Natation Canada – TOKYO – Danielle Dorris a mis un point d’exclamation sur une solide performance canadienne à la piscine aux Jeux paralympiques, établissant un record du monde pour remporter le 50 m papillon S7 féminin lors de la dernière journée de natation, vendredi, au Centre aquatique de Tokyo.
Il s’agissait de la deuxième médaille des Jeux pour l’athlète de 18 ans originaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick, et de la huitième au total pour l’équipe canadienne de natation, soit trois d’or, trois d’argent et deux de bronze.
Le Canada avait également obtenu huit podiums (4-2-2) à la piscine à Rio 2016.
Dorris, qui a fait ses débuts aux Jeux il y a cinq ans à l’âge de 13 ans, a remporté sa première médaille paralympique en carrière lundi, l’argent au 100 dos.
« Celle-ci (l’or) signifie tellement plus. Le papillon est vraiment l’épreuve que j’aime le plus, donc remporter une médaille, l’or en plus, est très spécial pour moi. »
Dorris s’est imposée comme l’une des favorites lors des préliminaires du 50 papillon lorsqu’elle a établi un nouveau standard mondial de 33,51 secondes, abaissant la marque précédente de 33,81 que détenait l’Américaine Mallory Weggemann depuis 2012.
La Néo-Brunswickoise a ensuite écrit une autre page d’histoire en finale, enregistrant un sensationnel temps de 32,99 pour devenir la première nageuse S7 à passer sous les 33 secondes dans l’épreuve.
Weggemann a décroché l’argent en 34,30, devançant de justesse l’Italienne Giulia Terzi (34,32) au mur.
« Je suis très heureuse. Je ne m’attendais pas à réussir un tel temps. J’espérais un peu au-dessus de 33, je prends 32 avec plaisir. La course n’aurait pas pu mieux se passer », a dit Dorris, qui s’entraine au Club de natation Bleu et Or dans sa ville natale.
En plus de ses deux médailles, Dorris a également terminé quatrième du 200 QNI individuel à Tokyo, ratant le podium par seulement cinq centièmes de seconde le jour 3. Maintenant que ses deuxièmes Jeux sont derrière elle, elle a hâte de partager son succès avec sa famille et ses amis à la maison.
« Espérons qu’ils sont tous fiers de moi pour cette incroyable course. Je suis heureuse de rapporter la médaille à la maison. Je l’ai fait pour eux, vraiment, et pour moi, mais beaucoup pour eux. »
Le Canada a bien failli ajouter à sa récolte lors de cette 10e journée, Aurélie Rivard (Club de Natation Région de Québec) de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec, et Shelby Newkirk (Saskatoon Lasers Swim Club) de Saskatoon terminant quatrième au 200 QNI SM10 féminin et au 100 dos S6 féminin, respectivement, malgré des records canadiens.
Leurs deux finales ont été remportées grâce à des records du monde.
Après s’être qualifiée cinquième en matinée, Rivard a réussi un temps de 2 :28,73 en finale du 200 QNI pour abaisser sa propre marque nationale de 2 :28,93 établie en 2017.
Chantalle Zijderveld des Pays-Bas s’est imposée en 2 :24,85 et a été suivie au mur par la Hongroise Bianka Pap (2 :26,12) et Lisa Kruger (2 :27,86), également des Pays-Bas.
Rivard avait remporté des médailles dans ses cinq premières épreuves dans la capitale japonaise, dont deux d’or, une d’argent et deux de bronze. Elle a également abaissé ses propres standards mondiaux au 100 libre et au 400 libre.
« Honnêtement, je ne pourrais pas être plus heureuse de la façon dont j’ai nagé cette épreuve », a déclaré l’athlète de 25 ans, qui compte maintenant 10 médailles en carrière en trois participations aux Jeux. « C’est un record canadien. Bien sûr, terminer quatrième est un peu bizarre, mais les autres filles étaient meilleures et je n’aurais pas pu faire mieux, donc je suis vraiment contente de la façon dont j’ai terminé (les Jeux). »
Au 100 dos féminin S6, Newkirk a d’abord établi une nouvelle marque nationale lors des préliminaires lorsqu’elle s’est qualifiée troisième en 1 :22,83, avant d’afficher un temps encore plus rapide de 1 :21,79 en finale.
Les trois nageuses qui l’ont devancée au mur sont toutes passées sous l’ancienne marque mondiale. L’Américaine Elizabeth Marks a triomphé en 1 :19,57, la Chinoise Yuyan Jiang (1 :20,65) remportant l’argent et l’Allemande Verena Schott (1 :21,16) méritant le bronze.
« Je suis beaucoup plus heureuse de ma course que ce matin », a dit Newkirk, qui prenait part à ses premiers Jeux à 25 ans et qui a également réécrit le livre des records canadiens au 50 libre et au 100 libre S6 plus tôt dans la compétition. « Je voulais vraiment sortir fort et j’ai vraiment essayé de pousser un peu plus lors de la deuxième moitié que ce matin, et le fait d’obtenir un record canadien et une quatrième place, je suis vraiment contente.
