Perceptions de l’auto-déclaration des symptômes de commotion cérébrale et du retrait du jeu dans les programmes juniors d’un club de rugby : recommandations pour une responsabilité partagée  

Cette étude de cas approfondie offre un aperçu des perceptions qu’ont les joueurs juniors, leurs parents, les entraîneurs et les dirigeants d’un club de rugby au sujet de l’auto-déclaration des symptômes de commotion cérébrale et du retrait des jeunes participants du jeu. Les résultats mettent en lumière les points de vue communs et divergents au sein d’un club sportif communautaire sur cet aspect de la sécurité dans le sport, et présentent des recommandations visant à promouvoir une responsabilité partagée pour une gestion efficace des commotions cérébrales. 

Cette étude de cas peut amener à réfléchir à la situation dans votre propre club ou votre sport, et à porter un regard plus critique sur : 

1. les connaissances et la formation des personnes en matière de commotions cérébrales; 

2. les facteurs qui influencent la prise de décision concernant l’auto-déclaration des commotions cérébrales; 

3. le rôle de l’entraîneur dans le signalement des commotions cérébrales; 

4. l’importance de la mise à jour des politiques et des protocoles. 

Le problème 

Malgré les efforts continus de sensibilisation et d’éducation sur la nature et les risques des commotions cérébrales, les jeunes athlètes continuent d’hésiter, voire choisissent de ne pas signaler les symptômes de commotion qu’ils peuvent ressentir dans le cadre de leur pratique sportive. 

Dans le cadre d’un projet de recherche plus vaste, nous avons résumé les diverses raisons personnelles, sociales et culturelles pour lesquelles les jeunes athlètes ne signalent pas leurs blessures. Parmi celles-ci, on peut citer : (1) le fait de ne pas être sûr qu’il s’agisse d’une commotion cérébrale, (2) le désir de continuer à jouer et de ne pas rester sur le banc, (3) le fait de ne pas vouloir décevoir les autres (par exemple, les coéquipiers, les entraîneurs, les parents) et (4) le sentiment de devoir « serrer les dents ».  

Les recherches indiquent que les jeunes athlètes sont plus susceptibles de signaler eux-mêmes une commotion cérébrale si ces personnes : (1) sont des filles, (2) ont reçu une formation sur les commotions cérébrales (à partir de plusieurs sources et à différents moments) et (3) jouent dans un environnement centré sur les participants, où ceux-ci et leur bien-être sont prioritaires.  

Ces facteurs mettent en évidence l’influence des personnes qui entourent les jeunes sportifs sur la probabilité qu’ils signalent — ou non — une possible commotion. Nos résultats soulignent donc l’importance de comprendre le contexte dans lequel les jeunes athlètes se sentent à la fois mis au défi et soutenus lorsqu’ils présentent des symptômes de commotion et doivent être retirés du jeu au besoin. Ces éléments sont essentiels à une gestion efficace des commotions cérébrales

L’étude de cas 

Afin d’approfondir ce sujet, nous avons mené une étude de cas auprès d’un club de rugby de l’Ontario. Celle-ci comprenait des entretiens avec des joueurs, des parents, des entraîneurs et des dirigeants associés aux programmes juniors du club. L’objectif était de mieux comprendre leurs perceptions quant au fait que les joueurs juniors signalent — ou non — les symptômes possibles d’une commotion cérébrale lorsqu’ils surviennent, ainsi que leur retrait du jeu. Nous cherchions également à cerner le rôle des entraîneurs et du club dans la gestion des auto-déclarations et des commotions. 

Au cours d’entretiens individuels, cinq joueurs juniors (garçons et filles âgés de 13 à 17 ans), six parents, un entraîneur et trois administrateurs du club ont partagé leur compréhension des commotions cérébrales, les facteurs influençant la déclaration volontaire et le retrait du jeu par les entraîneurs, ainsi que les façons dont le club et les entraîneurs pourraient mieux soutenir ces pratiques. 

Gestion des commotions cérébrales dans le contexte du club 

Le rugby au Canada possède une longue histoire, remontant aux années 1850, et demeure populaire auprès des athlètes de tous âges, d’un océan à l’autre. L’organisme national responsable, Rugby Canada, exige que tous les participants respectent ses lignes directrices en matière de commotions cérébrales ainsi que les protocoles Reconnaître et retirer de World Rugby. En Ontario, le rugby relève également du système de la carte bleue, instauré par Rugby Ontario en 2021. Ce processus, mis en œuvre par un arbitre (ou une personne désignée), permet d’identifier un joueur devant être retiré du terrain en raison d’une suspicion de commotion cérébrale. L’arbitre ou la personne désignée soumet ensuite un rapport de carte bleue sur une plateforme en ligne automatisée, déclenchant ainsi un processus destiné à assurer le respect des protocoles de retour au jeu. 

