Le centre de documentation pour le sport
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Le centre de documentation pour le sport

Un nouvel article suggère que l’entraînement sportif des jeunes axé sur l’exploration est essentiel au développement holistique. Une approche exploratoire du sport et de l’activité physique des jeunes est une approche qui inclut davantage de possibilités de résolution de problèmes, d’autonomie et de créativité, ainsi que la pratique de différents types d’activités physiques.

Vous n’avez pas nécessairement besoin d’une stratégie de santé mentale spécifique au sport ou d’un personnel spécialisé pour avoir un impact dans le domaine de la santé mentale. En communiquant régulièrement et fréquemment aux athlètes, aux entraîneurs et au personnel de soutien les services de soutien en santé mentale disponibles gratuitement ou à un coût subventionné, comme Game Plan ou Lifeworks, tous les organismes nationaux de sport peuvent commencer facilement et à peu de frais.

L’inactivité physique est une préoccupation mondiale. Il est essentiel d’accélérer la mise en œuvre des politiques d’activité physique pour atteindre une réduction de 15 % de l’inactivité, un objectif fixé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Si chaque pays mettait en œuvre la GAPPA, un ensemble de recommandations fondées sur des données probantes, cet objectif serait atteint d’ici 2030 !

Dans le football, les femmes ont deux fois plus de risques de subir des blessures du LCA que les hommes. Les recherches montrent que les programmes de prévention des blessures tels que FIFA 11+ peuvent réduire le taux de blessures du LCA jusqu’à 45 % chez les femmes. Les programmes efficaces de prévention des blessures comprennent plusieurs exercices axés sur la force, l’agilité, l’équilibre et la mobilité. Pour protéger les athlètes des blessures, les équipes doivent mettre en place et maintenir ces programmes dans le temps.

Points saillants   

« Ce n’est pas toi qu’ils injurient : c’est ton maillot » est le refrain que Nicole Pagliaro, responsable de la lutte au harcèlement pour la Huronia District Soccer Association, répète à ses jeunes arbitres, afin qu’elles et ils soient armés de défenses mentales pour faire face aux abus.   

Mais de moins en moins d’officiels, jeunes et moins jeunes, estiment que les aspects positifs du travail compensent les abus et l’environnement stressant. De plus, la pandémie de COVID-19 a aggravé le déclin du nombre d’arbitres. Aujourd’hui, à travers le Canada, les sports font face à une crise de l’arbitrage.   

La pénurie d’officiels de match a été fréquemment évoquée lors du processus de renouvellement de la Politique canadienne du sport comme une situation urgente nécessitant une intervention coordonnée par l’ensemble du secteur. Cet article donne un aperçu du contexte culturel de la pénurie d’officiels au Canada et met en lumière les voix des officiels de match de tout le pays.  

S’attaquer à une culture de l’abus  

Hockey Canada a signalé une baisse de 33 000 à 16 000 officiels avant et après la pandémie (Fitz-Gerald, 2021). Le soccer ontarien est passé de 8500 officiels en 2019 à 4846 en 2022, dont 2000 nouveaux officiels (Fitz-Gerald, 2022).  

Bien qu’il n’y ait pas de recherches multidisciplinaires sur les officiels au Canada, des recherches menées aux États-Unis montrent que, dans une enquête menée auprès de 19 000 officiels du sport, 70 % ont classé « l’amour du sport » comme leur principale raison d’arbitrer, mais 55 % ont classé la violence verbale comme la principale cause des démissions (IUPUI, 2022). L’enquête a également montré que 59 % des officiels ne se sentent pas respectés par les parents ou les spectateurs, et 42 % estiment que les organisations avec lesquelles ils travaillent n’investissent pas suffisamment d’efforts pour lutter contre les comportements toxiques (IUPUI, 2022).  

Pagliaro, qui fait également partie du Comité de développement des officiels de match pour Ontario Soccer, explique que les arbitres plus âgés et plus chevronnés ont profité d’un répit pendant la pandémie et ont indiqué qu’elles et ils n’avaient guère envie de revenir. La pandémie a également mis en veilleuse les possibilités de mentorat et de développement des jeunes officiels.  

