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Natation Canada – Lorsqu’elle est partie pour Rio en vue de prendre part aux Jeux olympiques de 2016, Penny Oleksiak se sentait encore comme une adolescente de 16 ans ordinaire.

Elle n’avait jamais fait partie d’une équipe nationale senior et elle était peu connue en dehors des cercles canadiens de la natation. Lorsqu’elle est revenue à la maison avec quatre médailles olympiques autour du cou – un exploit qu’aucun autre Canadien n’avait réalisé à des Jeux d’été avant elle –, elle s’est rendu compte que les choses ne seraient plus jamais pareilles.

« Je pense que c’est flou maintenant. Je me rappelle seulement que c’était une des meilleures expériences de ma vie à ce jour. Il est vrai que ça ne fait pas longtemps que je suis sur cette terre, mais d’après mes souvenirs, c’était merveilleux », se remémore-t-elle en riant lorsqu’on lui demande de revenir sur les Jeux de Rio pendant qu’elle se prépare pour les Jeux du Commonwealth 2017 qui se dérouleront sur la Gold Coast.

« Je me rappelle seulement que je me suis amusée, que je me suis promenée à vélo, que j’ai échangé des blagues avec mes amis et que j’ai rencontré des gens venant des quatre coins de la terre. Pour une raison que j’ignore, à ce moment-là, je ne vivais pas ces Jeux comme les “Olympiques”. Je me disais : “C’est juste une autre compétition de natation, sauf qu’il y a d’autres sports et que je rencontre des gens”. Mais, avec le recul, je me rends compte que c’était quelque chose de fou et c’était extraordinaire de le vivre à si jeune âge. » 

« Sur le moment, c’était amusant pour moi, mais après ça, je me suis dit “Oh. Wow. J’ai vraiment fait ça”. »

Comment fait-on pour reprendre une vie d’adolescente normale après être apparue à la télévision nationale et sur la couverture de magazines, partout au pays, qui vous ont présentée comme la première championne olympique au monde née dans les années 2000 et la plus jeune championne olympique de l’histoire du Canada? Comment composer avec le fait de se retrouver du jour au lendemain avec 150 000 abonnés dans les médias sociaux après avoir vécu dans l’anonymat? Comment faire pour être une étudiante du secondaire ordinaire lorsque les caméras de télévision vous attendent à votre premier jour de classe?

« Parfois, c’était trop pour moi. Honnêtement, je pense que parfois je laisse certaines choses me monter à la tête. Par exemple, je vais sur Twitter et je vois que certaines personnes essaient de me “poker” ou quelque chose comme ça. Mais j’ai une formidable équipe de soutien formée par mes parents et toutes les personnes autour de moi qui m’aident à rester sur la bonne voie, à garder les pieds sur terre et à maintenir mes idées en place. Je pense qu’en général, tout va bien pour moi. »

Ceci inclut sa performance en 2017 qui peut être évaluée de différentes façons, selon son point de vue. Oleksiak a terminé quatrième au 100 m papillon et sixième au 100 m libre aux Championnats du monde FINA à Budapest. Son chrono de 52,94 secondes au 100 m libre était plus lent que le temps de 52,70 secondes qu’elle avait inscrit à Rio et qui lui avait valu la médaille d’or à égalité avec Simone Manuel et qui lui avait permis de réaliser un record olympique, un record canadien et un record mondial junior. Elle a également fait partie de deux relais mixtes qui ont remporté chacun une médaille de bronze tout en établissant des records canadiens. Elle a conclu son année avec cinq médailles d’or aux Championnats du monde juniors FINA à Indianapolis.

Si l’année 2017 avait été celle de ses débuts internationaux, cette saison qu’a connue l’athlète de 17 ans aurait été qualifiée de franc succès pour une jeune athlète prometteuse. Cependant, eu égard aux attentes qu’aurait pu susciter la saison 2016 pour quelques personnes, elle aurait pu être perçue comme un pas en arrière. D’un autre côté, lorsqu’on considère tout ce à quoi Penny Oleksiak a dû faire face à son retour de Rio en tant que « Penny Oleksiak », c’était à bien des égards incroyable.

