Le paralympien Bennett bat un record du monde lors du cinquième jour des Essais

TORONTO – Pour la deuxième soirée consécutive, un Canadien a établi un record du monde dans la piscine la plus rapide du Canada.

Le champion du monde en titre Nicholas Bennett a remporté vendredi la finale multi-classes du 200 m QNI masculin aux Essais olympiques et paralympiques de natation, présentés par Bell. Son temps de 2:05,97 était plus d’une seconde et demie plus rapide que la précédente marque mondiale SM14.

Le Brésilien Gabriel Bandeira avait établi le record de 2:07,50 aux championnats du monde de 2022 au Portugal, où Bennett avait remporté la médaille d’argent. Le Canadien avait pris sa revanche l’été dernier en remportant le titre mondial à Manchester, en Angleterre.

En nageant le temps de qualification A, Bennett, qui a également triomphé au 100 brasse mardi, s’est mis en position pour être nommé à l’équipe paralympique dimanche soir pour la deuxième fois cette semaine (sous réserve de l’attribution des créneaux de 15 femmes et de sept hommes).

« L’année dernière, à Manchester, j’étais à environ quatre dixièmes. Mais avec l’aide de ma sœur au cours de la dernière année, nous avons travaillé à tout peaufiner. Je m’attendais à retrancher seulement quelques dixièmes, pas une seconde et demie, a déclaré le jeune homme de 20 ans, dont la sœur Haley Bennett-Osborne est son entraineure au Red Deer Catalina Swim Club. Nous sommes bien en avance sur le calendrier. »

« Le premier 50 mètres était fantastique. Nous avons beaucoup travaillé le dos, mais c’est encore un peu notre point faible. Ensuite, le dernier 100 mètres c’était juste go, go, go. »

Bennett a fait ses débuts aux Jeux paralympiques de Tokyo à l’âge de 17 ans. Il avait atteint la finale et battu le record canadien dans les quatre épreuves auxquelles il a participé.

Le natif de Parksville, en Colombie-Britannique, a débuté la cinquième journée au centre sportif panaméricain de Toronto en abaissant sa propre marque canadienne à 2:07,68 dans les préliminaires du matin.

« Ce sont mes premiers vrais Essais paralympiques. La dernière fois, nous n’en avions pas eu. C’est donc une expérience totalement nouvelle pour laquelle je n’ai pas encore de mots. À un moment donné, je me rendrai compte de la situation et j’aurai un ou deux mots pour exprimer à quel point toute cette expérience est extrêmement positive pour moi. »

Tess Routliffe, du centre de haute performance-Québec à Montréal, a également obtenu des temps de qualification A de paranatation, vendredi, au 200 m QNI SM7, avec un record national de 2:54,78, et Alec Elliot, du Club de natation région de Québec, au 200 m QNI SM10 masculin, grâce à une performance de 2:17,26.

Hannah Ouellet, du club Saskatoon Lasers, au 200 QNI féminin SM5 (4:23,08), et Sebastian Massabie, du Pacific Sea Wolves Swim Club, au 50 dos masculin S4 (53,74), ont également établi des marques nationales, mais n’ont pas réussi à atteindre le temps « A ».

« Cela s’est passé aussi bien que possible. Je suis ravie de ce temps », a déclaré Routliffe, championne du monde en titre et médaillée d’argent aux Jeux paralympiques de 2016 au 200 QNI SM7. « C’est exactement ce que nous voulions faire, exactement ce pour quoi nous sommes venus ici.

« Il n’y a pas de mots pour décrire une qualification pour les Jeux paralympiques. Cela fait huit ans que j’ai participé à mes derniers Jeux, et mes derniers étaient mes premiers », a ajouté le produit de Caledon, en Ontario, qui a manqué Tokyo 2020 en raison d’une blessure au dos.

Du côté olympique, Blake Tierney du CHP-Vancouver a volé la vedette en établissant un record canadien de 1:56,74 au 200 dos masculin. Il s’agit du deuxième temps de qualification de la semaine pour l’athlète de 22 ans de Saskatoon, qui a également été couronnée au 100 dos mardi.

Tierney a abaissé son précédent record personnel de 1:59,71 de près de trois secondes. La marque nationale de Markus Thormeyer (1:56,96) tenait depuis 2019.

« J’ai beaucoup travaillé le dos, a déclaré Tierney. Je me suis entrainé surtout pour le 100, mais cela s’est bien traduit sur le 200. Je me suis entrainé pour le 200 libre, ça ne s’est pas passé comme je le voulais, mais l’entrainement a porté ses fruits au 200 dos. »

« J’ai eu l’impression qu’on m’avait enlevé un poids après le 100 m dos, lorsque je me suis qualifié. J’ai essayé de faire la meilleure course possible et je n’ai pas vraiment pensé à un record canadien ou à faire l’équipe. Je voulais juste faire le meilleur temps possible, et c’est ce que j’ai fait, donc je suis vraiment content. »

Les autres athlètes ayant réalisé le temps de qualification olympique et s’étant qualifiés dans le cadre de la priorité 1 pour être nommés à l’équipe olympique sont Sydney Pickrem, qui représente le Toronto Swim Club, et Kelsey Wog, des Bisons de l’Université du Manitoba, qui se sont classées 1-2 au 200 brasse féminin en 2:23,79 et 2:23,80, ainsi que le natif de Montréal, Ilya Kharun, qui a remporté la finale du 200 papillon masculin en 1:54,41.