David Hancock, PhD, professeur à l’école de cinétique humaine et loisirs de l’université Memorial de Terre-Neuve, étudie les officiels. Il propose une explication légèrement différente : « Il est facile de dire que les abus sont la raison pour laquelle les officiels abandonnent, mais quelqu’un qui est victime d’abus et qui bénéficie d’un soutien adéquat au sein de son organisation n’est pas vraiment susceptible d’abandonner. Ils sont plus susceptibles d’abandonner pour des raisons comme l’absence de rémunération et le stress du travail lui-même. »  

Brooke Briscoe, officielle de basket-ball et ancienne directrice des officiels de Basketball BC, a été confrontée à ces problèmes entremêlés : « La plupart d’entre nous, les officiels adultes, avons un emploi à temps plein. Nous ne sommes pas arbitres pour le salaire, nous le faisons parce que nous aimons le sport. Les matchs ont généralement lieu le vendredi et le samedi soir, ce qui signifie que nous avons travaillé toute la semaine, que nous nous sommes battus contre les embouteillages pour arriver au gymnase une heure plus tôt pour ensuite nous faire abuser verbalement. Puis nous passons une heure ou deux après le match à débreffer et analyser les séquences, pour tenter de nous améliorer. »  

Rhonda Pauls, directrice générale de Baseball IPÉ, dit qu’elle comprend pourquoi les jeunes n’affluent pas pour s’inscrire comme arbitres : « Nous avons cette culture d’abus ridicule et de droit des entraîneurs et des fans qui se plaignent et insultent les officiels. Et à l’ère de la caméra vidéo, les gens disent aux officiels “Nous allons vous filmer et vous observer et nous allons publier sur les médias sociaux quand vous faites une erreur et nous allons nous moquer de vous, vous critiquer et vous blâmer”. Qui veut s’impliquer pour ça ? »  

Pagliaro prend les choses un peu plus à la légère : « J’ai commencé à arbitrer parce que je m’étais blessée au jeu et je ne voulais pas me blesser à nouveau, mais je voulais continuer à faire partie du jeu. J’aime plaisanter maintenant en disant que depuis que je suis arbitre, la seule chose qui est blessée, c’est mon orgueil. »  

Aptitude pour le mentorat  

Female football referee giving signals and blurred players in the backgroundDans le cadre du processus de renouvellement de la Politique canadienne du sport, les Canadiennes et Canadiens ont pu donner leur avis sur leur vision de l’avenir du sport au Canada. Dans le cadre de ce processus, les officiels et les gestionnaires ont réitéré l’importance des programmes de mentorat pour aider les officiels à faire face aux abus, à travailler à l’amélioration de leurs aptitudes et à sentir qu’ils font partie d’une communauté branchée.  

Un programme de mentorat à Edmonton a été crucial à la continuation de Brooke Briscoe en tant qu’arbitre : « On parle constamment du mentorat, mais c’est parce que c’est très important. Il fait partie intégrante de l’aide apportée aux officiels pour qu’ils aient un sentiment d’appartenance, qu’ils se sentent soutenus et qu’ils évoluent. » Lorsque Brooke était rattachée à un mentor, les officiels seniors qui souhaitaient être affectés à des matchs ou des championnats de haut niveau devaient participer au programme de mentorat. Ainsi, le mentorat était ancré dans la structure de formation.  

Mais lorsqu’il n’y a déjà pas assez d’officiels pour couvrir les matchs, trouver des personnes supplémentaires pour se tenir sur les côtés afin d’observer, de soutenir et de débreffer avec l’officiel en fonction semble être une utopie pour de nombreuses organisations.  

« Ce que les gens n’ont plus, c’est la main-d’œuvre nécessaire pour superviser la programmation », note Rhonda. « De nos jours, nous n’avons pas de personnel rémunéré au niveau des organisations, il n’y a que des bénévoles. Et ils subissent déjà la pression d’être sollicités : “Pouvez-vous s’il vous plaît arbitrer ce match, pouvez-vous s’il vous plaît diriger ce programme, s’il vous plaît donner cette rétroaction, s’il vous plaît faire cette paperasse, s’il vous plaît conduire trois heures jusqu’à cet endroit parce que nous n’avons personne pour le couvrir”, pour ensuite vous faire manquer de respect pendant que vous êtes là… »  

David Hancock note que les efforts de recrutement et de rétention (tels que les programmes de mentorat) visant à diversifier les cohortes officielles sont essentiels. « Trop peu d’organisations sportives font quelque chose pour recruter des personnes qui pourraient ne pas être des hommes blancs. Dans les sports d’équipe traditionnels, 10 % environ des officiels sont des femmes. Si vous voulez remédier à la pénurie d’officiels et que vous pouviez porter ce chiffre à 30 %, vous feriez un grand pas en avant. »    

Mais les femmes et les officiels racisés sont davantage exposés aux abus sexistes et racistes.    

