Ottawa (Ontario), le 14 septembre 2023 – Un récent rapport de Canada Équestre (CE) indique que le secteur équin canadien apporte plus de 8,7 millions de dollars au produit intérieur brut (PIB) du Canada, tout en profitant à la population canadienne et à l’environnement.
CE a collaboré avec Wilton Consulting Group (WCG) et Serecon pour étudier les retombées socio-économiques du secteur. Les consultantes et consultants ont effectué une analyse de l’environnement, réalisé 40 entretiens avec des informatrices et informateurs clés et interrogé plus de 4 200 personnes impliquées dans le secteur équin canadien. Serecon a créé un modèle pour analyser les retombées économiques du secteur. Un comité consultatif a quant à lui fourni des renseignements supplémentaires sur les données obtenues et a encouragé la participation du secteur.
[TRADUCTION] « Nous remercions toutes les personnes du secteur équin qui ont participé à ce projet, dit Mme Bronwynne Wilton, docteure et conseillère principale du WCG. Les chevaux ont un impact positif sur notre santé et notre bien-être. Certains organismes et établissements équins canadiens utilisent des stratégies innovatrices pour attirer des participantes et participants de façon durable. Il faudrait continuer à contribuer à ces efforts dans le secteur pour s’assurer que tout le monde puisse participer à des activités équestres, peu importe leur revenu, leur race, leur origine ethnique ou leur lieu de résidence. »
Le secteur équin a un impact important sur l’économie canadienne. En voici quelques exemples :
- La population canadienne dépense plus de 8,3 millions de dollars dans les soins aux équidés à l’échelle nationale.
- Le secteur équin a apporté plus de 70 000 emplois équivalents à des emplois à temps plein en 2022.
- Les grands centres de sport équestre peuvent servir de moteurs économiques dans les collectivités rurales.
Le rapport met en évidence les avantages des équidés pour les humains. Les équidés peuvent avoir des effets positifs sur la santé. D’ailleurs, 96 % des personnes interrogées sont d’accord ou tout à fait d’accord pour dire que l’interaction avec les chevaux contribue à la santé et au bien-être de l’homme. Les activités du secteur équin peuvent également encourager les enfants, les adolescentes et les adolescents à adopter des habitudes saines toute leur vie.
Le rapport estime que le Canada comptait plus de 509 000 équidés en 2021. Les établissements, exploitations et ranchs équins exploitent plus de 155 000 acres de terrain au pays. Ces entreprises peuvent servir de zone tampon entre les zones urbaines et agricoles en aidant à faire connaître les activités agricoles normales.
Le rapport identifie les défis et les risques auxquels le secteur est confronté et met en évidence les occasions de tirer parti de ses forces. Le rapport indique également les recommandations suivantes :
1. Élaborer un plan pour le « recensement » et l’étude des retombées économiques du cheptel équin du Canada.
- Réfléchir aux collaborations potentielles avec des établissements postsecondaires comme l’Université de Guelph ou le Olds College pour la rédaction d’un modèle de sondage fixe qui pourrait être réutilisé chaque cinq ans
2. Favoriser l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accès (IDEA) dans le secteur équin au pays.
- Tenir une série d’échanges avec les organismes provinciaux et territoriaux de sport (OPTS) pour voir comment favoriser l’IDEA dans le secteur équin au pays.
- Proposer un remue-méninge avec l’Association canadienne d’équitation thérapeutique (ACET) pour penser aux collaborations possibles en matière de promotion mutuelle et d’initiatives d’IDEA.
3. Collaborer avec les OPTS pour encourager les initiatives communautaires et la participation des jeunes, et nourrir la passion des sports et activités équestres au Canada.
- Soutenir les programmes comme le Canadian Pony Club, 4-H et d’autres initiatives visant les jeunes.
4. Continuer à collaborer avec tous les paliers de gouvernement pour assurer la classification active des équidés et des écuries dans le secteur agricole canadien.
