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Ces dernières années, la communauté sportive s’est améliorée dans le détection et le traitement des commotions cérébrales liées au sport, mais les mesures préventives soulèvent encore de nombreuses questions. L’étude de la corrélation entre la taille ou la force du cou et la réduction du risque de commotion cérébrale a montré que les programmes formels de renforcement du cou sont prometteurs en termes de réduction du risque, en particulier chez les athlètes amateurs.

Wayne Gretzky, légende canadienne du hockey sur glace, est célèbre pour la citation suivante : « Patinez vers là où s’en va la rondelle, pas vers où elle a été ». L’idée sous-jacente est qu’au lieu de courir après ce qui s’est déjà passé, il faut essayer d’avoir une longueur d’avance. En ce qui concerne les commotions cérébrales dans le sport, nous sommes souvent réactifs : nous réagissons à une blessure, nous réagissons à un diagnostic, nous réagissons à des symptômes. Mais que se passerait-il si, au lieu de réagir à tout ce qui se passe suite à une commotion cérébrale, nous commencions à nous pencher sur les suites d’une commotion cérébrale. C’est-à-dire la récupération et le retour au sport.  

Dans le domaine de la santé, c’est ce que l’on appelle les mesures préventives. Parachute, une organisation nationale dédiée à la prévention des blessures au Canada, souligne dans ses lignes directrices sur les commotions cérébrales que les athlètes de tous âges qu’on soupçonne avoir subi une commotion cérébrale doivent recevoir des soins appropriés en temps opportun. Alors que l’accent est souvent mis sur le diagnostic initial (qui est certainement le point le plus important des soins), les visites de suivi sont régulièrement négligées. 

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Le retour des enfants et des jeunes à l’école et aux activités quotidiennes normales est l’objectif principal après la période aiguë de la commotion cérébrale, car l’école fournit un environnement éducatif et les activités scolaires et physiques facilitent le développement social et le bien-être mental (Choe et Barlow, 2018). L’objectif est d’augmenter les activités cognitives ou autres jusqu’à ce qu’aucun symptôme actuel ne soit aggravé ou que de nouveaux symptômes ne soient déclenchés, ce que l’on appelle le seuil d’activité cognitive sous-symptomatique (Master et coll., 2012). Si, à un moment donné, les symptômes s’aggravent, la personne est ramenée au stade précédent. Cette stratégie de retour progressif doit être adaptée aux besoins spécifiques de chaque enfant et adolescent, car elle peut l’aider à reprendre plus rapidement ses activités d’avant la blessure (Kelleher et coll., 2014). La gestion globale des commotions cérébrales chez l’enfant implique des décisions concernant le retour à l’école et le retour à l’activité, ce qui souligne l’importance du suivi avec un prestataire de soins primaires après un diagnostic initial de commotion cérébrale.  

Lacunes dans la recherche 

Les visites de suivi sont importantes pour la réévaluation, la gestion et l’éducation, en particulier pour les enfants et les adolescents. Les lignes directrices créées par la Fondation ontarienne de neurotraumatologie (FON) précisent que le suivi d’une commotion cérébrale (après la visite initiale) doit se faire auprès d’un médecin ou d’un infirmier praticien au plus tard quatre semaines après la blessure initiale (Velinkonja et coll., 2017). Cependant, nous avons constaté dans une revue de la littérature que les enfants et les jeunes ne sont pas systématiquement suivis après un diagnostic initial de commotion cérébrale (Ramsay et coll., 2023). En outre, peu de choses peuvent être conclues sur le temps écoulé entre le diagnostic initial et la première visite de suivi, ainsi que sur les facteurs qui influencent le nombre de visites de suivi. C’est pourquoi nous avons mené le projet Pediatric Concussion in British Columbia (PCBC), une étude basée sur la population utilisant des données administratives pour identifier les taux et le moment de la première visite de suivi pour les enfants après un diagnostic de commotion cérébrale, les facteurs associés au moment du suivi et l’incidence du temps écoulé jusqu’au premier suivi sur la santé des enfants.  

Principales conclusions des données 

L’étude fournit de nouveaux renseignements sur les taux et la fréquence des visites de suivi, les facteurs associés au calendrier de la première visite de suivi et l’incidence du temps écoulé sur les résultats de santé résiduels, sur la base des données administratives des enfants et des jeunes ayant subi un commotion cérébrale âgés de 5 à 18 ans en C.-B. en 2016 et 2017. En reliant les ensembles de données, un échantillon de 22 697 cas avec un diagnostic initial de commotion cérébrale a été identifié. Les 4 principales conclusions de cette étude sont les suivantes :  

