Athlètes collégiens et dépression

Plusieurs pensent que les athlètes collégiens sont suffisamment solides pour venir à bout des problèmes même ceux pouvant mener à une dépression*. En fait, c’est l’inverse qui pourrait s’avérer juste. Ils ont à composer avec ce qui ressemble à un travail à temps plein en plus de se tenir à jour dans les travaux scolaires : cette situation peut les amener à se sentir moins bien adaptés que les étudiants réguliers. Malheureusement, la santé mentale est encore un sujet tabou, particulièrement dans le monde du sport où la force mentale* prend autant de sens que la force physique; il devient alors difficile pour un athlète de demander de l’aide.

Les troubles de l’humeur* parfois nommés troubles affectifs* sont souvent identifiés comme des manifestations de la dépression. Les facteurs à la source de la dépression sont :

Les signes/symptômes* de la dépression comprennent** :

  • Tristesse accompagnée souvent d’épisodes de larmes
  • Irritabilité ou colère
  • Sentiment d’inutilité, d’impuissance et de désespoir
  • Troubles de l’appétit* et du sommeil* (trop ou pas assez)
  • Perte d’énergie et d’entrain avec sensation de fatigue ou d’épuisement
  • Diminution de la concentration, perte d’intérêt et de motivation
  • Isolement social ou refus de l’activité sociale
  • Pensées négatives
  • Idées de mort ou de suicide*. Dans les cas les plus graves, projet suicidaire selon un plan donné suivi d’une ou de plusieurs tentatives de suicide.

Même si la pression est forte pour un retour hâtif au jeu, la santé et la sécurité de l’athlète doivent demeurer la priorité. D’après des études, les athlètes victimes d’une blessure présentent en clinique 6 fois plus souvent de symptômes de dépression que les athlètes exempts de blessures.

Les parents et les entraîneurs doivent reconnaître leur limite quand ils viennent en aide à quelqu’un présentant des troubles de l’humeur. La meilleure façon d’aider est de reconnaître les symptômes et d’orienter l’athlète vers un professionnel de la santé mentale. Pour une bonne récupération, l’athlète a besoin d’un solide réseau de soutien incluant l’entraîneur, la famille, les amis et le thérapeute.

* Seulement disponible en anglais
**Cette liste ne se veut pas exhaustive, elle présente seulement les symptômes les plus courants.

Références de la collection de SIRC:

1. Gagne M. A DIFFERENT KIND OF PAIN. Sports Illustrated. December 12, 2011;115(23):82.
2. Hart C. THE PSYCHOLOGICAL IMPACT OF INJURY. Triathlon Life. Fall2009 2009;12(4):44-45.
3. Maniar S, Chamberlain R, Moore N. Suicide risk is real for student-athletes. NCAA News. November 7, 2005;42(23):4-20.
4. Potera C, Delhagen K. Beat the injury blues. Runner’s World. October 1990;25(10):18.
5. Reardon C, Factor R. Sport Psychiatry A Systematic Review of Diagnosis and Medical Treatment of Mental Illness in Athletes. Sports Medicine.
6. Weigand S, Cohen J, Merenstein D. Susceptibility for Depression in Current and Retired Student Athletes. Sports Health: A Multidisciplinary Approach. May 2013;5(3):263-266.

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