Sommaire du projet
Décrire brièvement les objectifs et les conclusions de la recherche ici. La terminologie utilisée devrait être comprise par un public diversifié, non universitaire. Éviter la discussion théorique.
L’étude vise à améliorer notre compréhension des expériences vécues par des entraîneures débutantes pendant leurs deux premières années de pratique de la profession. Les conclusions d’études antérieures montrent une sous-représentation des entraîneures et une diminution de leur nombre au cours des 30 dernières années. Non seulement les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans la profession, mais elles l’exercent aussi moins longtemps qu’eux, soit environ 4 ans contre 11. En nous fondant sur ces conclusions, nous avons établi deux objectifs spécifiques : 1) décrire le profil des femmes qui choisissent de devenir entraîneure; et 2) déterminer les réussites et les problèmes vécus pendant les deux premières années en tant qu’entraîneure.
Même si cette recherche se veut exploratoire, les réussites – et tout particulièrement les problèmes – qu’elle a permis de cerner nous donnent d’excellentes pistes pour la formation des entraîneures débutantes. Il semble que cette formation devrait comprendre un volet « discipline », ce qui n’est guère étonnant si l’on considère que les jeunes entraîneurs travaillent souvent avec de jeunes groupes d’athlètes. Il semble capital d’enseigner des stratégies aux entraîneures débutantes et de leur donner accès à une banque d’exercices variés dans le cadre de leur formation.
L’étude confirme que les entraîneures débutantes devraient pouvoir profiter du même mentorat que les entraîneures chevronnées, à la différence que les objectifs seraient adaptés au niveau d’expérience. Chez les entraîneures chevronnées, le mentorat doit les aider à surmonter des obstacles liés au fait qu’elles sont des femmes; chez les entraîneures débutantes, le mentorat doit être orienté vers les aspects techniques, comme des stratégies pédagogiques ou des exemples d’exercices.
Pour terminer, soulignons que les entraîneures ont aimé avoir l’occasion de noter leurs réussites et leurs problèmes. L’une d’elles a même dit que c’était étrange de décrire des incidents négatifs, mais que ça permettait de s’en détacher. Elles sont très sensibles à leurs expériences, et leurs descriptions s’améliorent plus le temps passe. La méthode utilisée pour cette recherche semble prometteuse pour l’étude de la situation des entraîneures débutantes.
Méthodes de recherche
Décrire brièvement les méthodes de recherche ici. Éviter la discussion épistémologique et ontologique.
Nous avons opté pour une étude de cas multiples afin de mieux comprendre les expériences des entraîneures débutantes en décrivant leurs deux premières années dans la profession.
- Recrutement de femmes à des postes d’entraîneur
- Nous avons recruté des entraîneures débutantes par l’entremise du système sportif des écoles québécoises. Nous avons appelé le directeur des sports de chaque école secondaire afin d’obtenir les coordonnées de toutes les entraîneures débutantes dans ces écoles. Nous avons aussi communiqué avec quelques clubs de gymnastique où nous savions que de nouvelles entraîneures avaient été embauchées. Nous avons ainsi recruté 12 entraîneures débutantes, réparties entre les sports suivants : gymnastique (6), basketball (1), soccer (2), taekwondo (1), curling (1) et cheerleading (1). De ce nombre, 9 étaient entraîneures pour le sport communautaire et 3 pour le sport de compétition.
- Collecte de données sur les réussites et les problèmes
- Nous avons utilisé la technique des incidents critiques afin de recueillir les données sur les réussites et les problèmes vécus par les entraîneures débutantes. Chaque entraîneure a donné au moins deux incidents par semaine (un lié à un problème et l’autre à une réussite), et ce, pendant une période variant de 16 à 20 semaines. Nous avons recueilli de 32 à 40 incidents pour chaque entraîneure, soit un total de 462 incidents pour l’ensemble du projet.
Résultats de recherche
Expliquer les principaux résultats ici. Les conclusions doivent être les plus directes possible et il faudrait parler des limites des résultats et des conclusions.
Même si cette recherche se veut exploratoire, les réussites – et tout particulièrement les problèmes – qu’elle a permis de cerner nous donne d’excellentes pistes pour la formation des entraîneures débutantes. Il semble que cette formation devrait comprendre un volet « discipline », ce qui n’est guère étonnant si l’on considère que les jeunes entraîneurs travaillent souvent avec de jeunes groupes d’athlètes. Il semble capital d’enseigner des stratégies aux entraîneures débutantes et de leur donner accès à une banque d’exercices variés dans le cadre de leur formation.
