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Chapiter 6: Paracanoé-Kayak

À l’approche de la fin des préparatifs pour les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, l’Institut canadien du sport de l’Ontario présente une nouvelle série d’articles mettant en vedette le travail que nous réalisons pour soutenir les athlètes, les entraîneurs et les organisations sportives pour les Jeux. Le titre de la série est KAIZEN, un mot japonais qui signifie une amélioration continue, et qui semble si bien choisi. Lorsque l’entraînement et la compétition ont été perturbés, les athlètes se sont adaptés et ont fait preuve de résilience dans leur quête incessante du podium, et notre personnel était là avec eux. Le personnel de l’Institut canadien du sport de l’Ontario a trouvé des moyens innovants de fournir des programmes et des services de pointe en toute sécurité, en faisant preuve d’un inégalé KAIZEN : Amener les gens et les performances au niveau supérieur pour créer des champions. Parce qu’#ONPEUT.

Par David Grossman

Rien n’est impossible.

La preuve se trouve en Andrea Nelson.

Andrea, une avide parachutiste semi-pro, savait que quelque chose n’allait pas après avoir commis une erreur lors d’un atterrissage à vitesse élevée près de Barrie il y a plusieurs années. Les dommages étaient plus importants que ceux d’une blessure mineure.

Les médecins l’informeraient que le traumatisme de sa moelle épinière, causé par l’accident, était catastrophique et qu’elle deviendrait paralysée. Son avenir venait de changer. En tant que paraplégique, elle allait passer des mois en rééducation.

Personne n’est préparé à vivre un grave incident.

Toujours à la recherche de la passion pour l’excellence et le plaisir dans le monde du sport, Andrea a reconnu que les choses seraient différentes à l’avenir. Consciente de sa situation, cette femme déterminée et talentueuse resta concentrée et persévérait.

Andrea n’a pas non plus anticipé qu’elle porterait les couleurs du Canada seulement deux ans après son accident et participerait aux Championnats du monde de canoë-kayak en Hongrie. Obtenir la cinquième place était une immense réussite. Après un report des événements en 2020 en raison de la pandémie du coronavirus, elle fait son retour et obtient la cinquième place à la Coupe du monde en mai 2021.

Aujourd’hui, c’est ce que certains appellent un spectacle encore plus grand : les Jeux paralympiques, une compétition internationale conçut pour mettre l’accent sur les performances sportives des participants et leur handicap.

Lors de la compétition de kayak solo en KL2, Andrea donnera à nouveau tout son possible entre le 2 et le 4 septembre au Canal de la forêt de la mer, dans la baie de Tokyo.

Ancienne athlète de l’année à l’école secondaire de Markville à Markham, elle se souvient très bien d’avoir participé à une recherche de talents pour des athlètes paralympiques seulement trois mois après son incident dévastateur.

« Je voulais revenir au sport et j’en ai essayé plusieurs », a déclaré Andrea, qui était très reconnaissante du grand soin reçu au centre de réadaptation Lyndhurst à Toronto. « Lorsque j’ai rencontré (Ryan Blair), il venait de lancer un programme et je savais que j’avais l’opportunité d’y participer. »

Ryan Blair, entraîneur depuis plus de 20 ans, est le directeur technique de Canoe Kayak Ontario (CKO). Il se concentre sur les événements de sprint. Lors du lancement du programme de haute performance de CKO, il ne manquait plus que les para-athlètes d’élite. M. Blair était convaincu qu’il avait trouvé une concurrente après avoir regardé Andrea essayer une variété d’activités qui incluaient l’entraînement au sol.« (Andrea) était l’une des seules femmes, et en discutant avec elle, j’aimais ce que j’entendais, dit-il. J’ai été impressionné par son degré de détermination à réussir. Je savais qu’elle avait déjà pagayé de manière récréative, et elle ne souhaitait pas être simplement bonne. Elle n’établissait pas simplement ses objectifs sur le sport; c’était des objectifs de vie. C’était exactement là où nous nous entendions. »

Andrea n’est pas une femme fougueuse et incontrôlable à la recherche d’attention ou qui domine le sport depuis des décennies. Même si certains la considèrent comme une débutante en kayak, sa devise est de s’amuser, d’essayer d’atteindre la finale, d’inspirer les gens qui ont subi une blessure et de représenter son pays avec dignité.« Ryan (Blair) est la raison pour laquelle je suis ici », a déclaré Andrea, qui a également louangé l’Institut canadien du sport de l’Ontario (ICSO) et l’accessibilité qu’il offre à un large éventail de ressources et de personnel très importants. « Il a été phénoménal. Il sait que je suis compétitive et qu’il est également important de s’amuser, de profiter de la vie et de montrer que l’on aime ce que l’on fait.