  1. Les taux de visites de suivi sont faibles pour les enfants et les jeunes victimes de commotions cérébrales en Colombie-Britannique : moins de 25 % d’entre eux ont bénéficié d’une visite de suivi, quelle qu’elle soit, et seulement 19 % d’entre eux ont bénéficié d’une visite de suivi en temps opportun.  
  2. Parmi les enfants et les jeunes qui ont bénéficié d’une visite de suivi dans les 3 mois suivant la blessure initiale, 75 % des cas ont bénéficié d’une visite de suivi dans les 22 jours, respectant ainsi le délai de 28 jours recommandé par la FON.  
  3. Le fait d’être plus âgé, de vivre dans une zone rurale, d’avoir un statut socio-économique plus élevé et d’avoir consulté un médecin spécialiste lors du diagnostic initial de la commotion cérébrale était associé à une première visite de suivi en temps opportun, mais d’autres facteurs peuvent contribuer à un suivi en temps opportun. 
  4. Les enfants et les jeunes ayant subi une commotion cérébrale et dont la visite de suivi a été retardée étaient plus susceptibles de souffrir d’un problème de santé lié à la commotion cérébrale que ceux dont la visite de suivi a été effectuée en temps opportun jusqu’à 12 mois après la blessure. 

Que faire ensuite? 

Les résultats de l’étude du projet PCBC ont permis de cibler le moment de la première visite de suivi après un diagnostic initial de commotion cérébrale et les résultats de santé qui en découlent. Les résultats de cette étude suggèrent que les enfants et les jeunes ne sont pas systématiquement suivis après un premier diagnostic de commotion cérébrale. Historiquement, le suivi n’était pas nécessaire dans le cadre du traitement des commotions cérébrales ou n’était exigé que pour les patients souffrant de lésions cérébrales plus graves. Cependant, étant donné le potentiel de problèmes de santé à long terme lorsque le suivi est retardé, il est nécessaire de recadrer les soins des commotions cérébrales pédiatriques au Canada. 

LIRE LA SUITE : Les 4R : étapes d’un rétablissement sécuritaire 

Pour ce faire, nos organismes sportifs doivent adopter des politiques en matière de commotions cérébrales afin de protéger les athlètes, de sorte que nous ne soyons pas constamment en train de réagir après chaque commotion cérébrale. Ces politiques sont les suivantes : 

Il est indispensable d’avoir une politique à jour en matière de commotions cérébrales. Bien que cela puisse protéger certains athlètes d’une commotion cérébrale, il est important de se rappeler qu’une commotion cérébrale peut toujours se produire, et notre recherche indique que des soins opportuns et continus d’une commotion cérébrale conduiront à de meilleurs résultats. 

LIRE LA SUITE : Au-delà de la glace: La lutte contre les commotions cérébrales d’un ancien joueur de hockey professionnel est à l’origine d’une mission de doctorat visant à améliorer les soins pédiatriques pour les enfants et les adolescents 

Une recherche récente menée par un doctorant de l’université de l’Alberta associe l’art-thérapie à la science du rétablissement après une commotion cérébrale. La recherche explore les défis de communication auxquels sont confrontés les jeunes après une commotion cérébrale et met en évidence le pouvoir de l’art en tant qu’outil d’expression personnelle, appelant à une réimagination de la rééducation dans la gestion des commotions cérébrales.

Dans les couloirs du BC Children’s Hospital de Vancouver, Scott Ramsay a été témoin d’un phénomène déconcertant: les enfants souffrant de commotions cérébrales étaient envoyés à l’hôpital trop tard, leurs symptômes étant déjà complexes et difficiles à gérer. Pour M. Ramsay, ancien joueur de hockey professionnel devenu infirmier, cette scène a déclenché un retour en arrière vers sa propre adolescence, marquée par quatre commotions cérébrales et les répercussions du syndrome de la commotion cérébrale post-traumatique qui s’en sont suivies. 

Alors que Ramsay vient d’obtenir son doctorat en sciences infirmières à l’Université de la Colombie-Britannique, son voyage de la patinoire à l’hôpital l’a amené à s’intéresser de plus près à un problème auquel est confronté le système de soins de santé. Il s’agit de l’absence d’interventions éducatives et de suivis après avoir subi une commotion cérébrale pour les enfants en Colombie-Britannique. Cette question a attiré son attention et l’a incité à entreprendre, pour sa thèse, une étude novatrice portant sur un peu moins de 23 000 enfants et adolescents ayant subi une commotion cérébrale, étude aujourd’hui reconnue comme la plus importante de ce type dans la province. 

Les résultats de ses recherches ont mis en lumière une réalité préoccupante: la plupart des enfants et des jeunes ayant subi une commotion cérébrale ne bénéficient pas de visites de suivi en temps voulu en Colombie-Britannique, ce qui va à l’encontre des lignes directrices établies par la Fondation ontarienne de neurotraumatologie. Le Dr Ramsay a découvert que seuls 19 % des jeunes patients ont bénéficié d’un premier suivi dans les quatre semaines après le diagnostic, tel que recommandé, ce qui entraîne une incidence plus élevée de symptômes post-commotionnels persistants. 

