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Le partenaire le plus fiable du Canada pour l’avancement des connaissances en matière de sport sensibilise les Canadiens et les Canadiennes à l’importance de l’éducation sur les commotions cérébrales dans le cadre de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales. Il présentera des pratiques exemplaires et des exemples du secteur du sport en matière d’éducation sur les commotions cérébrales.

Ottawa – La Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales, une initiative nationale visant à sensibiliser les gens aux commotions cérébrales et à promouvoir une participation sécuritaire aux sports, aura lieu du 24 au 30 septembre 2023. Cet événement annuel est le fruit d’une collaboration entre divers intervenants, dont le gouvernement du Canada, les organismes nationaux de sport, les organismes provinciaux et territoriaux de sport et les sports communautaires, dans le but d’éduquer et de responsabiliser les gens à travers le pays. Nous remercions également les partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux pour leur rôle dans la sensibilisation aux commotions cérébrales.

Les commotions cérébrales sont un problème grave, en particulier dans les sports et les activités de loisirs. L’objectif de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales est de promouvoir une culture de sécurité et de responsabilité dans le sport en fournissant de l’information et des ressources utiles aux athlètes, aux entraîneurs, aux parents et aux professionnels de la santé.

Pour accéder à une mine d’information sur les commotions cérébrales, y compris des conseils de prévention, d’identification et de récupération, veuillez consulter le site https://sirc.ca/fr/commotion/.

Nos efforts de communication de cette semaine :

Promotion dans les médias sociaux : Nous vous encourageons à utiliser vos plateformes de médias sociaux pour partager de l’information, des anecdotes et des ressources pertinentes liées aux commotions cérébrales. En utilisant le mot-clic officiel #TenonsTête, nous pouvons amplifier notre voix collective et atteindre un public plus large.

Promotion de l’événement dans le calendrier sportif du SIRC : Si votre organisation organise des événements, des webinaires ou des ateliers pendant la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales, nous vous invitons à en faire une large promotion. Le partage de ces événements contribuera à créer un sentiment de communauté et à encourager le dialogue autour de cet enjeu crucial. Assurez-vous d’ajouter vos événements de la Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales au calendrier sportif du SIRC. Celui-ci constitue une plateforme centralisée qui aide les gens à découvrir et à participer à vos activités et contribue au succès global des initiatives.

La Semaine de sensibilisation aux commotions cérébrales est rendue possible grâce au soutien continu du gouvernement du Canada. Nous remercions également nos organismes nationaux de sport pour leurs efforts constants en vue d’offrir des programmes sportifs auxquels tout le monde peut participer, en toute sécurité.

À propos du SIRC

Constitué en société en 1973, le SIRC, le Centre de documentation sur le sport, est le chef de file et le partenaire le plus fiable au Canada pour faire progresser le sport par les connaissances et les données probantes. Le SIRC s’engage à collaborer avec les organismes et les personnes qui participent au développement du sport, des loisirs et de l’éducation physique au Canada et dans le monde entier, afin d’améliorer la capacité de notre communauté commune à favoriser la croissance et la poursuite de l’excellence.

Faits saillants : 

Introduction

Bien souvent, les personnes qui pratiquent un sport connaissent quelqu’un qui a subi une commotion cérébrale. Les commotions cérébrales sont des lésions cérébrales qui surviennent à la suite d’un choc direct ou indirect à la tête. Les commotions cérébrales entraînent de nombreux symptômes différents signalés par l’athlète ou la personne blessée et par d’autres personnes observant les signes (Davis et al., 2023a).1 Si l’on soupçonne la présence d’une commotion cérébrale, l’athlète, la participante ou le participant blessé doit être retiré du jeu ou du sport et être suivi par un professionnel de la santé (Patricios et al., 2023a).2 Heureusement, la plupart des individus se rétablissent dans les quatre premières semaines suivant une commotion cérébrale, bien que jusqu’à 20 à 30 % des jeunes et des adultes puissent présenter des symptômes qui durent plus longtemps (Schneider et al., 2021 ; Zemek et al., 2016).3 4

Entre-temps, la recherche sur les commotions cérébrales continue d’évoluer rapidement. Depuis 2001, de nouvelles déclarations internationales sur les commotions cérébrales sont publiées tous les quatre ans. Publiée en 2017, la déclaration de consensus de Berlin résume les données disponibles au moment de la 5e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et formule des recommandations pour la prise en charge des commotions cérébrales (Aubry et al., 2002 ; McCrory et al., 2005, 2009, 2013, 2017).5-9 Ces recommandations ont été conçues pour être adaptées aux différents environnements sportifs dans le monde entier.