Comme toujours, je vais donner tout ce que j’ai et me fixer des objectifs réalistes. Le rêve est peut-être d’obtenir une médaille, mais je sais que j’ai travaillé dur pour faire partie des meilleurs au monde. »La plupart des athlètes d’élite sont entourés de professionnels qui leur offrent un entraînement et un soutien supérieurs. L’ICSO et CKO avaient formé une équipe de spécialistes, qui étaient déjà en place avant même qu’Andrea n’ait fait son premier coup de rame, dans le cadre de l’Initiative pour le sport de haute performance de l’Ontario (ISHPO) de l’ICSO. Le programme de l’ISHPO est conçu pour soutenir les athlètes et les entraîneurs ciblés qui sont le plus susceptibles de réussir à l’échelle internationale dans les équipes nationales senior.

Selon M. Blair, directeur technique soutenu par l’ISHPO et diplômé du programme de diplôme avancé en entraînement, beaucoup d’entre eux l’ont accompagnée depuis le début et font désormais partie de son expérience inaugurale des Jeux paralympiques. Quant à l’impact qu’ils ont eu sur les performances d’Andrea, d’autres le qualifieraient de tout simplement génial.

L’équipe de soutien se compose de cinq membres de l’ICSO et de deux membres de CKO. Du côté de l’ICSO, on retrouve James Brough (directeur, Parcours de performance), Phil Dunne (conseiller, Parcours de performance), Mélissa Lacroix (physiologie), Kevin Iwasa-Madge (nutrition et préparation physique) et Will George (biomécanique et analyse de la performance). Nancy Botting (physiothérapeute) et Marc Creamer (entraîneur de l’équipe paralympique nationale) de Canoe Kayak Canada viennent compléter l’équipe.

M. Brough a déclaré qu’il a trouvé cela fascinant de voir la contribution de l’équipe pour soutenir l’athlète et l’entraîneur.

« Tout ce que je savais à propos d’(Andrea), c’est qu’elle était athlétique et nous étions dans ce programme parce que nous attendons des gens qu’ils excellent », a déclaré M. Brough, qui supervise la programmation et le soutient aux athlètes pour réussir à l’international.

« Andrea a toujours été ouverte aux conseils, aux suggestions et aux opportunités, et il est remarquable de voir comment ses performances se sont améliorées en si peu de temps. Je crois vraiment qu’elle pourrait être de taille pour remporter une médaille. »

Andrea et M. Blair ont parlé d’une concurrence rude dans la catégorie KL2 ainsi que des attentes des autres.

« Pour elle, l’objectif principal était de marcher à nouveau avec de l’assistance, puis d’exceller dans d’autres sports et d’inspirer les autres », a déclaré M. Blair, qui a salué son état d’esprit et sa détermination. « Un jour, vous la verrez peut-être participer à des compétitions de ski alpin. Elle est aussi douée pour ça. Il s’agit avant tout de s’améliorer. »

M. Blair a travaillé avec un certain nombre de très bons athlètes tout au long de sa carrière. Quant à Andrea, il la considère comme l’une des meilleures athlètes qu’il a eu la chance de former.

Pour ce qui est d’Andrea, diplômée de l’Université York en beaux-arts, production et conception théâtrales, ses récompenses lui ont été attribuées d’un jour à l’autre. En commençant par la voie de la récupération, elle peut désormais marcher avec des béquilles. Parlez avec elle de la gloire d’une place sur le podium et ses commentaires pourront être catégorisés d’optimisme prudent.

« Je suis consciente des personnes auxquelles je fais face et à quel point elles ont plus d’expérience que moi », explique Andria, qui s’entraîne sur le lac Ontario et le lac Wilcox. « Pour moi, ça n’a été que deux années de compétition interrompues par une pandémie. Je veux juste faire la course et atteindre la finale. »

Une chose se démarque clairement lorsqu’on discute avec Andrea, outre l’apprentissage de vivre avec les sommets et les embûches. S’il y a une manne, c’est le test de la détermination à aller de l’avant : la compétence et l’endurance qui se mêlent à la patience et à la chance.

– FIN –

David GrossmanDavid Grossman est un journaliste chevronné, lauréat de nombreux prix, diffuseur auprès de certains des principaux médias canadiens, notamment le Toronto Star et SPORTSNET 590 THE FAN, et professionnel des relations publiques depuis plus de 45 ans dans le domaine des sports et des relations gouvernementales au Canada.

Personne-ressource pour les médias :

Laura Albright, conseillère principale, Communications & Marketing
Institut canadien du sport de l’Ontario
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