Les expériences personnelles du Dr Ramsay, combinées aux résultats de son étude, ont alimenté son engagement en faveur du changement. Son parcours, qui l’a amené à faire face aux défis du syndrome post-commotionnel et à devenir un infirmier et un chercheur dévoué, met en lumière le besoin critique d’améliorer l’éducation et la sensibilisation concernant les commotions cérébrales chez les enfants.  

Dans la lignée de sensibilisation, Ramsay, avec les nombreuses ressources du SIRC sur les commotions cérébrales dans le sport, donne un aperçu de ce qu’il faut savoir en matière de commotions cérébrales chez les enfants et les adolescents. 

Quels sont les signes et symptômes les plus courants des commotions cérébrales chez les enfants? 

Les enfants présentent souvent plusieurs signes et symptômes communs lorsqu’ils subissent une commotion cérébrale:  

Ces symptômes sont des indicateurs essentiels qui permettent aux parents, aux entraîneurs et aux enseignants de détecter rapidement les éventuelles commotions cérébrales chez les enfants.  

Les signes et les symptômes des commotions cérébrales diffèrent-ils selon qu’il s’agit d’enfants ou d’adultes? 

Selon M. Ramsay, en raison des différences anatomiques et physiologiques entre les enfants et les adultes, les symptômes peuvent parfois être plus intenses chez les enfants.  

Comment distinguer une commotion cérébrale légère d’une commotion plus grave chez l’enfant? 

Reconnaître les commotions cérébrales chez les enfants pose des problèmes particuliers, explique M. Ramsay:  

Ramsay a également insisté sur l’importance d’écouter les enfants, soulignant la difficulté dans les cas où les enfants ne communiquent pas facilement leurs traumatismes crâniens. Ce point de vue souligne la complexité du diagnostic des commotions cérébrales chez les enfants et la nécessité d’examiner attentivement les circonstances entourant la blessure. 

LIRE LA SUITE: Guide sur les commotions cérébrales à l’intention des parents et des soignants (en anglais) 

Quelles sont les mesures immédiates ou les premiers soins à prodiguer à un enfant soupçonné d’avoir subi une commotion cérébrale? 

Cette réaction immédiate est cruciale pour prévenir d’autres dommages et pour prendre les mesures nécessaires à un diagnostic et à des soins adéquats. 

Combien de temps les symptômes d’une commotion cérébrale peuvent-ils durer? Y a-t-il des facteurs qui peuvent influencer le temps de récupération? 

LIRE LA SUITE: Les 4 R: les étapes d’un rétablissement sécuritaire 

Quel rôle le repos cognitif et physique joue-t-il dans le processus de récupération d’un enfant victime d’une commotion cérébrale? 

Un certificat médical et un retour complet à l’école sont nécessaires pour passer à la 4e étape. 

PLUS D’INFORMATIONS: Protocole de retour à l’activité physique/sportive du guide de vie 

Quels sont les effets potentiels à long terme des commotions cérébrales répétées chez les enfants? 

En ce qui concerne les effets à long terme, M. Ramsay a souligné le manque de données sur les conséquences précises des commotions cérébrales répétées chez les enfants. S’appuyant sur des études menées sur des adultes, il a mis en évidence les déficiences cognitives, la diminution de la qualité de vie et les problèmes psychosociaux comme conséquences potentielles. 

Tout en reconnaissant les lacunes dans les connaissances actuelles, les idées et les recherches de Ramsay fournissent une base pour comprendre les risques potentiels associés aux commotions cérébrales répétées dans la population pédiatrique. 

Fait ou mythe: Les enfants et les jeunes qui subissent une commotion cérébrale risquent davantage d’éprouver des problèmes de santé mentale que les enfants et les jeunes qui subissent d’autres types de blessures. Par le Dr Roger Zemek, médecin urgentiste pédiatrique au Centre hospitalier pour enfants de l’Ontario (CHEO).  

Comment feriez-vous pour informer les parents, les entraîneurs et le personnel enseignant sur les signes et les symptômes des commotions cérébrales, afin d’assurer une détection précoce et des soins appropriés? 

M. Ramsay préconise l’écoute active et la prise au sérieux des symptômes des enfants. Il souligne l’importance des conversations ouvertes pour réduire la stigmatisation et créer un environnement favorable au signalement des traumatismes crâniens. En soulignant qu’il n’y a pas de honte à admettre un traumatisme crânien, M. Ramsay encourage un changement culturel en faveur de la reconnaissance et de la prise en charge des commotions cérébrales chez les enfants. 

Son approche en matière de sensibilisation consiste à inculquer aux parents, aux entraîneurs et au personnel enseignant le sens des responsabilités afin qu’ils accordent la priorité au bien-être des enfants et s’engagent activement dans des conversations qui contribuent à une détection précoce et à une prise en charge appropriée. 

Vous souhaitez en savoir plus sur les commotions cérébrales liées au sport et sur les programmes et outils éducatifs disponibles? Pour en savoir plus, consultez cette liste complète de programmes élaborée par le SIRC et ses partenaires. 