Au moment de l’étude, le club ciblé offrait plusieurs ressources liées aux commotions cérébrales sur son site web, notamment des documents éducatifs et des protocoles provenant de World Rugby, de Rugby Canada et du gouvernement de l’Ontario (Loi Rowan). L’inscription au club exigeait la signature d’un accord de participation par un membre adulte, ou par un adulte responsable pour les joueurs mineurs. Ce formulaire comprenait une clause où les signataires reconnaissaient « avoir lu, compris et accepté de se conformer aux ressources de sensibilisation aux commotions cérébrales de l’Ontario et au code de conduite de Rugby Ontario en la matière ». Un lien vers ces ressources, adaptées à chaque groupe d’âge, était fourni dans le formulaire d’inscription en ligne. Toutefois, il était possible de cocher la case sans réellement accéder aux documents. Il convient également de noter que les ressources de sensibilisation et le code de conduite en matière de commotions ne figuraient pas directement sur le site du club. 

Perceptions de la gestion des commotions cérébrales dans un club de rugby (programmes juniors) 

Les entretiens ont fourni des renseignements précieux sur la perception qu’avaient les participants à l’étude de l’auto-déclaration et du retrait du jeu dans le cadre de la gestion des commotions cérébrales au sein d’un club de rugby junior.  

Sensibilisation et compréhension des commotions cérébrales 

Les joueurs, les parents, l’entraîneur et les dirigeants du club comprenaient tous qu’une commotion cérébrale est une lésion cérébrale. Ils savaient que les symptômes pouvaient inclure des maux de tête, des étourdissements et des nausées, et qu’ils pouvaient ne pas apparaître immédiatement. Les parents croyaient que leurs enfants apprenaient ce qu’est une commotion à l’école, conformément à la Loi Rowan en Ontario. 

Pourquoi les joueurs juniors signalent-ils ou signaleraient-ils qu’ils sont blessés ? 

Tous les participants à l’étude estimaient que les joueurs signaleraient leur blessure si le choc à la tête ou les symptômes ressentis étaient suffisamment graves pour les forcer à quitter le terrain. De plus, les parents pensaient que si la blessure était « effrayante » ou si le joueur était « vraiment, vraiment blessé », celui-ci le signalerait lui-même.  

Pourquoi les joueurs juniors ne signalent-ils pas/ne signaleraient-ils pas leur blessure? 

Sur ce point, les joueurs, les parents, les entraîneurs et les dirigeants de club avaient des perceptions quelque peu différentes. Tous les participants à l’étude ont convenu que les joueurs ne signalent pas, ou ne signaleraient pas, leurs symptômes parce qu’ils souhaitent continuer à jouer (souvent en raison de leur « amour du jeu ») et/ou parce qu’ils estiment que la blessure n’est pas grave. Les parents ont également suggéré que le programme de carte bleue pourrait avoir une influence négative sur l’auto-déclaration, puisqu’il est très strict quant au protocole de retrait et de retour au jeu, et que les joueurs juniors savent qu’ils seront mis à l’écart pendant un certain temps s’ils révèlent une blessure.  

Les joueurs ont aussi estimé que les jeunes athlètes de rugby ne signaleraient pas une blessure par crainte de décevoir leur entraîneur, leurs coéquipiers ou leurs parents. En revanche, les parents et l’entraîneur pensaient que les joueurs ne signaleraient pas leur blessure afin d’éviter de paraître faibles aux yeux des autres. 

Ces résultats mettent en lumière certaines différences importantes dans les perceptions quant aux raisons pour lesquelles les joueurs juniors ne signaleraient pas eux-mêmes leurs symptômes de commotion cérébrale. 

Pourquoi les entraîneurs ne retirent-ils pas ou ne retireraient-ils pas un joueur présentant des symptômes? 

