BUDAPEST, Hongrie – Summer McIntosh a établi un record du monde à la première épreuve et le Canada a poursuivi sur sa lancée en remportant quatre médailles lors de la première journée des championnats du monde de natation de World Aquatics (25 m).
Le temps de 3:50,25 réalisé par McIntosh au 400 m libre mardi soir à la Duna Arena de Budapest, en Hongrie, est le plus rapide jamais réalisé par une femme en petit bassin. Il s’agit de sa première médaille d’or mondiale en petit bassin et de sa première médaille d’or internationale au 400 libre. À la fin de la session, elle a reçu un appel l’informant qu’elle avait remporté le prix Northern Star (anciennement Lou Marsh) décerné à la meilleure athlète canadienne de l’année.
« Je ne pense pas que ce genre de choses puissent être digérées, mais il faut continuer à avancer. Il y a eu beaucoup d’autres excellentes performances ce soir pour l’équipe canadienne et ce n’est que le premier jour. Les deux prochains jours de compétition devraient être géniaux et nous allons essayer de continuer sur notre lancée », a déclaré McIntosh, qui a remporté ses premières médailles d’or mondiales en grand bassin dans cette piscine lors des Championnats du monde de World Aquatics 2022.
Le temps de McIntosh constitue également un record des Amériques ainsi qu’un record du monde junior pour la jeune femme de 18 ans. C’est l’un des six records du monde tombés mardi, l’Américaine Gretchen Walsh ayant abaissé à deux reprises la marque du 50 m papillon, puis ayant participé au record de l’équipe américaine au relais 4×100 m libre.
« J’adore cette piscine. Il y a tellement de souvenirs qui me reviennent de 2022, donc revenir ici alors que beaucoup de choses ont changé depuis, c’est plutôt cool, et c’est aussi une piscine très rapide. Pour donner le ton, c’est toujours formidable de bien commencer la première journée », a déclaré McIntosh, qui s’entraine avec Brent Arckey aux Sarasota (Fla.) Sharks.
Pendant ce temps, Mary-Sophie Harvey a remporté le bronze au 400 libre avec un temps de 3:54,88 derrière l’Australienne Lani Pallister (3:53,73). Il s’agit de la première médaille individuelle lors d’un évènement international majeur pour Harvey, qui a terminé quatre fois quatrième aux Jeux olympiques de Paris 2024.
« C’est un peu irréel. Ça a toujours été un de mes rêves. Pendant des années, j’ai été la nageuse de relais, et c’est vraiment génial de monter enfin sur le podium individuellement », a déclaré Harvey, qui s’entraine au club CAMO de Montréal. « Dire que je l’ai fait pour la première fois à 25 ans, je pense que cela montre que l’on peut continuer à rêver plus tard dans la vie. Et je pense que ce n’est que le début d’une bonne semaine ».
Harvey a réalisé un triplé en aidant le relais féminin 4×100 libre à remporter la médaille de bronze et en terminant quatrième au 200 QNI dans un meilleur temps personnel de 2:04,30.
Au 200 QNI masculin, Finlay Knox, d’Okotoks, en Alberta, est remonté sur le podium en remportant le bronze.
Knox a établi un record canadien de 1:50,90 pour terminer troisième, à seulement 0,02 de l’Italien Alberto Razzetti. L’Américain Shaine Casas s’est imposé en 1:49,51, record des championnats et des Amériques.
« Après les Jeux olympiques, tout le monde est dans une situation différente, et je sais que j’ai pris une pause beaucoup plus longue que d’habitude », a déclaré Knox, le champion en titre de l’épreuve en grand bassin. « Avant cette compétition, je n’étais peut-être pas aussi en forme que je l’aurais dû, mais ce qui compte dans toutes les compétitions, c’est de savoir si l’on est présent mentalement. J’ai fait en sorte d’y aller aussi fort que possible mentalement et de réaliser la meilleure performance possible ce soir-là. J’ai été un peu long sur la touche, à deux centièmes de l’argent, mais de revenir sur le podium à la première grande compétition depuis les Jeux olympiques, je suis assez content. »
L’étudiant de l’Université de la Colombie-Britannique jongle avec ses études et a dû faire un examen sur la gestion de l’exercice la veille au soir.