D’après votre expérience, quels sont les défis à relever pour reconnaître et prendre en charge les commotions cérébrales chez les enfants et comment ces défis peuvent-ils être relevés?  

M. Ramsay a reconnu les difficultés liées à la reconnaissance et à la prise en charge des commotions cérébrales chez les enfants, en soulignant que la sous-déclaration des commotions cérébrales constituait un obstacle important. Il a souligné l’importance de mettre en place des mécanismes de signalement dans les milieux sportifs et a encouragé le recours à des professionnels de santé qualifiés pour un diagnostic et une prise en charge précis. 

Pourquoi est-il important de parler de ce sujet spécifique, comme les signes et les symptômes et les enfants, selon votre expérience? Pourquoi devrions-nous en parler? 

Soulignant l’importance de la conversation, M. Ramsay a insisté sur le rôle d’une prise en charge rapide pour améliorer les chances d’un enfant de retrouver une vie normale plus tôt. Il a souligné l’importance d’une prise en charge adéquate tout au long de la trajectoire de récupération afin de minimiser les symptômes post-commotionnels. 

Scott a souligné que parler des signes et des symptômes des commotions cérébrales chez les enfants n’est pas seulement une question de sensibilisation ; il s’agit de favoriser un environnement où la détection précoce, les soins appropriés et le soutien continu sont prioritaires pour le bien-être de la jeune population. 

LIRE LA SUITE: Principaux sujets de la recherche sur les commotions cérébrales 

Les commotions cérébrales répétées peuvent perturber l’axe cœur-cerveau, entraînant des irrégularités dans l’activité cardiaque et des répercussions à long terme sur la santé. Ces nouvelles connaissances soulignent l’importance des mesures visant à réduire la fréquence des commotions cérébrales dans le sport. La mise en œuvre et l’application stricte de protocoles de sécurité peuvent contribuer à minimiser le risque de traumatismes crâniens et les conséquences cardiaques qui en découlent.

Les mises en échec font partie intégrante du hockey, mais elles présentent un risque de commotion cérébrale. La déclaration de consensus international d’Amsterdam 2022 sur les commotions cérébrales dans le sport suggère que les mises en échec devraient être éliminées dans le hockey pour les enfants et la plupart des adolescents. En outre, les protège-dents se sont montrés efficaces pour réduire les commotions cérébrales et devraient être obligatoires non seulement au hockey, mais aussi dans d’autres sports de contact.

L’outil de reconnaissance des commotions cérébrales (CRT6), autrefois appelé CRT5, est un guide qui peut être utilisé par des personnes sans formation médicale pour identifier et gérer les commotions cérébrales présumées chez les enfants, les adolescents et les adultes. Il met l’accent sur les signaux d’alarme, les indices visibles d’une commotion cérébrale présumée, les symptômes d’une commotion cérébrale présumée et la sensibilisation. Toutes les personnes impliquées dans le sport, qu’il s’agisse de parents ou d’entraîneurs, devraient connaître cet outil pour contribuer à la sécurité des participants au sport.

Au fur et à mesure que de nouvelles recherches sur les commotions cérébrales dans le sport sont publiées, les meilleures pratiques doivent être adaptées pour refléter les nouvelles découvertes. C’est pourquoi une nouvelle déclaration de consensus sur les commotions cérébrales dans le sport a été publiée. Cette déclaration comprend une stratégie actualisée de retour au sport et des outils nouveaux et actualisés pour soutenir l’identification et la gestion des commotions cérébrales pour les athlètes de tous âges.

Le partenaire le plus fiable du Canada pour l’avancement des connaissances en matière de sport sensibilise les Canadiens et les Canadiennes à l’importance de l’éducation sur les commotions cérébrales dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales. Il présentera des pratiques exemplaires et des exemples du secteur du sport en matière d’éducation sur les commotions cérébrales.

Ottawa – La Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales, une initiative nationale visant à sensibiliser les gens aux commotions cérébrales et à promouvoir une participation sécuritaire aux sports, aura lieu du 24 au 30 septembre 2023. Cet événement annuel est le fruit d’une collaboration entre divers intervenants, dont le gouvernement du Canada, les organismes nationaux de sport, les organismes provinciaux et territoriaux de sport et les sports communautaires, dans le but d’éduquer et de responsabiliser les gens à travers le pays. Nous remercions également les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour leur rôle dans la sensibilisation aux commotions cérébrales.

Les commotions cérébrales sont un problème grave, en particulier dans les sports et les activités de loisirs. L’objectif de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales est de promouvoir une culture de sécurité et de responsabilité dans le sport en fournissant de l’information et des ressources utiles aux athlètes, aux entraîneurs, aux parents et aux professionnels de la santé.

Pour accéder à une mine d’information sur les commotions cérébrales, y compris des conseils de prévention, d’identification et de récupération, veuillez consulter le site https://sirc.ca/fr/commotion/.