Les participants à l’étude ont été invités à réfléchir à une situation dans laquelle un entraîneur n’aurait pas retiré, ou ne retirerait pas, un joueur soupçonné d’avoir subi une commotion cérébrale. Les joueurs n’ont pas pu donner d’exemple concret d’une telle situation, mais ils ont pu imaginer qu’un entraîneur n’intervienne pas s’il voulait absolument gagner et comptait sur le joueur potentiellement blessé. Les parents étaient davantage convaincus que certains entraîneurs ne retireraient pas un joueur par désir de bien performer et de gagner. Ils estimaient que l’ego d’un entraîneur pouvait parfois l’emporter sur l’application rigoureuse du protocole en cas de commotion cérébrale. Les entraîneurs et les dirigeants de club, pour leur part, estimaient qu’un entraîneur pouvait ne pas agir s’il n’était pas certain de la gravité des symptômes, ce qui concorde avec les résultats d’études antérieures

Les entraîneurs encouragent-ils les joueurs à signaler eux-mêmes leurs blessures? 

Les joueurs juniors et leurs parents ont perçu des approches variées de la part des entraîneurs. Par exemple, les joueurs ont indiqué que certains entraîneurs encouragent leurs athlètes à signaler leurs blessures, tandis que d’autres se concentrent surtout sur la prévention des commotions cérébrales (par exemple, par l’enseignement des techniques ou du style de jeu). Les parents ont décrit certains entraîneurs des programmes juniors comme étant proactifs en matière d’auto-déclaration, tout en reconnaissant que d’autres ont tendance à « passer cela sous silence » ou à minimiser la gravité des commotions cérébrales. Il convient de noter que tous les parents interrogés supposaient que les entraîneurs abordaient la question de la gestion des commotions cérébrales avec les joueurs, compte tenu du risque élevé associé à ce sport. Cependant, tous n’étaient pas certains que l’entraîneur de leur enfant en parlait réellement avec son équipe, ni de la manière dont il le faisait. Les dirigeants de club, pour leur part, estimaient que les entraîneurs de leurs programmes juniors prenaient la question des commotions cérébrales très au sérieux et respectaient les protocoles en vigueur. Toutefois, ils ont noté certaines variations dans la façon dont les entraîneurs s’acquittaient de cette responsabilité, et ils ignoraient si tous abordaient systématiquement la question de l’auto-déclaration avec leurs joueurs. 

Le club encourage-t-il les joueurs à signaler eux-mêmes leurs commotions cérébrales? 

Dans l’ensemble, les joueurs ont estimé que le club prenait la question des commotions cérébrales très au sérieux. Cependant, les parents qui ont participé à l’étude n’étaient pas certains des mesures concrètes prises par le club à cet égard. Les entraîneurs et les dirigeants du club jugeaient que l’organisation faisait globalement du bon travail et respectait scrupuleusement les protocoles et formations de World Rugby et de Rugby Canada. Toutefois, ils ne savaient pas si le club diffusait ou partageait de l’information spécifique sur l’auto-déclaration des commotions cérébrales. 

Que pourraient faire d’autre les entraîneurs/le club? 

Les jeunes joueurs estimaient que le club et les entraîneurs géraient bien la question des commotions cérébrales, mais ils ont formulé certaines suggestions pour améliorer les pratiques au sein du club. Ils ont exprimé le souhait d’avoir un dialogue plus ouvert sur le sujet et de recevoir davantage d’information, au moins au début de la saison. Les parents, de leur côté, ont demandé une meilleure communication sur la gestion des commotions cérébrales, notamment une reconnaissance plus explicite des risques et des défis liés à ce type de blessure dans le rugby. Ils estimaient que la formation, l’éducation et les protocoles en cas de commotion cérébrale devraient être clairs et obligatoires pour tous les membres du club. Enfin, l’entraîneur et les dirigeants ont reconnu que le club pourrait faire preuve de plus de rigueur en matière de communication et de sensibilisation au signalement des symptômes, en adaptant notamment le contenu aux jeunes joueurs. 

Principaux enseignements pour une gestion efficace des commotions cérébrales (autodéclaration, retrait du jeu) au niveau du club 

Les conclusions de cette étude concernent un club en particulier, mais elles offrent une base précieuse pour les clubs sportifs (dans divers sports), les organisations connexes (p. ex. les fédérations sportives provinciales, territoriales, nationales ou multisports) ainsi que pour les décideurs et stratèges en matière de commotions cérébrales. La gestion efficace des commotions cérébrales chez les jeunes athlètes nécessite la participation de tous — elle ne devrait pas reposer uniquement sur la responsabilité des jeunes joueurs de se retirer eux-mêmes du jeu lorsqu’ils présentent des symptômes. Les conclusions de cette étude de cas invitent aussi les clubs à faire le point sur leurs propres pratiques, dans plusieurs domaines clés : 

1. Évaluez les connaissances des membres du club (participants, parents, entraîneurs, dirigeants, etc.) sur les commotions cérébrales — leurs symptômes, leur gestion et leur prévention. 