« 2017 a été une assez bonne année », affirme Oleksiak lorsqu’on lui demande de revenir sur l’après-Rio. « Je pense que cela m’a pris un peu de temps pour tout comprendre après Rio, et j’ai compris que je ne pouvais mettre de côté mon programme de natation pour des activités médiatiques ou autre chose. Je dois respecter mon horaire et mon programme d’entraînement de natation, mais cette année, je l’ai mieux compris, et j’ai appris à me conformer à tout et à travailler autour de mon horaire. »

Cela dit, elle ne tient pas pour acquises toutes les opportunités que lui a apportées la célébrité née de sa performance.

« Je suis très reconnaissante pour ma vie après Rio parce que j’ai pu expérimenter tant de choses que je n’aurais jamais pu expérimenter dans ma vie. J’ai eu l’occasion de voyager jusqu’au Kenya avec ma famille pour aider WE (un organisme caritatif qui vient en aide aux enfants). J’ai pu prendre part aux célébrations organisées pour souligner les réalisations des olympiens, y compris moi-même, et auxquelles de nombreuses personnes ont participé. J’ai pu faire des choses amusantes comme aller aux matchs des Raptors. C’est complètement fou, et si je n’avais pas fait ce que j’ai fait à Rio, je n’aurais jamais expérimenté ces choses », ajoute-t-elle.

Après avoir passé deux ans sous la direction de Ben Titley au Centre de haute performance – Ontario de Natation Canada, Oleksiak est retournée à ses racines, le Toronto Swim Club, où elle est entraînée par Bill O’Toole pour la saison 2017-2018. Elle est entourée de nageurs plus jeunes et elle s’applique à prendre plaisir dans la pratique de son sport.

« Cette année, mes objectifs sont d’être heureuse et de profiter de la vie », explique-t-elle. « Les deux dernières années ont été très mouvementées après les Olympiques, alors cette année est davantage une année pour décompresser, vivre ma vie et faire ce que je veux faire. Pour ce qui est de l’entraînement, j’essaie d’acquérir de la force, c’est là où j’en suis aujourd’hui. Je suis beaucoup plus forte aujourd’hui en raison de toute la masse musculaire que j’ai gagnée, mais aussi j’essaie d’être plus forte dans la piscine et de corriger de petits éléments techniques. » 

Oleksiak a dit à plusieurs reprises qu’elle voulait que rien ne change après sa performance à Rio. La nageuse, qui fêtera bientôt 18anniversaire (au mois de juin), a réalisé que le changement était inévitable et elle commence à le mettre en perspective.

« J’ai l’impression que c’était (Rio) hier, mais lorsque je regarde les photos, je me dis “J’étais un bébé”, je parais tellement jeune », dit-elle en riant. « Lorsque j’y pense, j’ai l’impression que c’était hier, mais lorsque je vois des photos ou des vidéos, je me dis “Je suis tellement différente aujourd’hui”. »

« Parfois, j’oublie tout ça, parce que j’essaie d’être une adolescente typique et de vivre ma vie comme n’importe quel autre jeune. Mais parfois, lorsque je me promène dans la rue, les gens me regardent, et mes amis me demandent alors : “Pourquoi ces gens te dévisagent-ils?” Et moi de répondre : “Je ne sais pas… non attendez, je pense que je sais.” »

« Il n’est pas difficile de le croire (ce que j’ai accompli) du point de vue de l’entraînement et de la compétition, mais il m’arrive de me demander : “Est-ce bien moi?” C’est bizarre. »

Vous trouverez une liste de l’équipe complète ici : https://www.natation.ca/fr/national-teams/equipes-paranatation/jeux-du-commonwealth/

Nathan White
Senior manager, Communications, Swimming Canada
Gestionnaire supérieur des communications, Natation Canada 
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