Nos efforts de communication de cette semaine :

Promotion dans les médias sociaux : Nous vous encourageons à utiliser vos plateformes de médias sociaux pour partager de l’information, des anecdotes et des ressources pertinentes liées aux commotions cérébrales. En utilisant le mot-clic officiel #TenonsTête, nous pouvons amplifier notre voix collective et atteindre un public plus large.

Promotion de l’événement dans le calendrier sportif du SIRC : Si votre organisation organise des événements, des webinaires ou des ateliers pendant la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales, nous vous invitons à en faire une large promotion. Le partage de ces événements contribuera à créer un sentiment de communauté et à encourager le dialogue autour de cet enjeu crucial. Assurez-vous d’ajouter vos événements de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales au calendrier sportif du SIRC. Celui-ci constitue une plateforme centralisée qui aide les gens à découvrir et à participer à vos activités et contribue au succès global des initiatives.

La Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales est rendue possible grâce au soutien continu du gouvernement du Canada. Nous remercions également nos organismes nationaux de sport pour leurs efforts constants en vue d’offrir des programmes sportifs auxquels tout le monde peut participer, en toute sécurité.

À propos du SIRC

Constitué en société en 1973, le SIRC, le Centre de documentation sur le sport, est le chef de file et le partenaire le plus fiable au Canada pour faire progresser le sport par les connaissances et les données probantes. Le SIRC s’engage à collaborer avec les organismes et les personnes qui participent au développement du sport, des loisirs et de l’éducation physique au Canada et dans le monde entier, afin d’améliorer la capacité de notre communauté commune à favoriser la croissance et la poursuite de l’excellence.

Faits saillants : 

Introduction

Bien souvent, les personnes qui pratiquent un sport connaissent quelqu’un qui a subi une commotion cérébrale. Les commotions cérébrales sont des lésions cérébrales qui surviennent à la suite d’un choc direct ou indirect à la tête. Les commotions cérébrales entraînent de nombreux symptômes différents signalés par l’athlète ou la personne blessée et par d’autres personnes observant les signes (Davis et al., 2023a).1 Si l’on soupçonne la présence d’une commotion cérébrale, l’athlète, la participante ou le participant blessé doit être retiré du jeu ou du sport et être suivi par un professionnel de la santé (Patricios et al., 2023a).2 Heureusement, la plupart des individus se rétablissent dans les quatre premières semaines suivant une commotion cérébrale, bien que jusqu’à 20 à 30 % des jeunes et des adultes puissent présenter des symptômes qui durent plus longtemps (Schneider et al., 2021 ; Zemek et al., 2016).3 4

Entre-temps, la recherche sur les commotions cérébrales continue d’évoluer rapidement. Depuis 2001, de nouvelles déclarations internationales sur les commotions cérébrales sont publiées tous les quatre ans. Publiée en 2017, la déclaration de consensus de Berlin résume les données disponibles au moment de la 5e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et formule des recommandations pour la prise en charge des commotions cérébrales (Aubry et al., 2002 ; McCrory et al., 2005, 2009, 2013, 2017).5-9 Ces recommandations ont été conçues pour être adaptées aux différents environnements sportifs dans le monde entier.

Le Canada a adopté une approche harmonisée de la gestion des commotions cérébrales liées au sport en 2017. À l’époque, le Premier ministre Trudeau a demandé à deux ministres fédéraux (ministre des Sports et des Personnes handicapées et ministre de la Santé) de travailler ensemble pour déployer « une stratégie pancanadienne sur les commotions cérébrales. » Il leur a également demandé de sensibiliser conjointement les parents, tutrices et tuteurs, les entraîneurs, les participantes et participants aux sports et les athlètes au traitement des commotions cérébrales.

Parachute, organisme caritatif national de prévention des blessures au Canada, a dirigé l’élaboration et la publication en ligne des Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport, une première au Canada. Le Comité consultatif d’experts sur les commotions cérébrales de Parachute a contribué à l’élaboration de ces lignes directrices, grâce au financement de l’Agence de santé publique du Canada et au soutien de Sport Canada. Avec les membres de son comité consultatif, Parachute a également travaillé avec des organisations sportives nationales pour développer des protocoles, des processus et des ressources sur les commotions cérébrales spécifiques au sport (pour les écoles, les organisations sportives et les professionnels de la santé), y compris des stratégies de retour au sport spécifiques au sport. Plus récemment, en se basant sur les obstacles à la mise en œuvre identifiés, Parachute et une équipe de chercheurs du Sport Injury Prevention Research Centre [Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives] ont créé une boîte à outils pour faciliter l’utilisation des protocoles et aider les organisations sportives à appliquer les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport à leur contexte sportif (Schneider et al., 2020).10

Mises à jour des recommandations internationales 

La déclaration de consensus international d’Amsterdam sur les commotions cérébrales dans le sport a été publiée en juin 2023 dans le British Journal of Sports Medicine (Patricios et al., 2023a).2 Cette déclaration résume les résultats de la 6e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et évalue les données de la recherche jusqu’à la date de la rencontre (Schneider et al., 2022).11 La pandémie de COVID-19 a retardé la conférence de deux ans, de sorte que six ans se sont écoulés entre la 5e et la 6e conférence internationale de consensus et les déclarations qui en ont découlé.