Questions à se poser :

a. Ces connaissances sont-elles suffisantes? Comment chaque groupe a-t-il acquis ses connaissances? Y a-t-il des lacunes? 

b. Les connaissances sont-elles uniformes dans l’ensemble du club ou au moins parmi les groupes de membres?  

c. Que peut faire notre club pour promouvoir et soutenir une meilleure éducation des membres (par exemple, imposer un certain niveau de formation, proposer des sessions de formation et des ressources) ? Les membres s’intéressent-ils à ces ressources et les comprennent-ils? 

2. Soyez conscient et prêt à aborder les diverses influences perçues qui empêchent les jeunes athlètes de s’exprimer lorsqu’ils présentent des symptômes de commotion cérébrale, y compris les différences de perception parmi les membres du club.  

a. Le fait que les jeunes athlètes jugent ou non leurs symptômes potentiels de commotion cérébrale comme « suffisamment graves » est souvent perçu, au sein du club, comme un facteur influençant leur propension à en parler.  

Questions à prendre en considération :  

i. Que signifie « suffisamment graves » dans le contexte des blessures et des symptômes?  

ii. Quels sont les niveaux acceptables de tolérance à la douleur et aux blessures au sein de nos équipes et du club? (Des témoignages personnels peuvent être utiles dans cette discussion.) Devons-nous modifier ces normes (par exemple, par le biais de l’éducation, de messages et de comportements)? 

iii. Y a-t-il des interprétations différentes de la gravité entre les jeunes participants, les parents, les entraîneurs et les dirigeants du club? Comment concilier ces interprétations?  

iv. Vérifiez si les jeunes athlètes du club se sentent plus à même de s’exprimer après des discussions ouvertes sur cette question. 

b. Il existe également une perception répandue selon laquelle les jeunes athlètes sont peu enclins à signaler eux-mêmes les symptômes possibles d’une commotion cérébrale, parce qu’ils veulent continuer à jouer et ne pas être écartés.  

Questions à prendre en considération :  

i.  Comment les équipes et le club peuvent-ils maintenir l’engagement des joueurs dans le sport et leur équipe, dans la mesure du possible, pendant qu’ils sont mis à l’écart en raison des protocoles de retour au jeu (par exemple, en les aidant à gérer l’équipe, à compiler des statistiques, à collecter des fonds)? Cela peut les aider à ne pas se sentir complètement « exclus » du jeu.

c. Les jeunes athlètes sont moins susceptibles de signaler une blessure s’ils craignent de décevoir leur entraîneur, leurs parents ou leurs coéquipiers, même si les adultes ne sont pas toujours conscients de cette pression. Ces derniers peuvent plutôt attribuer le silence des jeunes à la culture du « serrer les dents » et à la peur de paraître faibles. 

Questions à prendre en considération :  

i. Quelle est la pression subie par les jeunes athlètes? De plus, quelles pressions les autres membres du club peuvent-ils ressentir lorsque les athlètes ne s’expriment pas? 

ii. Quels messages et pratiques au sein de notre club et de nos équipes encouragent les athlètes à jouer malgré la douleur et les blessures? (Ceux-ci peuvent être subtils.) 

iii. Comment notre club peut-il gérer ces obstacles à l’auto-déclaration (par exemple, par l’éducation, des messages de soutien, la modélisation d’un comportement approprié)? 

3. Il faut reconnaître que les entraîneurs peuvent hésiter à retirer un jeune athlète du jeu lorsqu’ils ne sont pas certains de la nature ou de la gravité des symptômes. Ils peuvent aussi ne pas intervenir s’ils comptent sur cet athlète pour remporter le match, ignorant ainsi les protocoles relatifs aux commotions cérébrales. De plus, certains entraîneurs peuvent ne pas encourager activement — ou efficacement — leurs athlètes à signaler les symptômes 

a. Quelles sont les connaissances de nos entraîneurs en matière de commotions cérébrales? Ces connaissances sont-elles les mêmes pour tous les entraîneurs? Où ont-ils acquis ces connaissances? Quelles sont les lacunes et comment le club peut-il les aider à les combler? 

b. Quels sont les (autres) défis, y compris les pressions, auxquels nos entraîneurs pensent être confrontés lorsqu’ils retirent des jeunes athlètes du jeu en cas de symptômes de commotion cérébrale?  

c. Au sein de notre club, qui est chargé d’encourager les jeunes athlètes à signaler les symptômes potentiels d’une commotion cérébrale? Quel est le rôle des entraîneurs? (Plusieurs parties prenantes peuvent être responsables de cette communication.) 

d. Nos entraîneurs encouragent-ils activement (et efficacement) la sensibilisation aux commotions cérébrales et les pratiques appropriées (auto-déclaration, retrait et protocole de retour au jeu)?  