Le Canada a adopté une approche harmonisée de la gestion des commotions cérébrales liées au sport en 2017. À l’époque, le Premier ministre Trudeau a demandé à deux ministres fédéraux (ministre des Sports et des Personnes handicapées et ministre de la Santé) de travailler ensemble pour déployer « une stratégie pancanadienne sur les commotions cérébrales. » Il leur a également demandé de sensibiliser conjointement les parents, tutrices et tuteurs, les entraîneurs, les participantes et participants aux sports et les athlètes au traitement des commotions cérébrales.

Parachute, organisme caritatif national de prévention des blessures au Canada, a dirigé l’élaboration et la publication en ligne des Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport, une première au Canada. Le Comité consultatif d’experts sur les commotions cérébrales de Parachute a contribué à l’élaboration de ces lignes directrices, grâce au financement de l’Agence de santé publique du Canada et au soutien de Sport Canada. Avec les membres de son comité consultatif, Parachute a également travaillé avec des organisations sportives nationales pour développer des protocoles, des processus et des ressources sur les commotions cérébrales spécifiques au sport (pour les écoles, les organisations sportives et les professionnels de la santé), y compris des stratégies de retour au sport spécifiques au sport. Plus récemment, en se basant sur les obstacles à la mise en œuvre identifiés, Parachute et une équipe de chercheurs du Sport Injury Prevention Research Centre [Centre de recherche sur la prévention des blessures sportives] ont créé une boîte à outils pour faciliter l’utilisation des protocoles et aider les organisations sportives à appliquer les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport à leur contexte sportif (Schneider et al., 2020).10

Mises à jour des recommandations internationales 

La déclaration de consensus international d’Amsterdam sur les commotions cérébrales dans le sport a été publiée en juin 2023 dans le British Journal of Sports Medicine (Patricios et al., 2023a).2 Cette déclaration résume les résultats de la 6e conférence internationale sur les commotions cérébrales dans le sport et évalue les données de la recherche jusqu’à la date de la rencontre (Schneider et al., 2022).11 La pandémie de COVID-19 a retardé la conférence de deux ans, de sorte que six ans se sont écoulés entre la 5e et la 6e conférence internationale de consensus et les déclarations qui en ont découlé.

J’ai eu le plaisir de coprésider le comité scientifique et d’être la première co-auteure de la 6e déclaration de consensus qui en a résulté. Dans ce processus, nous avons engagé 114 coauteurs dans le monde entier et examiné 78 018 citations (Schneider et al., 2023a).12 Cet énorme travail d’équipe a abouti à la déclaration de consensus d’Amsterdam (Patricios., 2023a).2 Nous avons reçu des contributions étonnantes de la part de chercheurs et de cliniciens qui collaborent avec de nombreux sports différents et dans de nombreux pays à travers le monde. Après quatre années de préparation, une conférence ouverte de deux jours réunissant plus de 600 participants s’est tenue à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Une conférence ouverte d’une journée a été organisée à Amsterdam en octobre 2022 (Schneider et al., 2023a).12 Après la conférence, le quatrième jour, un groupe d’experts s’est rencontré pour élaborer de nouveaux « outils » relatifs aux commotions cérébrales, notamment : un outil d’identification des commotions cérébrales mis à jour, un outil d’évaluation des commotions cérébrales dans le sport et un nouvel outil nommé le SCOAT (Sport Concussion Office Assessment Tool) (Davis et al., 2023b, 2023c ; Echemendia et al., 2023a, 2023b ; Patricios et al., 2023b).13-17

La déclaration de consensus qui en résulte résume les principales conclusions des 10 sujets examinés et d’autres domaines pertinents pour la gestion des commotions cérébrales à partir des dernières preuves disponibles.1,12 18-27 Dans notre éditorial « Appel à l’action pour les cliniciens ! », nous invitons toutes les parties prenantes dans le domaine des commotions cérébrales à adapter les recommandations pour les appliquer à leur contexte particulier (Schneider & Patricios, 2023).28 Et ce faisant, nous encourageons les parties prenantes à optimiser les soins aux participantes, aux participants et aux athlètes risquant de subir une commotion cérébrale, et à améliorer la détection et la gestion des commotions cérébrales dans le sport.

