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Natation Canada – Josiah Binnema savait qu’il était arrivé dans la catégorie des grands lorsqu’il a mis les pieds pour la première fois sur le bord de la piscine de compétition aux Championnats du monde de la FINA, l’année dernière, à Budapest.

En raison de la tenue des épreuves de plongeon aux Championnats du monde, l’équipe canadienne n’avait vu que le site d’entraînement. Ce n’est qu’à sa première épreuve que le nageur de 20 ans originaire de Prince George en Colombie-Britannique a pu vraiment expérimenter l’atmosphère d’une compétition internationale d’envergure.

« Lorsque je suis arrivé au site de compétition, j’ai été frappé par l’ampleur de l’événement », raconte Binnema. « Je me rappelle la première fois où j’ai marché vers la piscine de compétition. Je me suis dit : “Wow, il y a beaucoup de gradins. Wow, il y a beaucoup de monde.” »

« C’était extraordinaire. »

Carson Olafson se rappelle la joie qu’il a ressentie en tant que membre du relais 4×100 m libre qui s’est qualifié pour la finale.

« C’était le moment le plus excitant de ma vie », affirme Olafson. « C’était un moment électrique. J’ai ressenti des fourmillements dans tout le corps. »

L’année dernière, Binnema et Olafson ont eu leur baptême de feu. Les nageurs, qui s’entraînent aux Centre de haute performance – Vancouver, se sont tous les deux taillé une place au sein de leur première équipe nationale senior. Ils essaieront de miser sur leurs expériences lorsqu’ils concourront aux Jeux du Commonwealth sur la Gold Coast, en Australie, à partir du 4 avril.

Pour Binnema, même sa participation aux Essais canadiens de natation 2017 à Victoria – où il a gagné l’or au 10 m papillon et l’argent au 50 m papillon en inscrivant des records personnels – était surréelle. 

« Le premier jour après les essais, on voit tous ces grands noms », raconte-t-il. « Tout à coup, je me retrouve à discuter avec une personne dont j’ai entendu le nom dans le haut-parleur. »

Olafson, qui a été le coéquipier de Binnema dans l’équipe junior, dit qu’il y a une différence d’attitude dans la formation senior. L’équipe junior fonctionne selon un ensemble de règles très strictes.

Dans l’équipe senior, « ils s’attendent à ce que nous fassions les choses à notre rythme », indique Olafson, 20 ans, de Chilliwack en Colombie-Britannique. « On a beaucoup de liberté pour se préparer à notre façon. C’est vraiment libérateur. » 

Cette liberté vient avec plus de responsabilités.

« Il faut aller soi-même vers les entraîneurs si on veut quelque chose », explique-t-il. « On doit aller trouver les massothérapeutes pour obtenir le soutien dont on a besoin. Ils ne viendront pas à nous pour ça. »

Olafson a surmonté l’adversité pour se tailler une place dans l’équipe des Championnats du monde. En effet, il s’est cassé le poignet dans un accident de vélo six mois à peine avant les essais.

Il s’est rétabli à temps pour gagner le bronze au 100 m et au 200 m libre.

Ce qui a impressionné l’entraîneur Tom Johnson est la façon dont Olafson a amélioré ses chronos aux Championnats du monde par rapport aux temps inscrits aux essais.

« Il a exporté sa performance nationale sur la scène internationale », raconte Johnson. « Cette expérience a fait de lui un meilleur athlète et une meilleure personne. »

« Il est plus engagé. Il comprend et il travaille très fort depuis le mois de septembre. »

En plus des relais, Olafson participera au 200 m libre en Australie.

« Nous sommes optimistes quant à sa capacité à vraiment faire une différence cette fois-ci », indique Johnson. « Il semble qu’il soit prêt à faire de très bonnes choses, si on se base sur sa façon de nager. »

Binnema a étudié à l’université pendant trois ans à Edmonton avant de rejoindre l’UBC l’année dernière, où il poursuit actuellement des études en psychologie. Il concourra au 50 m et au 100 m papillon, ainsi qu’au 200 m dos aux Jeux.

Johnson dit que les Championnats du monde ont représenté une courbe d’apprentissage brusque pour Binnema.

« Nous l’avons pris et l’avons soumis à huit mois d’entraînement », indique l’entraîneur vétéran. « Il est comme un chevreuil dans la lumière des phares avec ses yeux grand ouverts. »

« On le voit s’améliorer de jour en jour. Il répond très bien à l’entraînement. Nous sommes optimistes, car nous savons qu’il va s’illustrer au papillon, mais aussi au 200 m dos. »

Binnema dit que le fait d’avoir passé une année complète à s’entraîner avec les autres membres de l’équipe nationale au Centre de haute performance l’a aidé à se concentrer sur ses objectifs.

« Lorsque j’ai obtenu ma place dans l’équipe senior, c’est à ce moment-là que j’ai décidé de continuer la natation sérieusement », raconte-t-il. « C’est ce qui a motivé mon transfert à l’UBC. »

« Je suis en meilleure forme que je ne l’ai jamais été. Je travaille sur ma technique. Je suis très excité. »

Les coéquipiers du CHP-Vancouver, Binnema, Olafson, Yuri Kisil et Markus Thormeyer pourraient jouer un rôle dans les relais aux Jeux du Commonwealth.

Binnema a nagé avec l’équipe de relais 4×100 m quatre nages qui a terminé 12e à Budapest. Il s’était retrouvé dans l’eau avec les membres de l’équipe olympique Javier Acevedo, Richard Funk et Kisil.

« J’étais impressionné », raconte-t-il. « Ces gars ont fait ça plusieurs fois. C’était seulement une journée ordinaire pour eux. »

« Je pense que j’ai bien performé. J’ai accumulé de l’expérience pour les compétitions internationales. »

Johnson dit que les Jeux du Commonwealth sont une autre étape sur le chemin de la reconstruction des équipes masculines canadiennes de relais.

« Il leur reste encore beaucoup à apprendre », explique Johnson. « Ils doivent acquérir davantage d’expérience en compétition au plus haut niveau. Ils sont encore très novices. »

« Ils continueront à faire des erreurs et tomberont parfois sur la tête, mais à ce jour, ils ont accompli un travail remarquable et reçu un soutien beaucoup plus solide en matière d’entraînement. »

Thormeyer a également fait partie de cette équipe de relais 4×100 m libre. Il pense que gagner une médaille au relais en Australie serait la consécration de tout le travail accompli par l’équipe.

« Ce serait vraiment spécial », ajoute-t-il. « J’ai travaillé avec ces gars, j’ai vécu des moments difficiles avec eux. »

« Pouvoir partager ça avec eux serait une expérience absolument fantastique. »

Vous trouverez une liste de l’équipe complète ici : https://www.natation.ca/fr/national-teams/equipes-paranatation/jeux-du-commonwealth/  

Nathan White
Senior manager, Communications, Swimming Canada
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