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Cyclisme Canada – CALI, le 18 février 2017 – Équipe Canada a obtenu des résultats mitigés lors de la deuxième journée de la Coupe du Monde de cyclisme sur piste qui se déroule à Cali, en Colombie. Notre équipe féminine de poursuite par équipes s’est qualifiée en deuxième position, ce qui la place en lice pour l’obtention d’une médaille dimanche. Mais Kate O’Brien n’a pu franchir l’étape des quarts de finale du sprint féminin, et Hugo Barrette a été éliminé au premier tour du keirin masculin. De son côté, Steph Roorda devait participer à la course scratch féminine, mais elle a préféré se réserver pour la poursuite par équipes.
 
Le Canada a inscrit un mélange de vétérans et de coureuses en développement pour cette épreuve de poursuite par équipes. La médaillée de bronze de Rio, Laura Brown (Vancouver, CB) et Steph Roorda (Vancouver, CB) seront épaulées par deux membres de la relève NextGen, à savoir Kinley Gibson (Edmonton, AB) et Ariane Bonhomme (Gatineau, QC). Notre formation s’est qualifiée dans un temps de quatre minutes et 25,705 secondes, soit 0,635 seconde seulement derrière l’Italie. Dimanche, une autre ronde de course va déterminer qui va courir pour les médailles.
 
«La course d’Équipe Canada en qualifications a constitué un solide début pour la compétition de poursuite par équipes» a expliqué Craig Griffin, entraîneur national du programme d’endurance de piste féminin. Il a ajouté : «Nous avons obtenu un résultat proche de nos attentes, malgré deux petites fautes. Par conséquent, nous devrions pouvoir améliorer notre temps plus tard dans la compétition. Je suis très satisfait de la contribution d’Ariane et Kinley à cette course. Même si elles sont relativement néophytes à ce niveau de compétition, elles ont couru comme des poursuiteuses chevronnées. Cela atteste bien de la qualité du travail effectué dans le cadre de notre programme de la relève NextGen. Nous allons affronter l’Australie au prochain tour, et cela ne sera pas facile! Mais ça ne l’a jamais été! Il s’agit de coureuses coriaces et expérimentées, alors nous allons nous concentrer sur une course à la fois!»
 
Dans la compétition de sprint féminin individuel, O’Brien (Edmonton, AB) s’est qualifiée en réalisant le quatrième temps, soit 11,024 secondes, à moins d’un millième de seconde de la troisième place. Puis elle a remporté son huitième de finale contre la Colombienne Juliana Gaviria, mais elle s’est inclinée par la suite en deux manches devant la Russe Daira Shmeleva en quart de finale. O’Brien a donc terminé la compétition à la cinquième place du classement général.
 
«Je ne savais pas à quoi m’attendre aujourd’hui» a admis O’Brien, qui n’a participé à aucune compétition internationale depuis les Jeux olympiques il y a six mois. Elle précise : «On espère toujours faire mieux, mais j’ai trouvé que la piste de Cali était pleine de défis. Cependant, j’ai été plus rapide de trois dixièmes de seconde [en qualifications] par rapport à mon temps de l’année dernière, alors je ne peux pas me plaindre. En ce qui concerne la première course [en quart de finale], on peut dire que je me suis plantée! Je l’ai perdue de vue [Shmeleva] et elle a pris la position de tête. Et dans la deuxième manche, j’ai fait ce que je voulais faire, mais elle a tout simplement gagné. Ça arrive. Parfois on se fait battre!»
 
Hugo Barrette, des Iles de la Madeleine, au Québec, s’est classé troisième de sa première série du keirin, soit à une place de la qualification pour le tour suivant. Et dans sa série de repêchage, il a également pris la troisième place, ce qui l’éliminait de la compétition.
 
Barrette a admis qu’il n’avait pas très bien fait dans ce nouveau format du keirin, où la distance parcourue par les coureurs derrière la moto est beaucoup plus longue. «Selon moi, ce n’est plus du keirin» s’est plaint Barrette, qui ajoute : «Ils ont complètement changé cette épreuve, et elle ne me convient plus du tout. C’est triste à dire parce que j’avais obtenu de bons résultats au keirin [précédemment]. Mais de toutes façons, j’allais me concentrer sur le sprint pour Tokyo [les Jeux olympiques de 2020]. Je vais participer au keirin jusqu’à la fin de la saison, mais ce sera tout.»
 
«Maintenant, c’est un mélange de sprint et d’endurance. Ce [style] de course ne me convient plus maintenant. Je pourrais m’y consacrer, mais c’est tellement spécialisé que cela me forcerait à abandonner le sprint par équipes et le sprint, et il n’en est pas question!»
 
À propos de Cyclisme Canada
Cyclisme Canada est l’organisme régissant le cyclisme de compétition au Canada. Fondé en 1882, Cyclisme Canada a pour objectif de mettre en place et de soutenir un système efficace qui forme des cyclistes canadiens de talent capables de décrocher des médailles aux Jeux olympiques, aux Jeux paralympiques et aux Championnats du monde. Avec la vision de devenir un des pays les plus performants en cyclisme d’ici 2020, jouissant de performances internationales améliorées, profitant d’une participation nationale accrue et organisant des événements de niveau mondial, Cyclisme Canada gère les équipes canadiennes, accueille des événements nationaux et internationaux, et administre les programmes communautaires visant à promouvoir le cyclisme au Canada. Les programmes de Cyclisme Canada sont rendus possibles grâce au soutien des partenaires corporatifs suivants : Global Relay, Lexus Canada, Mattamy Homes, Louis Garneau et Bear Mountain Resort, ainsi que par le gouvernement du Canada, À Nous le Podium, le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien.

 

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Source : Cyclisme Canada
Informations :
Karine Bedard l Cyclisme Canada l 613-248-1353 x 2617 l karine.bedard@cyclingcanada.ca