J’ai eu le plaisir de coprésider le comité scientifique et d’être la première co-auteure de la 6e déclaration de consensus qui en a résulté. Dans ce processus, nous avons engagé 114 coauteurs dans le monde entier et examiné 78 018 citations (Schneider et al., 2023a).12 Cet énorme travail d’équipe a abouti à la déclaration de consensus d’Amsterdam (Patricios., 2023a).2 Nous avons reçu des contributions étonnantes de la part de chercheurs et de cliniciens qui collaborent avec de nombreux sports différents et dans de nombreux pays à travers le monde. Après quatre années de préparation, une conférence ouverte de deux jours réunissant plus de 600 participants s’est tenue à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Une conférence ouverte d’une journée a été organisée à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Après la conférence, le quatrième jour, un groupe d’experts s’est rencontré pour élaborer de nouveaux « outils » relatifs aux commotions cérébrales, notamment : un outil d’identification des commotions cérébrales mis à jour, un outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport et un nouvel outil nommé le SCOAT (Sport Concussion Office Assessment Tool) (Davis et al., 2023b, 2023c ; Echemendia et al., 2023a, 2023b ; Patricios et al., 2023b).13-17

La déclaration de consensus qui en résulte résume les principales conclusions des 10 sujets examinés et d’autres domaines pertinents pour la gestion des commotions cérébrales à partir des dernières preuves disponibles.1,12 18-27 Dans notre éditorial « Appel à l’action pour les cliniciens ! », nous invitons toutes les parties prenantes dans le domaine des commotions cérébrales à adapter les recommandations pour les appliquer à leur contexte particulier (Schneider & Patricios, 2023).28 Et ce faisant, nous encourageons les parties prenantes à optimiser les soins aux participantes, aux participants et aux athlètes risquant de subir une commotion cérébrale, et à améliorer la détection et la gestion des commotions cérébrales dans le sport.

Cet article résume la dernière déclaration de consensus international sur les commotions cérébrales dans le sport2 qui comprend des recommandations sur la façon de prévenir, de détecter et de gérer les commotions cérébrales dans le sport (Patricios et al., 2023a). Dans cet article, nous partageons des principes clés et des liens vers des ressources pour vous aider, vous et votre équipe, à adopter les recommandations les plus récentes pour gérer les participantes, les participants et les athlètes, les individus qui ont subi une commotion cérébrale ou ceux qui sont à risque d’en subir.

Quelles sont les nouveautés de la déclaration de consensus d’Amsterdam ?

Outre la mise en évidence dans cet article de certains des nouveaux résultats pertinents pour les différentes parties prenantes du sport, la déclaration de consensus elle-même contient encore plus de détails. D’autres résultats de la déclaration figurent dans deux numéros du British Journal of Sport Medicine de juin 2023 : volume 57, numéro 11 et volume 57, numéro 12.

Le premier R est la Réduction, car la prévention est essentielle pour réduire le nombre de commotions cérébrales dans le sport. En fin de compte, si nous pouvons prévenir les commotions cérébrales avant qu’elles ne se produisent, le sport sera plus sécuritaire pour les participantes, les participants et les athlètes, et les commotions cérébrales constitueront un fardeau moins lourd pour la santé publique. S’inspirant de la revue systématique sur la prévention (Eliason et al., 2023)24, les stratégies recommandées pour réduire ou prévenir les commotions cérébrales comprennent (Patricios et al., 2023a) 2 :

Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, il est important de Reconnaître et de Retirer l’individu de la situation « à risque » et de s’assurer qu’il bénéficie d’un suivi approprié auprès d’un professionnel de la santé. Le Concussion Recognition Tool 6 (CRT6, 2023)29 est un outil destiné à être utilisé par tous les partenaires impliqués dans le sport, y compris les parents ou tuteurs, les entraîneurs, les joueurs, les arbitres et les gestionnaires. Le CRT6 les aide à reconnaître une éventuelle commotion cérébrale. Si vous pensez à la plupart des événements sportifs, en particulier dans le sport communautaire et le sport jeunesse, il n’y a généralement pas de professionnel de la santé sur place (Echemendia et al., 2023a).15 Par conséquent, le CRT6 comprend un processus par étapes incluant les signes d’urgence (c’est-à-dire quand appeler une ambulance), les indices visibles de commotion cérébrale, les symptômes de commotion cérébrale et les questions relatives à la prise de conscience de la participante, du participant ou de l’athlète de sa situation. Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, la joueuse ou le joueur doit être évacué et faire l’objet d’une évaluation médicale. Le CRT6 peut être utilisé par toute personne travaillant dans le domaine du sport, en particulier dans les sports de contact et de collision.

