Ottawa, 1er juillet 2025 – S’il y a un domaine où le Canada peut démontrer son soutien à l’échelle nationale, c’est bien à travers ses athlètes. Parcourir le monde en représentant notre feuille d’érable procure une fierté unique, que seuls les Canadiens peuvent ressentir pendant des années. Pour souligner la fête du Canada cette année, Plongeon Canada a décidé de parler à deux de nos plongeurs olympiques afin de recueillir leur point de vue sur la fierté et la grandeur que représente le fait de porter la feuille d’érable canadienne à travers le monde.
Rylan Wiens a commencé le plongeon à l’âge de six ans. Aujourd’hui âgé de 23 ans et terminant sa quatrième année en kinésiologie, il est toujours aussi accro à l’adrénaline, que ce soit en s’élançant d’une plateforme ou en filant sur les sentiers à moto. Son parcours olympique l’a mené à Tokyo, puis plus récemment à Paris, où il a remporté une médaille de bronze. Ce moment — voir le drapeau canadien s’élever et monter sur le podium avec son coéquipier Nathan Zsombor-Murray — restera gravé à jamais.
« C’était incroyable. Chaque expérience a été extraordinaire et unique, raconte Wiens. Paris surtout : pas de COVID cette fois, ma famille dans les gradins, toute l’équipe réunie, voir le drapeau monter… c’était un moment unique que je vais chérir toute ma vie. »
Le retour de Paris 2024 a été chargé d’émotions et d’un immense élan de soutien.
« Mon téléphone n’a jamais autant explosé. Je ne saurais même pas dire combien de temps ça m’a pris pour répondre à tout le monde. C’était fou. Et en rentrant, en marchant dans la rue, les gens venaient me dire à quel point ils étaient fiers. Ça m’a rappelé toutes les personnes qui m’ont aidé à arriver ici. Cette médaille, ce n’était pas juste la mienne. Elle nous appartenait à tous », poursuit-il.
Nathan Zsombor-Murray, qui a partagé ce moment de podium avec Rylan, le dit simplement, mais avec beaucoup de force : « C’était génial. »
Pour Nathan, le poids de la fierté nationale est porté avec humilité et force.
« La pression est un privilège. Il faut énormément de travail pour en arriver là, et les gens qui nous regardent au Canada le savent. On est un peuple assez uni à ce niveau, et je ressens cette énergie quand je compétitionne. C’est une fierté de savoir que mon pays est derrière moi. »
Et cette fierté ne disparaît pas une fois la compétition terminée. Elle les accompagne jusque chez eux, fait partie de leur histoire, de leur identité, de leur quotidien. C’est ce qui rend les athlètes canadiens si spéciaux : ce n’est pas seulement ce qu’ils accomplissent sur le moment, mais la façon dont ils portent l’esprit de la nation bien après que les applaudissements se soient tus.
Quant au conseil que Rylan Wiens donnerait à la prochaine génération d’athlètes qui s’apprêtent à vivre la pression d’un pays qui les regarde, il est clair : « essayez d’être la meilleure version de vous-mêmes! »
« Nous sommes un grand pays, accueillant, solidaire, et si nous montrons cela au monde, nous montrons ce que signifie être grand. En tant que modèle, j’essaie de montrer cela chaque jour. C’est ce que je veux que la prochaine génération comprenne », conclut Wiens.
En ce jour de la fête du Canada, il ne s’agit pas que de rouge et de blanc, de drapeaux et de feux d’artifice. Il s’agit de prendre un moment pour reconnaître ceux qui emportent un morceau de nous chaque fois qu’ils montent sur la scène internationale. Rylan. Nathan. Tous les athlètes canadiens. Ils ne font pas que concourir, ils représentent. Et ils nous rappellent à quel point il est puissant de défendre quelque chose de plus grand que soi.
Un texte d’Elyse Barker
À propos de Diving Plongeon Canada
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