Le centre de documentation pour le sport
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Le centre de documentation pour le sport

Les récits relatifs aux commotions cérébrales peuvent influencer les comportements des athlètes en matière de déclaration des commotions cérébrales. Alors que les récits de performance tels que “jouer malgré la douleur” favorisent la sous-déclaration des commotions cérébrales, les récits de sécurité tels que “ce sera mieux pour vous à long terme” favorisent la déclaration des commotions cérébrales. Les entraîneurs et les organisations peuvent encourager la déclaration des commotions cérébrales en modifiant les messages sur les commotions cérébrales afin de mettre l’accent sur l’importance de la déclaration pour la santé à long terme des athlètes et leur participation au sport.

Les enfants mettent deux fois plus de temps à se remettre d’une commotion cérébrale que les adultes. Les commotions cérébrales peuvent causer ou aggraver des problèmes de santé mentale préexistants, ce qui peut avoir un impact négatif sur la récupération. La recherche montre qu’après une commotion cérébrale, la santé mentale doit être évaluée dans le cadre de l’évaluation de la commotion pédiatrique pour une récupération optimale.

Les personnes qui pratiquent des sports comme le football et le rugby connaissent bien les cartons jaunes et rouges, outils dont disposent les officiels pour avertir ou expulser les joueurs du jeu. Le carton bleu est un nouvel ajout au système de cartons du rugby. Un carton bleu est lancé par un officiel lorsqu’il y a suspicion de commotion cérébrale. L’outil du carton bleu est maintenant utilisé pour toutes les activités de rugby en Ontario.

La luge et le toboggan sont des moyens amusants de rester actif cet hiver. Il est important d’adopter des stratégies de sécurité appropriées pour prévenir les accidents liés à la luge et au toboggan. Parmi les conseils de sécurité, citons le port du casque, l’absence d’obstacles sur la piste et l’utilisation d’un équipement de luge en bon état.

Après une seule commotion cérébrale, 15 à 30 % des personnes ne se rétablissent pas dans le délai prévu. Cette expérience est appelée “syndrome post-commotionnel”. Pendant cette période, certains athlètes peuvent éprouver des difficultés de cognition et de communication, connues sous le nom de “trouble acquis de la cognition et de la communication”. Les orthophonistes peuvent jouer un rôle important au sein de l’équipe de soins post-commotion pour aider les athlètes à développer leurs capacités cognitives et de communication.

Diagnostiquer les commotions cérébrales chez les athlètes et décider des stratégies de retour au jeu repose souvent sur des mesures subjectives. Le Concussion Index peut aider à réduire la subjectivité en utilisant l’activité électrique du cerveau et l’apprentissage automatique pour diagnostiquer les commotions cérébrales. L’amélioration de la fiabilité du diagnostic peut contribuer à réduire les handicaps liés aux commotions cérébrales chez les athlètes.

Many coaches are familiar with the risk of concussions in sport, but may be unaware of how to best support an athlete through a concussion. Research shows that coaches can support concussed athletes by understanding their organization’s or school’s concussion protocol, and by actively working with healthcare professionals to support athletes’ concussion recovery.

Saviez-vous que 1 Canadien sur 450 a subi une commotion cérébrale liée au sport (CCS) ou un autre type de lésion cérébrale au cours de la dernière année (Gordon et Kuhle, 2022)?

Une CCS est une lésion cérébrale traumatique causée par un coup direct ou indirect à la tête (McCrory et coll., 2017). Par exemple, être frappé au cou par un ballon de soccer ou recevoir un coup de coude à la tête de la part d’un adversaire sont des incidents qui peuvent mener à une CCS. Les athlètes peuvent faire face à des conséquences psychosociales, c’est-à-dire avoir des répercussions sur leur situation sociale et leur santé mentale (par exemple, l’anxiété), ainsi qu’à des symptômes physiques courants (par exemple, des maux de tête; Caron, 2019; McCrory et coll., 2017).