Cet article résume la dernière déclaration de consensus international sur les commotions cérébrales dans le sport2 qui comprend des recommandations sur la façon de prévenir, de détecter et de gérer les commotions cérébrales dans le sport (Patricios et al., 2023a). Dans cet article, nous partageons des principes clés et des liens vers des ressources pour vous aider, vous et votre équipe, à adopter les recommandations les plus récentes pour gérer les participantes, les participants et les athlètes, les individus qui ont subi une commotion cérébrale ou ceux qui sont à risque d’en subir.

Quelles sont les nouveautés de la déclaration de consensus d’Amsterdam ?

Outre la mise en évidence dans cet article de certains des nouveaux résultats pertinents pour les différentes parties prenantes du sport, la déclaration de consensus elle-même contient encore plus de détails. D’autres résultats de la déclaration figurent dans deux numéros du British Journal of Sport Medicine de juin 2023 : volume 57, numéro 11 et volume 57, numéro 12.

Le premier R est la Réduction, car la prévention est essentielle pour réduire le nombre de commotions cérébrales dans le sport. En fin de compte, si nous pouvons prévenir les commotions cérébrales avant qu’elles ne se produisent, le sport sera plus sécuritaire pour les participantes, les participants et les athlètes, et les commotions cérébrales constitueront un fardeau moins lourd pour la santé publique. S’inspirant de la revue systématique sur la prévention (Eliason et al., 2023)24, les stratégies recommandées pour réduire ou prévenir les commotions cérébrales comprennent (Patricios et al., 2023a) 2 :

Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, il est important de Reconnaître et de Retirer l’individu de la situation « à risque » et de s’assurer qu’il bénéficie d’un suivi approprié auprès d’un professionnel de la santé. Le Concussion Recognition Tool 6 (CRT6, 2023)29 est un outil destiné à être utilisé par tous les partenaires impliqués dans le sport, y compris les parents ou tuteurs, les entraîneurs, les joueurs, les arbitres et les gestionnaires. Le CRT6 les aide à reconnaître une éventuelle commotion cérébrale. Si vous pensez à la plupart des événements sportifs, en particulier dans le sport communautaire et le sport jeunesse, il n’y a généralement pas de professionnel de la santé sur place (Echemendia et al., 2023a).15 Par conséquent, le CRT6 comprend un processus par étapes incluant les signes d’urgence (c’est-à-dire quand appeler une ambulance), les indices visibles de commotion cérébrale, les symptômes de commotion cérébrale et les questions relatives à la prise de conscience de la participante, du participant ou de l’athlète de sa situation. Si l’on soupçonne une commotion cérébrale, la joueuse ou le joueur doit être évacué et faire l’objet d’une évaluation médicale. Le CRT6 peut être utilisé par toute personne travaillant dans le domaine du sport, en particulier dans les sports de contact et de collision.

Le SCAT6 est un outil qui comprend plusieurs tests différents. Il est destiné à être utilisé par les professionnels de la santé pour Reconnaître une commotion cérébrale dans le cadre de leur évaluation clinique sur la ligne de touche et dans les trois premiers jours suivant la commotion cérébrale (SCAT6, 2023 ; SCAT6 pour enfants, 2023).30 31 Le SCAT6 est une évolution du SCAT5 précédent. Pour Réévaluer les participants, les athlètes et les patients souffrant d’une commotion cérébrale en cabinet, il existe le Sport Concussion Office Assessment Tool, appelé le SCOAT6 (SCOAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).32 33 Le SCOAT6 est un outil nouvellement développé qui combine des tests précédemment établis qui évaluent différents domaines de fonction pouvant être affectés par une commotion cérébrale (par exemple, l’équilibre, le mouvement des yeux, la coordination, la fonction du cou, la réflexion en mouvement,…). Le SCOAT6 est destiné à fournir une série de tests que les professionnels de la santé peuvent utiliser en cabinet entre le 3e et 30e jour et au-delà. Les versions pour enfants des outils pour adultes sont destinées aux professionnels de la santé qui les utilisent avec des enfants âgés de 8 à 12 ans (Child SCAT6, 2023 ; Child SCOAT6, 2023).