4. Examinez et révisez, au besoin, le rôle officiel, les responsabilités et les pratiques du club en matière de gestion des commotions cérébrales, particulièrement en ce qui concerne le soutien à l’auto-déclaration et au retrait du jeu. 

Questions à prendre en considération :  

a. Que fait notre club pour promouvoir activement la sensibilisation aux commotions cérébrales et les pratiques appropriées? Existe-t-il une communication délibérée et touche-t-elle tous les membres? 

b. Quelles sont les ressources disponibles sur le site web du club concernant les commotions cérébrales et quel est leur contenu? Est-il clair à qui elles s’adressent et pourquoi les membres devraient utiliser ces différentes ressources? (Les messages peuvent être adaptés au club et devraient être adaptés aux différents groupes d’âge des athlètes.) 

c. La formation/l’éducation sur les commotions cérébrales et les protocoles sont-ils/devraient-ils être clairs et obligatoires pour tous les membres du club? (Et promouvoir et contrôler cette formation/éducation.)  

d. Y a-t-il une discussion ouverte (bidirectionnelle) sur la question entre tous les groupes de membres? (Faites en sorte que ce soit un sujet dont on puisse parler facilement dans tout le club.) 

Remerciements : 

Nous remercions les assistants de recherche Calum Doherty, Anna Lee Leblanc et Justin Robar pour leur contribution à la réalisation de cette étude de cas. 

Nous exprimons également notre profonde gratitude au club de rugby et aux participants aux entretiens pour avoir partagé leurs points de vue avec nous. 

Financement : 

Cet article s’appuie sur des recherches soutenues par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. 

About the Author(s) / A propos de(s) l'auteur(s)

Alison Doherty est professeure émérite à l’Université Western. Son programme de recherche est axé sur la sécurité et l’inclusion dans le sport et l’activité physique. Elle est active en tant qu’entraîneuse communautaire et universitaire. 

 

Annette Greenhow est professeure agrégée à la faculté de droit de l’université Bond. Ses recherches portent sur l’élaboration de cadres réglementaires efficaces dans le domaine du sport afin d’améliorer l’accès à des environnements sportifs sûrs et inclusifs.  Elle est membre bénévole d’un conseil d’administration sportif et agit en tant qu’arbitre dans le cadre de procédures de résolution de litiges sportifs.  

 

Parissa Safai est professeure et directrice de l’École de kinésiologie et des sciences de la santé de la faculté de santé de l’université York. Ses recherches portent sur l’étude socioculturelle critique du sport à l’intersection du risque, de la santé et des soins de santé, y compris les déterminants sociaux de la santé des athlètes. 

 

Les informations présentées dans les blogs du SIRC et les articles du SIRCuit sont exactes et fiables à la date de leur publication. Des développements survenus après la date de publication peuvent avoir une incidence sur l’exactitude actuelle des informations présentées dans un blog ou un article publié antérieurement.
Restez connecté

Les nouvelles vont vite! Livré directement dans votre boîte de réception, le bulletin quotidien virtuel du SIRC vous permettra d’être à l’affut des dernières nouvelles, événements, emplois et connaissances dans le domaine du sport au Canada.

Articles récents

S'abonner au quotidien sportif canadien

Les nouvelles vont vite! Livré directement dans votre boîte de réception, le bulletin quotidien virtuel du SIRC vous permettra d’être à l’affut des dernières nouvelles, événements, emplois et connaissances dans le domaine du sport au Canada.

Abonnez-vous à nos infolettres

Les nouvelles vont vite. Restez au courant des dernières nouvelles, des emplois et des ressources liés au sport et à l’activité physique grâce aux bulletins quotidiens du SIRC, qui vous sont envoyés directement dans votre boîte de réception.

« * » indique les champs nécessaires

Ce champ est masqué lorsque l‘on voit le formulaire.
Groupes
Aller au contenu principal