Il est recommandé aux athlètes qui ont subi une CCS de suivre la stratégie de retour progressif au sport avant de reprendre le sport. Dans ce blogue, nous examinons l’importance d’évaluer les facteurs psychosociaux lors du retour au sport des athlètes, un élément de la récupération qui n’est pas suffisamment mis de l’avant dans la stratégie du retour progressif au sport.

Lacunes de la stratégie du retour progressif au sport

Chaque étape de la stratégie du retour progressif au sport se concentre sur la récupération physique en vue du retour au sport. Les étapes impliquent que les athlètes réintègrent progressivement les activités professionnelles ou scolaires, puis le mouvement et l’exercice, avant de faire un retour complet au sport.

Le processus n’aborde pas entièrement les facteurs psychologiques de la récupération autres que ceux mentionnés aux étapes 4 et 5 (amélioration de la réflexion, restauration de la confiance) et ne définit pas comment les athlètes peuvent atteindre ces étapes (van Ierssel et coll., 2022). La stratégie de retour progressif au sport ignore également d’autres facteurs psychosociaux importants impliqués dans la récupération des athlètes après une CCS (Bloom et coll., 2022). Ces facteurs sont importants à prendre en compte car ils peuvent avoir un effet négatif sur la performance et le bien-être.

Stratègie de retour progressif au sport
Adapté de McCrory et al., 2017

Les commotions cérébrales sont bien plus que des maux de tête

Lassman et coll. (sous presse) ont examiné les facteurs psychosociaux impliqués dans le retour au sport après une CCS en interrogeant 12 étudiants-athlètes qui pratiquaient le football américain, la natation artistique, le basketball, le cyclisme, le hockey sur glace, la ringuette, la voile, le patinage synchronisé et la natation. Tous les athlètes avaient souffert de symptômes de CCS pendant au moins six semaines, et certains pendant deux ans.

Les chercheurs ont identifié 6 facteurs psychosociaux impliqués dans la reprise du sport après une CCS. Il s’agit des éléments suivants :

  1. La peur

Une jeune joueuse de football blessée sur le terrainTous les athlètes ont déclaré que la peur était un facteur impliqué dans la reprise du sport. Même s’ils ont reçu l’autorisation médicale de reprendre le sport, certains ont mentionné qu’ils appréhendaient de se blesser à nouveau. Les étudiants-athlètes craignaient également de régresser et de ressentir à nouveau les symptômes d’une CCS pendant leur rétablissement ou de souffrir d’effets potentiels à long terme.

  1. Confiance

Les athlètes qui étaient confiants quant à leur retour au sport ont déclaré qu’ils étaient capables d’équilibrer leurs différents rôles (par exemple, leurs rôles social, scolaire et sportif). Ces athlètes ne ressentaient aucun symptôme de leur CCS, pensaient qu’ils ne se blesseraient pas à nouveau et se sentaient capables de faire face aux pressions du sport. Ainsi, pour les athlètes, avoir confiance en eux pour reprendre le sport signifiait qu’ils avaient l’impression d’être la même personne et le même athlète qu’avant leur blessure. Par exemple, un athlète de football l’a décrit comme suit : « Vous êtes aussi bon que vous l’étiez, ou vous êtes aussi en santé que vous l’étiez, aussi capable que vous l’étiez. »

  1. Identité

Athlete sitting in the stands alone looking worried

Certains athlètes atteints d’une CCS avaient l’impression que leur identité avait été perturbée par la blessure et qu’ils ne savaient plus qui ils étaient. Il était important de restaurer l’identité pendant le processus de récupération en reconstruisant la santé mentale, l’image corporelle et les interactions avec les coéquipiers et les entraîneurs. Les athlètes qui ont été en mesure de restaurer leur identité ont ressenti de la joie et de l’excitation lors de leur retour au sport.