« Les Jeux paralympiques sont un objectif dont je rêve depuis si longtemps. C’est définitivement encore un peu surréaliste d’être ici. Je suis tellement reconnaissante pour tout ce que j’ai appris et je suis emballée à propos de Paris maintenant. »
Le Canada a également obtenu deux cinquièmes places dans des finales masculines vendredi, gracieuseté d’Alec Elliot (Club de Natation Région de Québec) de Kitchener, en Ontario, au 200 QNI SM10 et de Matthew Cabraja (Cobra Swim Club) de Brampton, en Ontario, au 100 papillon S11.
Elliot a réussi un temps de 2 :15,26 dans une course remportée par l’Ukrainien Maksym Krypak grâce à un record paralympique (2 :05,68). L’Italien Stefano Raimondi (2 :07,68) et Bas Takken des Pays-Bas (2 :11,39) ont mérité l’argent et le bronze.
« Ce fut une bonne course », a dit Elliot, qui a aussi terminé cinquième au 100 papillon et au 400 libre à sa deuxième participation aux Jeux. « J’étais dans la course jusqu’au 100 mètres, puis j’ai vraiment commencé à avoir mal, mais j’ai tout donné et j’ai fini assez fort. »
Cabraja, un nouveau paralympien de 19 ans, a enregistré des records canadiens consécutifs en matinée (1 :06,60) et en finale (1 :05,97) de son épreuve et s’est retrouvé à moins d’une seconde du podium.
Les coéquipiers japonais Keiichi Kimuro (1 :02,57) et Uchu Tomita (1 :03,59) ont terminé premier et deuxième, le Brésilien Wendell Belarmino Pereira (1 :05,20) prenant la troisième place.
« Je me sens fatigué, mais je me sens aussi très fier et très emballé par ce résultat », a déclaré Cabraja, qui a également atteint la finale du 400 libre à ses débuts aux Jeux, se classant septième. « Ce matin, nous sommes sortis un peu trop lentement et c’est une chose que nous voulions corriger ce soir. Nous avons parfaitement exécuté cette stratégie ce soir. C’est juste incroyable. »
Dans l’autre finale de vendredi impliquant une Canadienne, la triple paralympienne Morgan Bird (Centre de haute performance – Québec) de Calgary a terminé septième du 100 papillon S8 féminin en 1 :28,05.
Jessica Long des États-Unis (1 :09,87), Viktoriia Ishchiulova du Comité paralympique russe (1 :10,80) et la Colombienne Laura Carolina Gonzalez Rodriguez (1 :20,93) ont atteint le podium.
« Je pense que le relais (quatre nages) d’hier soir m’a vraiment aidée à me préparer pour cette course puisque je n’ai pas nagé ce matin. J’ai exécuté mon plan de course du mieux que j’ai pu, en nageant bien les 50 premiers mètres et en donnant tout ce que j’avais dans la seconde moitié », a déclaré Bird, qui a remporté sa première médaille paralympique dimanche dernier, le bronze au 4×100 libre. « Je suis vraiment fière de mes performances à ces Jeux. »
La triple paralympienne Camille Bérubé (Natation Gatineau) de Gatineau, au Québec, et la vétérane de Rio 2016 Tammy Cunnington (Red Deer Catalina Swim Club) de Red Deer, en Alberta, ont également participé à la dernière journée de natation à Tokyo.
Bérubé s’est classée 10e lors des préliminaires du 50 papillon S7 féminin en 42,35, tandis que Cunnington terminait 13e au 50 dos S4 féminin en 1 :09,89.
Wayne Lomas, directeur associé de la haute performance et entraîneur national de paranatation de Natation Canada, était fier de la performance de l’équipe lors de la 10e journée et tout au long des Jeux.
« En six courses ce soir, nous avons vu Aurélie, Matthew, Shelby et Danielle réaliser un record personnel et Alec enregistrer son deuxième temps le plus rapide à vie. Tout cela lors de la dernière soirée de 10 jours de compétition paralympique. Cela démontre de la résilience, du professionnalisme et de l’engagement envers le processus. La performance de Danielle aujourd’hui était incroyable et une belle récompense pour le travail qu’elle et son entraineur, Ryan Allen, ont accompli au cours des six dernières années.
« Cette semaine, notre équipe de 19 nageurs a établi 28 nouveaux records personnels. En reconnaissant la manière dont la COVID a eu un impact différent sur chaque nageur, nous avons défini la réalisation de Votre meilleur comme référence pour chaque membre de l’équipe. En suivant les leçons de notre chef de mission et vedette de la natation paralympique, Stephanie Dixon, nous avons également demandé à chaque membre de l’équipe de n’avoir aucun regret après leurs courses, de tout donner et d’apprécier le processus. Chacun de nos nageurs l’a fait et je ne pourrais être plus fier. »
Horaire complet et résultats :
https://olympics.com/tokyo-2020/paralympic-games/en/results/swimming/paralympic-schedule-and-results-date=2021-09-03.htm
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Nathan White ネイサン・ホワイト
Senior manager, Communications, Swimming Canada
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