- S’assurer que les entreprises équines puissent bénéficier des programmes de l’État offerts au secteur agricole (p. ex. programmes de gestion des risques, de développement durable, etc.).
5. Effectuer une étude de suivi pour mieux comprendre le contexte actuel des concours équestres canadiens, et pour trouver des moyens d’en améliorer le dynamisme et la résilience.
- Échanger avec une diversité de personnes et d’organismes qui planifient, élaborent accueillent et jugent des concours équestres au Canada.
6. Continuer à militer pour une meilleure traçabilité des équidés au Canada afin d’améliorer la biosécurité et d’assurer l’exactitude et la tenue à jour des données démographiques.
- S’inspirer du travail réalisé dans les autres secteurs agricoles animaliers.
[TRADUCTION] « Grâce au soutien du ministère du Patrimoine canadien, à l’excellent travail de Wilton et Serecon, et aux précieuses opinions diverses et authentiques de membres de l’ensemble du secteur équin canadien, nous avons réussi à cumuler de l’information essentielle sur la portée et l’impact de l’industrie, dit Meg Krueger, la chef de la direction de CE. Cette étude nous a fourni, ainsi qu’à toutes et tous les membres de la communauté équestre, des données importantes que nous pouvons utiliser pour formuler des recommandations stratégiques visant à promouvoir la durabilité et l’inclusivité du secteur et à nous aider à mettre en place des programmes pour l’avenir. Le matériel sera également utilisé pour défendre les intérêts du secteur ».
Pour voir toute la documentation, veuillez lire le rapport final et l’information supplémentaire. Pour toute question ou pour les médias, veuillez communiquer avec Melanie McLearon à mmclearon@equestrian.ca.
Sur Canada Équestre
Organe directeur national des sports et de l’industrie équestres, Canada Équestre (CE) a le mandat de représenter, de promouvoir et de faire progresser tous les intérêts équins et équestres. Rassemblant plus de 15 000 titulaires de licence sportive, 11 organismes provinciaux et territoriaux de sport partenaires et plus de 10 organisations nationales affiliées, CE est un important contributeur à la santé sociale, physique, émotionnelle et financière de l’industrie équestre canadienne.
Sur Wilton Consulting Group
Wilton Consulting Group (WCG) est une entreprise basée à Fergus (Ontario) axée sur la facilitation de la durabilité et de l’innovation dans les systèmes agroalimentaires et ruraux grâce à une approche de gestion du changement. WCG offre un service de conseil spécialisé en recherche dans le secteur agroalimentaire, avec des liens étroits dans l’industrie canadienne. Les forces de recherche de WCG s’appuient sur un large éventail de méthodes et d’approches qualitatives et quantitatives. WCG a travaillé avec CE sur son rapport de synthèse concernant la réponse à la COVID-19 pour les équidés actifs du Canada de 2020. WCG a également appuyé des clients nationaux similaires tels que la Fédération canadienne du Canada, Gestion agricole du Canada, et Agriculture et Agroalimentaire Canada.
Sur Serecon
Serecon fournit des services objectifs à valeur ajoutée aux secteurs de l’agriculture et de l’alimentation par le biais de l’évaluation des actifs et des entreprises, de services de conseil en gestion et de services consultatifs. Serecon possède une vaste expérience dans le développement de modèles d’impact économique pour divers secteurs à travers le Canada, y compris le milieu équestre, la recherche agricole et les projets de production agricole primaire. Ces modèles utilisent des indicateurs de dépenses ou de revenus ainsi que des multiplicateurs économiques pour mesurer l’activité économique dans une région spécifique. Les bureaux principaux de Serecon sont situés en Alberta. L’entreprise possède également des succursales en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et en Ontario.
Serecon a travaillé avec des organisations équestres pour les aider à mieux comprendre les contributions de leurs membres à leurs économies régionales. Serecon a également collaboré avec des clients tels que les Alberta Beef Producers, les Producteurs d’œufs du Canada et le Conseil canadien du porc.