Les recherches récentes ont démontré que le retour à l’exercice tôt dans le traitement de la commotion cérébrale a un effet positif sur la récupération (Leddy et al., 2023).25 La déclaration de consensus d’Amsterdam recommande un Repos relatif pendant les 24 à 48 premières heures suivant la blessure seulement, y compris un temps d’écran limité. La reprise d’une activité physique légère tolérée (comme la marche) dans les 48 premières heures est recommandée s’il n’y a pas de risque de blessure. Il a été démontré que l’exercice aérobique dans les 2 à 10 jours suivant une commotion cérébrale liée au sport favorise la récupération et prévient la persistance des symptômes. Il est donc recommandé d’augmenter progressivement l’intensité de l’exercice, en fonction des niveaux de tolérance des symptômes, tant qu’il n’y a pas de risque d’impact à la tête, de collision ou de chute. Une légère aggravation des symptômes (jusqu’à 2 points sur une échelle de 10 points) avec l’exercice est acceptable tant que les symptômes s’améliorent dans l’heure qui suit (Patricios et al., 2023a).2

Les personnes de tous âges (c’est-à-dire les enfants, les adolescents et les adultes) qui présentent des symptômes continus (persistants) pendant plus de 4 semaines devraient être Référées (aiguillées) pour une évaluation plus approfondie par des cliniciens spécialisés dans les commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Yeates et al., 2023).2 27 La Rééducation cervicovestibulaire (c’est-à-dire un traitement individualisé du cou et de l’équilibre) est recommandée pour les personnes souffrant de vertiges, de douleurs cervicales ou de maux de tête liés à leur commotion, si l’un de ces symptômes dure plus de 10 jours (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023b).2 22 Cette rééducation doit être effectuée en association avec des exercices aérobiques. Le diagnostic des commotions cérébrales et l’évaluation de la Récupération sont individualisés et continuent d’être basés sur les évaluations des professionnels de la santé. Bien que de nombreuses formes de technologie (par exemple, les scanneurs cérébraux, les tests sanguins et salivaires) soient prometteuses du point de vue de la recherche, ces technologies ne sont pas encore prêtes pour la gestion courante des commotions cérébrales (Patricios et al., 2023a ; Tabor et al., 2023).2 23

La déclaration de consensus a également publié de nouvelles évolutions des stratégies de Retour à l’apprentissage et de Retour au sport. Les principaux changements apportés à la stratégie de retour au sport sont les concepts des trois premières étapes de la stratégie en tant que phase de « traitement » de la commotion cérébrale. Au cours de ces trois premières étapes, une légère aggravation des symptômes (1 à 2 points sur une échelle de 0 à 10) pendant et après des activités qui ne présentent aucun risque de contact, de collision ou d’impact à la tête est autorisée à condition qu’elle disparaisse dans l’heure qui suit. Une fois que les symptômes liés à la commotion cérébrale et les résultats cliniques au repos et à l’effort physique ont disparu et que le médecin a donné son accord, la participante, le participant ou l’athlète peut passer aux trois dernières étapes de la stratégie de retour au sport (Patricios et al., 2023a).2

La question du Réexamen des effets résiduels potentiels des commotions cérébrales est complexe et très importante. L’examen systématique des effets potentiels à long terme a révélé que ni les athlètes amateurs ni les athlètes professionnels pratiquant des sports de collision ne semblent présenter un risque accru de problèmes de santé mentale ou de suicide. Les athlètes amateurs ne présentent pas un risque plus élevé de troubles neurologiques par rapport à la population générale. Cependant, une incidence légèrement plus élevée de certaines maladies neurologiques a été décrite dans des groupes de joueurs professionnels de football américain et de soccer professionnel. Le sujet de l’encéphalopathie traumatique chronique est également abordé (Iverson et al., 2023).19

Un défi dans la recherche actuelle est que de nombreux facteurs qui sont connus pour affecter la santé du cerveau à long terme n’ont souvent pas été évalués, comme la santé cardiaque, le tabagisme, l’hypertension, la génétique et d’autres facteurs (Iverson et al., 2023).19 Cette déclaration propose qu’un processus de collaboration impliquant des individus avec de nombreux types d’expertise pour mieux comprendre les effets potentiels à long terme de la commotion cérébrale, ainsi qu’un groupe de travail pour se concentrer sur l’élaboration de recommandations pour la recherche future dans ce domaine, sont nécessaires (Patricios et al., 2023a).2 Compte tenu de la complexité de ce domaine, il est hors de la portée de cet article d’entrer dans les détails. Cependant, vous pouvez consulter la déclaration de consensus, la revue systématique et un balado des auteurs de cette revue.

