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Montréal, 27 juillet 2020 (Sportcom) – Après leur cinquième rang aux Jeux olympiques d’Athènes en 2004, Guylaine Dumont et Annie Martin ont poursuivi des routes bien différentes, mais qui encore aujourd’hui, leur permettent de transmettre leur savoir et leur passion aux athlètes de demain.

Au moment où le tournoi olympique 2020 de volleyball de plage devait battre son plein, Sportcom vous propose une série de trois textes sur les deux volleyeuses qui ont gagné le cœur de la nation québécoise et qui, encore aujourd’hui, marque le sport à leur façon.À lire également : Athènes 2004 : le parcours mémorable de Guylaine Dumont et d’Annie Martin et Le tirage au sort défavorable

À l’issue des JO d’Athènes, Annie Martin a poursuivi une carrière internationale qui s’est conclue par un deuxième passage olympique à Londres, en 2012. Une expérience différente, mais tout aussi enrichissante pour celle qui formait alors un duo avec Marie-Andrée Lessard.

Aujourd’hui âgée de 36 ans, Martin n’a pas quitté les terrains et poursuit sa route en tant qu’entraîneure avec la Fédération québécoise de volleyball, de même qu’avec le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke.

« Je n’étais pas certaine de savoir si je voulais entraîner, mais j’ai eu de belles opportunités et j’ai réalisé que j’aimais beaucoup ça. Partager mon expérience pour aider les autres à se développer et à atteindre leur rêve, c’est ça qui me nourrit ! »

Cette nouvelle carrière lui a également permis de retrouver sa bonne amie et ancienne coéquipière chez le Vert & Or, Annie Lévesque, avec qui elle a remporté deux Championnats universitaires canadiens (2003 et 2005).

D’abord adjointes, les deux ont décidé de se partager les responsabilités d’entraîneure-chef lorsque l’occasion s’est présentée, en 2018. Une situation assez unique, mais efficace, selon Martin.

« Nous nous complétons vraiment bien et en équipe, nous sommes plus créatives. Nous voyons toujours les progrès et nous travaillons toujours dans le même but commun, soit de développer et de mener notre équipe aux Championnats canadiens. »

Peu importe ce qui adviendra, Annie Martin souhaite avant tout continuer à développer ses athlètes. Tant sur le terrain, qu’à l’extérieur. « Pour moi, ça dépasse le volleyball. Le but, c’est de développer des athlètes, mais aussi de former des êtres humains. J’adore ce que je fais et je veux continuer à aider les autres, mais aussi à apprendre d’eux. »

Le plaisir de faire du sport

De ses propres dires, Guylaine Dumont n’a pas connu un parcours sportif de tout repos, devant entre autres composer avec des entraîneurs abusifs. C’est pourquoi elle profite de son après-carrière pour aider son prochain en tant que thérapeute et consultante en milieu sportif.

« C’était important pour moi d’utiliser mon passé et mon expérience pour aider les autres. Aujourd’hui, j’utilise tout le bagage que j’ai accumulé avec les jeunes athlètes et j’ai du plaisir à faire mon métier », avoue celle qui préconise une approche bien à elle.

« Pour moi, l’important est d’être capable de dédramatiser. Parfois, il faut arrêter de prendre ça trop au sérieux et ramener le tout à la base. Je tente d’établir des liens avec les athlètes et de ramener le tout au plaisir de faire du sport. »

Entre ses nombreuses implications, Dumont a également cofondé l’organisme Sport’Aide en compagnie de Sylvain Croteau et de Sylvie Parent. Un projet qu’elle avait en tête depuis bien longtemps et qui s’est finalement concrétisé en 2014.

« Mon histoire a été l’élément déclencheur pour créer Sport’Aide. Quand tu n’es pas bien, que tu vies des relations négatives avec des coéquipiers ou des entraîneurs, ça affecte ton jeu. Si tu n’es pas bien avec toi-même, tu ne peux bien performer et c’était important pour moi que les athlètes aient accès à des ressources », exprime Dumont, qui continue de multiplier ses engagements.

Entre travail, entraînements de l’équipe de volleyball scolaire de sa fille et les nombreuses conférences, l’Olympienne de 52 ans poursuit également la rédaction de son premier livre. Dans celui-ci, elle revient sur un chemin parsemé d’embûches, mais qui a formé la femme qu’elle est aujourd’hui.

« Dans ce livre, je me donne une liberté que je ne me suis pas donnée depuis les Olympiques. Ça me permet de revisiter le passé et de me questionner. Je me rends compte qu’en abordant plusieurs aspects de ma vie, ça me permet de faire des liens avec les gens, pas juste les sportifs. Je suis super contente de ce que je suis en train de faire et j’ai très hâte de voir ce qui m’attend pour la suite », conclut-elle.

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Rédaction: Mathieu Fontaine
 
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