  1. Soutien

Les coéquipiers et les entraîneurs ont fait preuve de soutien en se montrant sincèrement préoccupés par la santé et le bien-être de l’athlète blessé. Il était important pour les athlètes que les membres de l’équipe leur fournissent des commentaires sur leur retour au sport. Le soutien provenant de la famille, des amis, des professionnels de la santé et du personnel universitaire était également important. De nombreux membres de la vie sociale des athlètes peuvent contribuer à faire une différence positive dans leur rétablissement.

  1. Pressions

Les athlètes ont décrit avoir subi deux types de pressions lors de leur rétablissement après une CCS. La première, la pression interne, fait référence à la pression que les athlètes s’imposent à eux-mêmes. Par exemple, l’une des athlètes a déclaré : « En tant que capitaine, je veux être là pour encourager les filles et les guider, d’autant plus que nous [l’équipe] n’avons pas été très performantes ces derniers temps. »

Swimming coach standing beside an outdoor pool and coaching an athlete who is swimming the backstroke.Le deuxième type de pression, la pression externe, fait référence à la pression provenant d’autres personnes telles que les coéquipiers, les entraîneurs et les parents. Par exemple, un athlète a décrit une situation où son entraîneur lui a demandé : « Est-ce que tu fais semblant d’avoir une commotion cérébrale? Ou n’es-tu pas assez fort? » Cependant, dans cette étude, les athlètes pensent que la pression externe venant de leurs entraîneurs, coéquipiers ou parents n’était souvent pas manifeste ou destinée à faire ressentir à l’athlète une pression pour revenir.

  1. Le cas par cas

Chaque expérience de CCS est unique pour chaque athlète. Deux athlètes atteints de CCS peuvent avoir des symptômes et une durée de récupération complètement différents. Par exemple, un nageur a dit :

« J’ai eu des commotions cérébrales où je me suis dit “je vais bien, je me sens normal, ça ne m’affecte pas tant que ça”. Et d’autres commotions que j’ai eues étaient beaucoup plus graves. Donc, le sentiment de préparation ne change pas seulement d’une personne à l’autre, mais aussi d’une commotion à l’autre. »

Points à retenir

Les résultats de l’étude de Lassman et coll. (sous presse) montrent qu’il est important de prendre en compte non seulement les conséquences physiques, mais aussi psychosociales pendant la récupération après une CCS. Les athlètes et leur équipe de soutien peuvent tirer deux enseignements pratiques de cette étude :

1) Comme chaque commotion cérébrale est différente, l’adaptation est essentielle. Il est important de créer un environnement psychologiquement sûr qui favorise une communication honnête et directe entre les personnes impliquées dans la récupération de l’athlète (par exemple, l’athlète, l’équipe médicale, les membres de l’équipe, les entraîneurs et les parents). Cela permettra au réseau de soutien de l’athlète de comprendre comment répondre au mieux à ses besoins.

Team huddle with coach2) Les athlètes sont les mieux placés pour savoir quand ils se sentent psychologiquement prêts à reprendre le sport. Toutefois, des études ont montré que certains athlètes ont tendance à précipiter leur retour au sport, même s’ils présentent encore des symptômes de commotion (Renton et coll., 2021). Par conséquent, il reste nécessaire de mettre l’accent sur l’éducation et la sensibilisation aux commotions cérébrales afin de prévenir un retour prématuré au sport.

Les maladies neurogénératives sont plus fréquentes chez les anciens joueurs de football professionnels que dans la population générale. Cependant, le risque de maladie varie en fonction de la position du joueur et de la durée de sa carrière, et ce schéma est resté constant pendant des décennies. Ces résultats peuvent contribuer à l’élaboration de stratégies visant à réduire l’exposition des athlètes aux chocs à la tête.

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Les commotions cérébrales sont un problème grave dans les sports de contact. Une équipe de recherche néo-zélandaise composée de cliniciens, de spécialistes du sport et d’ingénieurs étudie le potentiel des casques à coque souple et des programmes d’entraînement qui pourraient rendre des sports comme le rugby plus sûrs pour tous les joueurs, en particulier les jeunes.