Le SCAT6 est un outil qui comprend plusieurs tests différents. Il est destiné à être utilisé par les professionnels de la santé pour Reconnaître une commotion cérébrale dans le cadre de leur évaluation clinique sur la ligne de touche et dans les trois premiers jours suivant la commotion cérébrale (SCAT6, 2023 ; SCAT6 pour enfants, 2023).30 31 Le SCAT6 est une évolution du SCAT5 précédent. Pour Réévaluer les participants, les athlètes et les patients souffrant d’une commotion cérébrale en cabinet, il existe le Sport Concussion Office Assessment Tool, appelé le SCOAT6 (SCOAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).32 33 Le SCOAT6 est un outil nouvellement développé qui combine des tests précédemment établis qui évaluent différents domaines de fonction pouvant être affectés par une commotion cérébrale (par exemple, l’équilibre, le mouvement des yeux, la coordination, la fonction du cou, la réflexion en mouvement,…). Le SCOAT6 est destiné à fournir une série de tests que les professionnels de la santé peuvent utiliser en cabinet entre le 3e et 30e jour et au-delà. Les versions pour enfants des outils pour adultes sont destinées aux professionnels de la santé qui les utilisent avec des enfants âgés de 8 à 12 ans (Child SCAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).

Les recherches récentes ont démontré que le retour à l’exercice tôt dans le traitement de la commotion cérébrale a un effet positif sur la récupération (Leddy et al., 2023).25 La déclaration de consensus d’Amsterdam recommande un Repos relatif pendant les 24 à 48 premières heures suivant la blessure seulement, y compris un temps d’écran limité. La reprise d’une activité physique légère tolérée (comme la marche) dans les 48 premières heures est recommandée s’il n’y a pas de risque de blessure. Il a été démontré que l’exercice aérobique dans les 2 à 10 jours suivant une commotion cérébrale liée au sport favorise la récupération et prévient la persistance des symptômes. Il est donc recommandé d’augmenter progressivement l’intensité de l’exercice, en fonction des niveaux de tolérance des symptômes, tant qu’il n’y a pas de risque d’impact à la tête, de collision ou de chute. Une légère aggravation des symptômes (jusqu’à 2 points sur une échelle de 10 points) avec l’exercice est acceptable tant que les symptômes s’améliorent dans l’heure qui suit (Patricios et al., 2023a).2

Les personnes de tous âges (c’est-à-dire les enfants, les adolescents et les adultes) qui présentent des symptômes continus (persistants) pendant plus de 4 semaines devraient être Référées (aiguillées) pour une évaluation plus approfondie par des cliniciens spécialisés dans les commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Yeates et al., 2023).2 27 La Rééducation cervicovestibulaire (c’est-à-dire un traitement individualisé du cou et de l’équilibre) est recommandée pour les personnes souffrant de vertiges, de douleurs cervicales ou de maux de tête liés à leur commotion, si l’un de ces symptômes dure plus de 10 jours (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023b).2 22 Cette rééducation doit être effectuée en association avec des exercices aérobiques. Le diagnostic des commotions cérébrales et l’évaluation de la Récupération sont individualisés et continuent d’être basés sur les évaluations des professionnels de la santé. Bien que de nombreuses formes de technologie (par exemple, les scanneurs cérébraux, les tests sanguins et salivaires) soient prometteuses du point de vue de la recherche, ces technologies ne sont pas encore prêtes pour la gestion courante des commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Tabor et al., 2023).2 23

La déclaration de consensus a également publié de nouvelles évolutions des stratégies de Retour à l’apprentissage et de Retour au sport. Les principaux changements apportés à la stratégie de retour au sport sont les concepts des trois premières étapes de la stratégie en tant que phase de « traitement » de la commotion cérébrale. Au cours de ces trois premières étapes, une légère aggravation des symptômes (1 à 2 points sur une échelle de 0 à 10) pendant et après des activités qui ne présentent aucun risque de contact, de collision ou d’impact à la tête est autorisée à condition qu’elle disparaisse dans l’heure qui suit. Une fois que les symptômes liés à la commotion cérébrale et les résultats cliniques au repos et à l’effort physique ont disparu et que le médecin a donné son accord, la participante, le participant ou l’athlète peut passer aux trois dernières étapes de la stratégie de retour au sport (Patricios et al., 2023a).2

La question du Réexamen des effets résiduels potentiels des commotions cérébrales est complexe et très importante. L’examen systématique des effets potentiels à long terme a révélé que ni les athlètes amateurs ni les athlètes professionnels pratiquant des sports de collision ne semblent présenter un risque accru de problèmes de santé mentale ou de suicide. Les athlètes amateurs ne présentent pas un risque plus élevé de troubles neurologiques par rapport à la population générale. Cependant, une incidence légèrement plus élevée de certaines maladies neurologiques a été décrite dans des groupes de joueurs professionnels de football américain et de soccer professionnel. Le sujet de l’encéphalopathie traumatique chronique est également abordé (Iverson et al., 2023).19