L’étude confirme que les entraîneures débutantes devraient pouvoir profiter du même mentorat que les entraîneures chevronnées, à la différence que les objectifs seraient adaptés au niveau d’expérience. Chez les entraîneures chevronnées, le mentorat doit les aider à
surmonter des obstacles liés au fait qu’elles sont des femmes; chez les entraîneures débutantes, le mentorat doit être orienté vers les aspects techniques, comme des stratégies pédagogiques ou des exemples d’exercices.
Pour terminer, soulignons que les entraîneures ont aimé, et aiment toujours, avoir l’occasion de noter leurs réussites et leurs problèmes. L’une d’elles a même dit que c’était étrange de décrire des incidents négatifs, mais que ça permettait de s’en détacher. Elles sont très sensibles à leurs expériences, et leurs descriptions s’améliorent plus le temps passe. La méthode utilisée pour cette recherche semble prometteuse pour l’étude de la situation des entraîneures débutantes.
Répercussions sur les politiques
Décrire la pertinence de la recherche pour ce qui est de la stimulation de la participation au sport au Canada. Si possible, citer des politiques et des programmes précis ainsi que des organismes ou des ordres de gouvernement (municipal, provincial-territorial et fédéral).
La recherche s’inscrit dans l’optique de la nouvelle politique concernant le sport pour les femmes et les filles. Plus particulièrement, elle est liée aux activités suivantes, tirées du plan d’action (selon les interventions stratégiques présentées dans la politique) :
- Amélioration des programmes
- Soutenir et encourager les organismes financés par Sport Canada par l’intermédiaire des mécanismes permanents de liaison afin qu’ils mobilisent activement les femmes et les filles à titre de gestionnaires, d’entraîneures, de dirigeantes techniques, d’officielles et de participantes/athlètes (selon le cas), notamment en fournissant de l’expertise en facilitation et en utilisant des outils d’analyse de l’état de préparation et des écarts.
- Leadership stratégique
- Encourager les gouvernements provinciaux et territoriaux à appuyer et à élaborer des programmes et des initiatives de sport qui mobilisent activement les femmes et les filles à titre de participantes/athlètes, d’entraîneures, de dirigeantes techniques, d’officielles et de gestionnaires (selon le cas).
Prochaines étapes
Énoncer les questions auxquelles la recherche n’a pas répondu et les nouvelles questions que la recherche a soulevées de même que les problèmes connexes (d’ordre social, culturel, politique et économique) qui pourraient survenir.
Questions de recherche
- Quel serait l’effet de séances d’entraînement réservées aux femmes sur le recrutement d’entraîneures?
- Quel effet a le mentorat sur le maintien en fonction des entraîneures?
- Quelles mesures prennent les différents organismes de sport pour appuyer leurs entraîneures débutantes?
- Pourquoi les femmes exercent-elles la profession d’entraîneur moins longtemps que les hommes?
- Étude qualitative pour décrire les expériences vécues par des femmes dans un projet de recherche axé sur l’action où nous aidons les entraîneures débutantes à apprendre leur nouvelle profession.
Applications pratiques
- Concevoir des ateliers de formation réservés aux femmes en tenant compte des conclusions de cette étude (comment régler les problèmes de discipline, comment se comporter envers les parents).
- Concevoir un programme de mentorat lié aux ateliers; rendre ce processus automatique.
- Bâtir un réseau pour faire savoir aux organismes locaux de sport qui sont les entraîneures certifiées dans les sports qui les concernent.
- Collaborer avec les organismes nationaux de sport (ONS) pour les inciter à concevoir des manuels d’exercices et d’entraînement propres à leur sport (créer un modèle pour les aider).
- Rédiger un chapitre qui viendra compléter le matériel didactique utilisé pour former les formateurs du Programme national de certification des entraîneurs (PNCE) en ce qui a trait aux femmes en situation d’apprentissage dans un atelier sur la profession d’entraîneur.
Principaux intervenants et avantages
Fournir une liste des organismes de sport, des administrations gouvernementales (unités, directions générales ou secteurs) et des groupes qui peuvent tirer profit des résultats et décrire ces avantages ici. Sport Canada diffusera le rapport aux principaux intervenants directement et mentionnera le chercheur ou la chercheuse dans la communication.
- Association canadienne des entraîneurs (PNCE et Programme des femmes entraîneurs)
- Organismes nationaux et provinciaux de sport
- Sport interuniversitaire canadien
- Association canadienne du sport collégial
- Sport Canada (femmes et sport)
- Conseil des Jeux du Canada
- Organismes directeurs provinciaux et territoriaux (ministère ou secrétariat du Sport)