Heather Ross McManus, directrice de la haute performance pour Freestyle Ontario, se souvient d’avoir entendu parler des antécédents acrobatiques de Megan, d’avoir vu son entraînement au Québec et d’avoir su qu’elle avait les qualités d’une athlète de haut calibre.
« [Megan] a été nommée dans l’équipe nationale avant d’être sélectionnée dans l’équipe de l’Ontario. C’est dire à quel point elle était bonne », explique Mme Ross McManus, ancienne athlète de calibre international qui a participé aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004 comme membre de l’équipe nationale canadienne de trampoline. « Elle a dépassé les autres en raison de son talent et de son travail acharné. »
Mme Ross McManus a également de bons mots au sujet de la relation de travail entre Freestyle Ontario et l’Institut canadien du sport de l’Ontario.
« Nos besoins et l’expertise de [l’ICSO], ce sont vraiment des liens privilégiés », souligne-t-elle. « Nous avons plusieurs athlètes de l’Ontario qui compétitionnent avec les meilleurs au monde, et l’ICSO, par l’entremise du programme de l’initiative en sport de haute performance de l’Ontario (ISHPO), est en mesure de personnaliser des services comme la thérapie et la préparation physique pour nos athlètes. »
Freestyle Ontario, qui profite des conditions météorologiques, exploite des carrefours situés dans les régions de Barrie et d’Ottawa, tandis que l’ISHPO et l’ICSO permettent aux athlètes et aux entraîneurs de connaître un succès durable à l’étranger et aux plus hauts niveaux de sport international.
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David Grossman est un journaliste chevronné, lauréat de nombreux prix, diffuseur auprès de certains des principaux médias canadiens, notamment le Toronto Star et SPORTSNET 590 THE FAN, et professionnel des relations publiques depuis plus de 45 ans dans le domaine des sports et des relations gouvernementales au Canada.
À propos de l’Institut canadien du sport de l’Ontario
L’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) est un organisme sans but lucratif qui se consacre à la quête de l’excellence en offrant des programmes, des services et un leadership de calibre mondial aux athlètes, aux entraîneurs et aux organismes sportifs nationaux et provinciaux de haut niveau, afin d’améliorer leur capacité à monter sur le podium au niveau international. Notre équipe de praticiens experts fournit des services de sciences et de médecine du sport, des services aux athlètes, de l’entraînement et du leadership technique pour aider les athlètes du Canada à remporter des médailles et renforcer le système sportif au Canada et en Ontario. L’ICSO fait partie du réseau des instituts du sport olympique et paralympique du Canada et travaille en partenariat avec le Comité olympique canadien, le Comité paralympique canadien, À nous le podium et l’Association canadienne des entraîneurs. L’ICSO bénéficie également du soutien de partenaires financiers tels que le ministère des Industries du patrimoine, du sport, du tourisme et de la culture et Sport Canada. www.csiontario.ca/fr
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