Ce constat rejoint les appels plus généraux lancés par les participantes et participants et les parties prenantes au processus de renouvellement de la Politique canadienne du sport en faveur d’une augmentation de la formation à la lutte contre le racisme et des efforts en matière de diversité dans les organismes sportifs.  

Nicole Pagliaro est toujours déconcertée par les façons dont le genre se manifeste sur le terrain. Les spectateurs crient aux joueurs d’écouter madame l’arbitre, « et je me demande pourquoi on ajoute “madame” à l’avant », dit-elle. 

Le rôle des parents  

Back view of male parents cheering their childrens playing football in school.Les parents ont un rôle clé à jouer dans la modélisation d’un comportement respectueux dans les estrades, mais ils font souvent partie du problème. C’est pourquoi Nicole estime que les matchs de jeunes sont difficiles à gérer.  

« Je trouve que plus la tranche d’âge est jeune, plus les spectateurs sont erratiques, explique-t-elle. Je suis allée à un festival des moins de 12 ans le week-end dernier. C’était le tout premier match de la matinée. Nous étions à court d’arbitres. Nous n’en avions pas assez pour couvrir les matchs. Nous étions déjà en train de nous surmener. Lors de mon tout premier match, il y a eu une décision de hors-jeu et je ne l’ai pas bien vue. Tout le camp s’est levé et m’a injuriée. »  

Nicole s’est donc adressée directement aux spectateurs : « Je me suis approchée et je leur ai dit “La raison numéro un pour laquelle nous avons une pénurie d’officiels dans la province de l’Ontario aujourd’hui, c’est l’abus. Moi, je suis ici aujourd’hui. Notre équipe couvre 47 matchs aujourd’hui et nous le faisions sans arbitres adjoints parce que nous n’arrivions pas à en faire venir suffisamment. J’apprécie votre soutien. Je vais prendre de bonnes décisions et je vais en manquer. Mais j’ai besoin que vous compreniez que nous faisons de notre mieux aujourd’hui. S’il vous plaît, travaillons ensemble.” » 

Les officiels de match sont formés pour ne pas parler aux parents, car les joueurs et les entraîneurs, et non les parents, sont sous leur responsabilité. La chaîne d’engagement normale serait qu’un arbitre parle à l’entraîneur d’un spectateur ou d’un parent qui dépasse les bornes, et que l’entraîneur leur parle. 

Mais ce jour-là, Nicole a estimé qu’il était important que les spectateurs sachent où elle voulait en venir. Et les spectateurs ont répondu de la même manière : « Des parents applaudissaient et criaient “Yeah l’arbitre !”. » 

Colin Cameron, arbitre en chef du Milton Youth Soccer, et Pauls sont tous deux tombés (ou revenus) dans l’arbitrage en raison de leur rôle de parents. Cameron a commencé à arbitrer lorsqu’il était adolescent, mais a cessé lorsqu’il est entré à l’université, car il n’y avait pas de possibilité de progression. Vingt-cinq ans plus tard, il a repris la formation, cette fois avec son enfant aîné, en partie par amour du jeu, et en partie par désir de protéger son fils : « Je me suis souvenu des aspects difficiles de la fonction d’arbitre de mes débuts en tant qu’adolescent. Il y avait une partie de moi en tant que parent qui voulait être là pour mon fils. » 

La carrière d’arbitre de Rhonda Pauls a commencé par erreur, lorsqu’aucun officiel ne s’est présenté à l’un des matchs de baseball de son enfant. Elle a donc arbitré le match elle-même. Elle a ensuite progressé jusqu’à devenir arbitre internationale et s’est engagée auprès de Baseball Canada.   

Le fait d’être à la fois parents et officiels permet à Cameron et Pauls de parler aux autres parents de l’interaction avec les officiels de match.   

« Je regardais l’un de nos jeunes arbitres et le parent de l’arbitre est venu me voir, raconte Cameron. Elle m’a dit “Vous savez, Colin, regarder ma fille arbitrer m’a changée. Avant, j’étais le parent qui criait à l’arbitre qu’il avait commis une erreur. Maintenant, tout ce que je peux faire quand je regarde l’arbitre et que j’ai envie de crier, c’est de penser à mes filles. Maintenant, je dis aux autres parents qui se mettent en colère de se taire.” L’un de ses amis proches dans le cercle des parents lui a dit “Tu as changé. Qu’est-ce qui se passe ?” Et elle a répondu “Tu n’as aucune idée de ce que c’est que d’être un arbitre.” »  

La voie à suivre  

Il existe des programmes qui cherchent à lutter contre les abus des arbitres, mais il y a encore beaucoup de chemin à faire pour améliorer le nombre et les expériences des officiels sportifs au Canada.   