Une nouvelle section a été ajoutée à ce consensus : l’examen des facteurs à prendre en compte pour déterminer le moment du Retrait. Il est reconnu que les décisions relatives au retrait sont complexes et qu’elles doivent tenir compte de multiples facteurs. Un processus de prise de décision partagée incluant une équipe de cliniciens multidisciplinaires devrait être engagé tout en prenant en compte les facteurs liés aux préférences de l’athlète, aux preuves scientifiques, au sport, à la blessure, à l’aptitude à reprendre le sport, à la tolérance au risque et aux facteurs socioculturels. En raison des effets positifs de l’exercice sur la santé, il est également important de considérer les sports à moindre risque comme des moyens de maintenir un mode de vie actif (Makdissi et al., 2023 ; Patricios et al., 2023a).2 20

Nous soulignons également la nécessité de Raffiner les recommandations pour certaines populations (Patricios et al., 2023a).2 Par exemple, il y a peu de documentation disponible pour les athlètes para. Un effort continu est également en cours pour adapter nos outils récemment publiés pour les athlètes para avec différents handicaps. Les recommandations pour les populations spécifiques à l’âge ont été raffinées. Compte tenu des considérations relatives au développement des enfants âgés de 8 à 12 ans, des outils spécifiques aux enfants (c’est-à-dire le SCAT6 pour enfants et le SCOAT6 pour enfants) ont été créés. Il est également important de se rappeler que pour les enfants et les adolescents, le retour à l’école demeure une priorité et devrait être au centre des préoccupations des enfants et des adolescents athlètes ou sportifs. Les stratégies de retour à l’apprentissage et de retour au sport peuvent être mises en œuvre simultanément.

Les considérations éthiques liées aux commotions cérébrales ont également fait l’objet d’une attention particulière dans cette déclaration de consensus (Patricios et al., 2023a ; Schneider et al., 2023a).2 12 Ces considérations portaient sur les conflits d’intérêts potentiels, la transparence, l’inclusion des voix des parties prenantes et les principes d’équité, de diversité et d’inclusion, qui ont également été soulignés dans le processus de consensus et dans la déclaration. Lors de la conférence d’Amsterdam, nous avons voté sur les priorités de la recherche future. Et pour nous aider à aller de l’avant, nous avons souligné dans notre document méthodologique les principaux défis dans la littérature de recherche.

Quelles mesures pouvons-nous prendre dans notre sport ?

Les travaux de recherche sur les commotions cérébrales continuent d’évoluer rapidement. Il en va de même pour les recommandations relatives à la prévention, à la détection et à la gestion des commotions cérébrales. Un processus continu de mise à jour des processus harmonisés relatifs aux commotions cérébrales au Canada est également en cours. Restez à l’écoute pour de futures mises à jour d’ici la fin de l’année 2023. D’ici là, voici des liens vers des messages clés sur les mesures à prendre et les ressources publiées récemment, dont beaucoup ont été décrites dans cet article.

De plus, les ressources canadiennes suivantes ont fait partie de la stratégie nationale d’harmonisation et sont actuellement mises à jour :

Ressources liées à la santé : 

Le SIRC consacre également une section de son site Web aux ressources canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport. Cette page comprend :

Chaque consensus est le fruit d’un effort concerté entre différents sports et d’une participation mondiale de la part de chercheuses et chercheurs, de cliniciennes et cliniciens, d’autrices et auteurs et de membres de comités. Les déclarations de consensus international qui en résultent nous permettent d’utiliser les données scientifiques les plus récentes pour continuer à faire évoluer nos protocoles et processus respectifs en matière de commotions cérébrales liées au sport, par exemple en appliquant les 12 R. En fin de compte, l’évolution des protocoles et des processus nous permet d’optimiser les soins prodigués à tous les sportifs et athlètes ayant subi une commotion cérébrale et de réduire le risque de commotion cérébrale pour les autres.