Un défi dans la recherche actuelle est que de nombreux facteurs qui sont connus pour affecter la santé du cerveau à long terme n’ont souvent pas été évalués, comme la santé cardiaque, le tabagisme, l’hypertension, la génétique et d’autres facteurs (Iverson et al., 2023).19 Cette déclaration propose qu’un processus de collaboration impliquant des individus avec de nombreux types d’expertise pour mieux comprendre les effets potentiels à long terme de la commotion cérébrale, ainsi qu’un groupe de travail pour se concentrer sur l’élaboration de recommandations pour la recherche future dans ce domaine, sont nécessaires (Patricios et al., 2023a).2 Compte tenu de la complexité de ce domaine, il est hors de la portée de cet article d’entrer dans les détails. Cependant, vous pouvez consulter la déclaration de consensus, la revue systématique et un balado des auteurs de cette revue.

Une nouvelle section a été ajoutée à ce consensus : l’examen des facteurs à prendre en compte pour déterminer le moment du Retrait. Il est reconnu que les décisions relatives au retrait sont complexes et qu’elles doivent tenir compte de multiples facteurs. Un processus de prise de décision partagée incluant une équipe de cliniciens multidisciplinaires devrait être engagé tout en prenant en compte les facteurs liés aux préférences de l’athlète, aux preuves scientifiques, au sport, à la blessure, à l’aptitude à reprendre le sport, à la tolérance au risque et aux facteurs socioculturels. En raison des effets positifs de l’exercice sur la santé, il est également important de considérer les sports à moindre risque comme des moyens de maintenir un mode de vie actif (Makdissi et al., 2023 ; Patricios et al., 2023a).2 20

Nous soulignons également la nécessité de Raffiner les recommandations pour certaines populations (Patricios et al., 2023a).2 Par exemple, il y a peu de documentation disponible pour les athlètes para. Un effort continu est également en cours pour adapter nos outils récemment publiés pour les athlètes para avec différents handicaps. Les recommandations pour les populations spécifiques à l’âge ont été raffinées. Compte tenu des considérations relatives au développement des enfants âgés de 8 à 12 ans, des outils spécifiques aux enfants (c’est-à-dire le SCAT6 pour enfants et le SCOAT6 pour enfants) ont été créés. Il est également important de se rappeler que pour les enfants et les adolescents, le retour à l’école demeure une priorité et devrait être au centre des préoccupations des enfants et des adolescents athlètes ou sportifs. Les stratégies de retour à l’apprentissage et de retour au sport peuvent être mises en œuvre simultanément.

Les considérations éthiques liées aux commotions cérébrales ont également fait l’objet d’une attention particulière dans cette déclaration de consensus (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023a).2 12 Ces considérations portaient sur les conflits d’intérêts potentiels, la transparence, l’inclusion des voix des parties prenantes et les principes d’équité, de diversité et d’inclusion, qui ont également été soulignés dans le processus de consensus et dans la déclaration. Lors de la conférence d’Amsterdam, nous avons voté sur les priorités de la recherche future. Et pour nous aider à aller de l’avant, nous avons souligné dans notre document méthodologique les principaux défis dans la littérature de recherche.

Quelles mesures pouvons-nous prendre dans notre sport ?

Les travaux de recherche sur les commotions cérébrales continuent d’évoluer rapidement. Il en va de même pour les recommandations relatives à la prévention, à la détection et à la gestion des commotions cérébrales. Un processus continu de mise à jour des processus harmonisés relatifs aux commotions cérébrales au Canada est également en cours. Restez à l’écoute pour de futures mises à jour d’ici la fin de l’année 2023. D’ici là, voici des liens vers des messages clés sur les mesures à prendre et les ressources publiées récemment, dont beaucoup ont été décrites dans cet article.

De plus, les ressources canadiennes suivantes ont fait partie de la stratégie nationale d’harmonisation et sont actuellement mises à jour :

Ressources liées à la santé : 

Le SIRC consacre également une section de son site Web aux ressources canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport. Cette page comprend :

Chaque consensus est le fruit d’un effort concerté entre différents sports et d’une participation mondiale de la part de chercheuses et chercheurs, de cliniciennes et cliniciens, d’autrices et auteurs et de membres de comités. Les déclarations de consensus international qui en résultent nous permettent d’utiliser les données scientifiques les plus récentes pour continuer à faire évoluer nos protocoles et processus respectifs en matière de commotions cérébrales liées au sport, par exemple en appliquant les 12 R. En fin de compte, l’évolution des protocoles et des processus nous permet d’optimiser les soins prodigués à tous les sportifs et athlètes ayant subi une commotion cérébrale et de réduire le risque de commotion cérébrale pour les autres.