Par exemple, vous avez peut-être vu des officiels de première année ou des arbitres de moins de 18 ans porter un brassard ou une chemise de couleur pour les identifier comme étant “en formation”. Bien que ce soit une bonne idée d’essayer de protéger les officiels vulnérables, des initiatives comme celles-ci peuvent avoir des conséquences inattendues.   

« L’Europe fait cela depuis quelques années maintenant, et ce qu’on semble constater, c’est que cela diminue un peu les abus envers les mineurs, mais que cela augmente les abus pour les autres personnes, explique Hancock. Si vous avez 18 ans et plus, vous ne pouvez plus porter le brassard vert. Et maintenant, votre abus est un peu plus marqué qu’il ne l’aurait été avant la mise en place du programme. » 

Ici, au Canada, Sport Manitoba a lancé une campagne « No Ref, No Game » (Pas d’arbitre, pas de jeu) en 2020 pour attirer l’attention sur les mauvais traitements infligés aux officiels. La campagne a gagné en popularité, et de nombreux médias se sont manifestés, désireux de faire passer le message sur la nécessité de respecter les officiels de match. En 2021, Sport Manitoba a modifié la campagne #NoRefNoGame pour se concentrer sur le recrutement d’officiels.  

La signalisation autour des terrains, des courts et des patinoires, rappelant aux spectateurs d’être respectueux des officiels de match, est également utile. Lors des séances d’engagement pour le renouvellement de la politique canadienne du sport, les officiels ont également suggéré l’établissement d’une association nationale d’officiels, comme l’Association canadienne des entraîneurs, afin de fournir un centre unique de soutien, de formation et d’information.  

De nombreux officiels désignent les entraîneurs, ainsi que les parents, comme des acteurs clés dans la lutte contre les abus des officiels.  

Hancock raconte : « Lorsque je jouais au hockey à l’école secondaire, il y a des dizaines d’années, j’avais un entraîneur qui nous disait “Vous ne dites rien à l’arbitre à part ‘Hé, comment ça va ?’” Si vous étiez impoli envers l’arbitre, vous étiez assis le reste du match. Aucun d’entre nous ne s’est jamais plaints. Nous avons besoin que les entraîneurs prennent le leadership dans ce domaine pour changer la culture. »  

Hancock organise souvent des ateliers avec des athlètes également : « Je leur demande “Combien d’erreurs votre équipe commet-elle par match ?” Ils me répondent “Je ne sais pas, peut-être 50 ?” Puis je leur demande “Combien l’arbitre en fait-il ? Si l’arbitre a un très mauvais match, c’est peut-être 10. Ne vous concentrez donc pas sur les erreurs d’une seule personne plus que sur celles de votre propre équipe.” » 

De nombreuses organisations disposent déjà de codes de conduite, mais le problème réside surtout dans l’application de ces codes ou dans le manque de clarté quant à ce qui dépasse les limites de l’inacceptable. Il pourrait être utile que des représentants des organisations sportives assistent aux événements et réprimandent les spectateurs abusifs, mais là encore, les organisations gérées par des bénévoles sont déjà à court de ressources humaines.  

« Il suffit de penser à la campagne de promotion de la sécurité dans le sport dans laquelle nous nous trouvons et à toute la formation que les gens doivent suivre pour devenir un entraîneur ou un officiel qui travaille avec les jeunes, note Pauls. La nécessité d’un environnement sportif sécuritaire pour les officiels, y compris, mais sans s’y limiter, pour les jeunes officiels, n’a pas été soulignée. »  

L’essentiel est que les organisations sportives, les parents, les entraîneurs et les athlètes doivent travailler ensemble avec les officiels pour lutter contre les abus. Comme le décrit Briscoe : « La baisse du nombre d’officiels n’est pas un problème d’officiels. C’est un problème de culture sportive. » 

Et malheureusement, le problème ne va qu’empirer. Selon une enquête menée auprès des officiels par Officially Human (2022), une organisation américaine qui se consacre au respect et au traitement positif des officiels du sport, 50 % des officiels ont 55 ans ou plus, et seulement 12 % ont moins de 34 ans. De plus, 45 % d’entre eux déclarent qu’il leur reste moins de six années d’activité en tant qu’officiels.   