Les ramifications psychosociales et pas seulement physiques d’une commotion cérébrale liée au sport doivent être prises en compte lors du retour au jeu des athlètes. Les chercheurs ont identifié 6 facteurs psychosociaux impliqués dans le retour au sport : la peur d’une nouvelle blessure, l’état de confiance, l’impact sur l’identité, le sentiment de soutien, le sentiment de pression et l’expérience de la commotion.

Les caucus de sécurité réunissent les deux équipes avant le début d’un match pour que les entraîneurs discutent de l’importance de parler en cas de suspicion de commotion cérébrale. Une étude menée auprès d’équipes de jeunes footballeurs a montré que les caucus de sécurité augmentaient la probabilité que les athlètes signalent les symptômes d’une commotion cérébrale. Il pourrait s’agir d’une option prometteuse et peu coûteuse pour améliorer la sécurité des organisations sportives en matière de commotions cérébrales.

Si le repos physique est généralement recommandé dans les 24 à 48 heures suivant une commotion cérébrale, le repos au-delà de cette période peut avoir un impact négatif sur la récupération de l’athlète. Une étude canadienne a montré que les athlètes qui ont mis plus de trois jours à reprendre une activité physique après une commotion cérébrale ont mis plus de temps à revenir pleinement au sport que ceux qui ont commencé à reprendre progressivement l’exercice dès le premier jour suivant la blessure. Les entraîneurs, les parents et les médecins doivent travailler ensemble pour aider les athlètes à reprendre leurs activités en toute sécurité après une commotion cérébrale.

Les commotions cérébrales sont fréquentes dans les sports para tels que le football pour aveugles, où les collisions entre joueurs sont fréquentes. La recherche montre que malgré le risque élevé de commotion cérébrale dans le football pour aveugles, de nombreux athlètes n’ont pas confiance en leur capacité à reconnaître une commotion cérébrale. L’amélioration de l’éducation sur les commotions cérébrales, en particulier sur les symptômes, peut contribuer à améliorer la reconnaissance des commotions cérébrales dans cette population.

La convalescence d’une commotion cérébrale peut être une période difficile pour les athlètes. La recherche montre que de nombreux athlètes font état de problèmes de santé mentale, tels que des sentiments d’anxiété ou de dépression, pendant leur convalescence. Aider les athlètes à rechercher des soins de santé mentale après leur commotion cérébrale peut contribuer à réduire le fardeau des commotions cérébrales et à améliorer les résultats de leur rétablissement.

Des recherches canadiennes montrent que près de 40 % des jeunes âgés de 13 à 17 ans présentent des symptômes post-commotionnels persistants, c’est-à-dire des symptômes de commotion cérébrale qui durent plus d’un mois. Aider les jeunes athlètes à obtenir les soins dont ils ont besoin après une commotion cérébrale, par exemple en les orientant vers un médecin, peut réduire la probabilité qu’ils présentent des symptômes persistants de commotion cérébrale et les aider à reprendre plus tôt les activités qu’ils aiment.

Orienter un athlète vers un professionnel de la santé est une première étape essentielle dans la récupération d’une commotion cérébrale. Les recherches montrent que les athlètes qui reçoivent des soins médicaux dans les premiers jours suivant une commotion se rétablissent plus rapidement que ceux qui attendent plus de dix jours pour se faire soigner. Si vous pensez qu’un athlète a subi une commotion cérébrale, encouragez-le à consulter immédiatement un médecin.

L’éducation sur les commotions cérébrales peut contribuer à améliorer les connaissances des athlètes sur les commotions cérébrales et leur attitude à l’égard du signalement d’une commotion cérébrale présumée à un entraîneur ou à un autre adulte. La recherche montre que l’éducation sur les commotions cérébrales peut être particulièrement efficace lorsqu’elle est dispensée de plusieurs manières, par exemple, par une vidéo et une présentation d’équipe. Lorsque vous planifiez l’éducation sur les commotions cérébrales pour votre équipe ou votre organisation, envisagez d’utiliser plusieurs stratégies, car cela peut conduire à une éducation plus complète et peut aider à renforcer les points les plus importants.