Pickrem a participé deux fois aux Jeux olympiques, Wog a fait ses débuts aux Jeux à Tokyo, tandis que Kharun serait une recrue olympique.

« Je me sens très bien », a déclaré Kharun, âgé de 19 ans, qui a manqué le podium par 16 centièmes de seconde aux championnats du monde de 2023 avec un record canadien de 1:53,82. « Je serais honoré de représenter le Canada aux Jeux olympiques.

« J’ai essayé de faire en sorte que ma course se déroule confortablement. J’ai essayé de faire en sorte que ma course soit confortable, d’être dans le coup après les 100 premiers mètres et de terminer en force. »

Enfin, au 100 libre féminin, aucune nageuse n’a atteint le temps requis de 53,61, mais, en tant que nageuses du Top 4, la gagnante Penny Oleksiak du Toronto Swim Club (53,66), la troisième place Brooklyn Douthwright du Club de natation Bleu et Or de Moncton, N.-B. (54,33), et Taylor Ruck, originaire de Kelowna, C.-B. (54,47) se sont qualifiées pour être prises en considération pour les nominations en tant que nageuses de relais seulement.

Mary-Sophie Harvey, du club CAMO de Montréal, qui a terminé deuxième (53,71) et qui sera également prise en considération pour le relais 4×100 libre, avait déjà obtenu des temps de qualification individuels au 100 papillon et au 200 libre.

Douthwright serait la première nageuse olympique originaire du Nouveau-Brunswick depuis Marianne Limpert en 2000.

Jusqu’à 12 places de relais seront attribuées sur la base des temps combinés des 4 premiers de chaque épreuve de relais potentielle. Bien que Natation Canada ait qualifié les sept relais olympiques, les nageurs de relais seulement seront nommés par ordre de priorité en fonction de ce classement.

Les Canadiennes sont montées sur le podium au 4×100 libre à chacun des deux derniers Jeux olympiques, remportant l’argent à Tokyo et le bronze à Rio, Oleksiak et Ruck ayant contribué aux deux médailles.

« Je ne suis évidemment pas incroyablement heureuse. Je suis heureuse de faire partie du relais. Je suis excitée d’y aller. Je suis emballée de faire partie de l’équipe », a déclaré Oleksiak, l’athlète olympique la plus décorée du Canada avec sept médailles en carrière, dont l’or au 100 libre en 2016. « Évidemment, je veux vraiment cette place individuelle, alors je vais faire tout ce que je peux pour essayer de l’obtenir, mais je suis ravie de faire partie de l’équipe en ce moment. Cela m’enlève un poids sur les épaules.

« Il s’est passé beaucoup de choses, mais je suis heureuse d’être ici, heureuse de concourir et d’essayer de m’améliorer en vue de l’été. »

Au total, 857 athlètes de 151 clubs à travers le pays sont en action en vue d’avoir la chance de représenter le Canada aux Jeux olympiques (26 juillet au 11 août) et aux Jeux paralympiques (28 août au 8 septembre) à Paris. Les équipes des championnats panpacifiques juniors (21 au 24 août) à Canberra, en Australie, et des championnats du monde juniors en eau libre (6 au 8 septembre) à Alghero, en Italie, seront également sélectionnées.

Les préliminaires débutent à 9 h 30 HE chaque jour, et les finales ont lieu à 18 h.

Toutes les sessions sont diffusées en direct sur les plateformes numériques de CBC Sports, et une émission spéciale sera diffusée tous les soirs sur CBC TV. Les diffusions en direct sont disponibles sur le service de diffusion gratuit CBC Gem, sur cbcsports.ca, et sur l’application CBC Sports pour les appareils iOS et Android. Toutes les sessions seront également diffusées sur les plateformes TOU.TV et Radio-Canada Sports, avec des émissions spéciales diffusées samedi et dimanche de 15 h à 17 h sur ICI Télé. Les faits saillants des Essais seront également présentés dans le cadre de la programmation de fin de semaine de CBC Sports, samedi à partir de 16 h HE et dimanche à 15 h sur CBC TV et CBC Gem.

RÉSULTATS : https://results.swimming.ca/2024_Olympic_Paralympic_Trials/

QUALIFIÉS POUR LA NOMINATION (Priorité 1) : JEUX OLYMPIQUES DE PARIS 2024 (après la 5e journée des Essais)

QUALIFIÉS POUR LA NOMINATION (temps de qualification « A ») : JEUX PARALYMPIQUES DE PARIS 2024 (après la 5e journée des Essais)

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