Bien que ces chiffres soient américains, Hancock prévient que le Canada est dans une situation similaire : « Nous ne voyons que la pointe de l’iceberg ici. » 

Comme le résume la campagne « No Ref No Game » de Sport Manitoba, les officiels de match sont essentiels au fonctionnement du système sportif canadien. Les organisations sportives, les parents, les athlètes et les spectateurs mettront en danger leurs propres expériences sportives s’ils ne s’attaquent pas aux problèmes auxquels les officiels de match sont confrontés en matière d’abus, de soutien et de rémunération. 

La Journée internationale de la femme nous rappelle l’importance d’entreprendre des recherches spécifiques aux femmes dans le secteur du sport. Des recherches récentes sur la relation entre la santé des femmes et le football ont montré que les taux de blessures musculaires et tendineuses étaient 88 % plus élevés pendant des phases spécifiques du cycle menstruel. En outre, 20 % des blessures sont survenues après la date prévue des menstruations. Ces résultats montrent que la surveillance et l’identification des cycles menstruels prolongés peuvent améliorer la santé des athlètes et réduire l’incidence des blessures.

Le gouvernement du Canada s’est engagé à atteindre l’égalité des sexes dans le sport (à tous les niveaux) d’ici 2035. À l’heure actuelle, nous avons un long chemin à parcourir. Plus de 90 % de la couverture médiatique du sport canadien est axée uniquement sur le sport masculin (Pegoraro et Moore, 2022). Les femmes et les filles ont des taux de participation au sport plus faibles et des taux d’abandon plus élevés que les garçons et les hommes, une réalité qui a été exacerbée par la pandémie de COVID 19. Les femmes sont sous-représentées dans l’administration sportive, l’entraînement, l’arbitrage et d’autres postes de pouvoir au sein du système sportif canadien.

Dans le même temps, les athlètes féminines canadiennes réalisent de meilleures performances que jamais et sont plus militantes que jamais, faisant pression en faveur de l’égalité des sexes en matière de rémunération et de traitement et mettant en lumière les abus commis dans le sport. Les femmes sont plus nombreuses que jamais à reprendre le sport de haut niveau après avoir accouché. Le cycle menstruel et la santé reproductive font l’objet d’une attention accrue de la part des chercheurs en tant que facteur d’entraînement et de performance des femmes.

En l’honneur de la Journée internationale de la femme, le SIRC a rassemblé nos récents blogues portant sur les femmes dans le sport canadien. Ils s’inscrivent généralement dans les catégories de l’équité entre les sexes, du bien-être des athlètes et de la santé reproductive dans le sport.

Équité entre les hommes et les femmes

Bien-être du sportif

La maternité et la santé génésique dans le sport

Consultez notre Vas-y Maman ressources pour plus d’histoires.

Engager les femmes et les filles dans le sport

Enfin, consultez notre série de webinaires sur l’engagement des femmes et des filles dans le sport, créée en collaboration avec l’Association canadienne des femmes et du sport, qui couvre des sujets tels que le retour au jeu après une pandémie, la collecte de données dans une optique d’équité entre les sexes, l’engagement des entraîneurs de la communauté noire et le soutien à la santé mentale dans le sport.

Les récits relatifs aux commotions cérébrales peuvent influencer les comportements des athlètes en matière de déclaration des commotions cérébrales. Alors que les récits de performance tels que “jouer malgré la douleur” favorisent la sous-déclaration des commotions cérébrales, les récits de sécurité tels que “ce sera mieux pour vous à long terme” favorisent la déclaration des commotions cérébrales. Les entraîneurs et les organisations peuvent encourager la déclaration des commotions cérébrales en modifiant les messages sur les commotions cérébrales afin de mettre l’accent sur l’importance de la déclaration pour la santé à long terme des athlètes et leur participation au sport.

Lorsqu’un athlète subi une commotion cérébrale, il est fréquent que ses coéquipiers et entraîneurs lui offre du soutien bien intentionné mais qu’il soit accueilli avec résistance de la part de l’athlète. Selon une nouvelle recherche, une stratégie efficace pour soutenir un athlète commotionné consiste à lui demander ce dont il a besoin. Chaque athlète est unique : un athlète peut vouloir différents types de soutien de la part de différentes personnes à différents moments de son rétablissement.

L’application intégrée des connaissances est une approche qui favorise la collaboration entre les chercheurs et les parties prenantes du sport et de l’activité physique. En tant que membres de l’équipe de recherche, les parties prenantes peuvent s’attendre à participer au projet de recherche, à s’assurer qu’il est pertinent pour leur communauté et à contribuer à la diffusion des résultats au-delà du public universitaire.