« J’ai fait en sorte d’étudier lorsque j’étais à l’hôtel, mais aussi de récupérer avant de passer l’examen. Une fois l’examen terminé, je me suis entièrement concentré sur la course », a déclaré Knox, qui s’entraine avec Scott Talbot au centre de haute performance de Vancouver. « Je pense que j’ai plutôt bien exécuté tout ça. »
La médaille du relais féminin a été une agréable surprise pour clôturer la soirée. L’équipe étant sélectionnée sur la base d’épreuves individuelles uniquement, il n’y avait pas de nageurs de relais sur la liste. La nageuse vétérane de quatre nages et de brasse Sydney Pickrem et la brasseuse recrue Alexanne Lepage se sont jointes à dossiste Ingrid Wilm pour aider l’équipe à se qualifier, avec Penny Oleksiak. Harvey et McIntosh se sont ensuite joints à Wilm et Oleksiak dans la finale et l’équipe est parvenue à décrocher la médaille de bronze avec un temps de 3:28,44.
Harvey a ouvert la voie avec un record personnel de 52,40, tandis que McIntosh (51,81) et Wilm (52,22) ont réalisé leurs meilleurs temps de relais à vie, Wilm pour la deuxième fois de la journée lors de sa cinquième course de la journée. Oleksiak a ensuite fait ce qu’elle fait de mieux, terminant en 52,01 pour égaler son meilleur temps de relais de l’édition de Windsor 2016 de ces championnats.
« Nous avons failli déclarer forfait pour ce relais. C’est génial que toutes les filles se soient regroupées et que nous ayons réussi à faire quelque chose de vraiment bon », a déclaré Oleksiak. « C’était vraiment un travail d’équipe. Nous ne savions pas qui nous allions avoir le matin et lors de la dernière réunion de l’équipe féminine, Sydney, notre brasseuse et notre dossiste se porter volontaires. C’est vraiment génial de voir ça. Nous le voulions toutes et nous avons toutes réussi à le faire. »
Dans les autres épreuves de mardi, Ilya Kharun s’est qualifié pour la finale du 50 papillon avec un temps de 21,93, ce qui lui a permis de se classer troisième pour la finale de mercredi. C’est la deuxième fois que le natif de Montréal nage un temps sous les 22 secondes de la journée, alors qu’il avait abaissé son record canadien à 21,84 lors des préliminaires le matin.
Wilm (55,83) et Kylie Masse(56,06) se sont qualifiées pour la finale du 100 m dos en troisième et cinquième positions. Masse a remporté l’or aux championnats du monde en grand bassin ici en 2022.
Wilm (26,36 au 50 papillon),Tristan Jankovics (1:53,81 au 200 QNI) et Timothé Barbeau (15:02,76 au 1 500 libre) ont également réalisé des meilleurs temps personnels lors des préliminaires du matin.
Il s’agit des premiers championnats du monde pour Barbeau, qui a également représenté le Canada aux Jeux panaméricains de l’an dernier à Santiago, au Chili.
La compétition de six jours se poursuit mercredi. Les fans peuvent suivre les finales en direct sur CBC Gem et https://www.cbc.ca/sports du mardi au vendredi, à partir de 11 h 25) (heure de l’Est) chaque jour. Anastasia Bucsis sera la présentatrice, tandis que Brittany MacLean, médaillée olympique de natation à Rio 2016, livrera son analyse. Rob Snoek assurera les commentaires des courses, accompagné de MacLean comme analyste. Le programme sera également disponible avec des commentateurs internationaux samedi et dimanche à partir de 11 h 30. Les préliminaires des six jours seront également disponibles avec des commentaires internationaux dès 3 h du matin (heure de l’Est) chaque jour. (heure de l’Est) chaque jour.
La chaine de télévision CBC présentera une émission spéciale samedi de 16 à 18 heures (heure de l’Est) avec les meilleures performances des cinq premiers jours de compétition, commentées par Snoek et MacLean. Le samedi suivant, le 21 décembre, les moments forts de la sixième journée seront diffusés de 13 h à 14 h (heure de l’Est).
Natation Canada et @cbcolympics afficheront aussi du contenu sur leurs plateformes numériques, y compris une émission après les finales en direct sur CBC Sports YouTube, animée par MacLean et le journaliste sur place Devin Heroux.
Résultats complets : https://www.omegatiming.com/2024/world-aquatics-swimming-championships-25m-live-results