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Patinage de vitesse courte piste – Montréal, 13 août 2017 (Sportcom) – Les Sélections olympiques de patinage de vitesse sur courte piste ont débuté sans la favorite du côté féminin. Marianne St-Gelais a subi une commotion cérébrale vendredi à l’entraînement et ne peut défendre elle même sa place aux Jeux de Pyeongchang cette semaine.

« C’est sûr que c’est un peu délicat parce qu’on veut toujours défendre notre place et confirmer nos points pour être certain que c’est indéniable. Charles (Hamelin) l’a très bien expliqué hier. On veut toujours passer par la grande porte. Je pense que j’aurais gagné ces sélections, alors c’est dur de voir tout le monde patiner et de ne pas être sur la glace. Par contre, je ne leur souhaite que du positif », a affirmé la patineuse qui s’est adressée aux médias dimanche midi.

Marianne St-Gelais est toujours aux prises avec des maux de tête et un sentiment d’altitude, mais se sent déjà beaucoup mieux.

« Ce n’était pas une grosse chute à mon avis, mais l’arrivée dans les matelas a été un peu bizarre. J’ai tout de suite senti que quelque chose n’allait pas avec ma tête. Disons que je savais déjà à ce moment-là qu’il y avait de bonnes chances que la décision ne soit pas positive quant à ma participation aux sélections cette semaine », a raconté celle qui en est à la troisième commotion cérébrale de sa carrière.

Même si sa volonté de participer à la compétition était grande, la multiple médaillée olympique a dû mettre sa santé d’abord quand le moment de la prise de décision est venu.

« C’est sûr qu’il y avait de l’émotion et un sentiment de panique aussi, mais on m’a beaucoup rassurée. J’ai toute une équipe derrière moi. Je pense que tout le monde était là pour m’épauler. Ç’a été une décision d’équipe », a-t-elle raconté.

Extrait d’entrevue avec Marianne St-Gelais

Son sort ne dépend plus d’elle

Même si elle a dû se retirer de l’événement servant à déterminer l’équipe provisoire en vue de Pyeongchang 2018, Marianne St-Gelais est loin de mettre une croix sur les prochains Jeux olympiques. Celle qui a obtenu les meilleurs résultats canadiens durant la saison dernière a déjà déposé une demande d’exemption et de participation aux Jeux olympiques.

Sa demande sera analysée par le Comité haute performance courte piste et elle devrait obtenir l’une des deux places déterminées par un choix discrétionnaire.

« Marianne est l’une des meilleures au monde. C’est un sérieux potentiel de médaille pour nous. Je vois mal comment le Comité pourrait s’opposer à sa participation aux Jeux », a affirmé l’entraîneur de l’équipe canadienne féminine Frédéric Blackburn

Les nombreux podiums de St-Gelais au niveau international ont notamment permis à l’équipe de prioriser sa santé en ayant la tête tranquille et de s’assurer que l’athlète sera en pleine forme à son retour sur la glace.

« Cette demande d’exemption là existe pour protéger les meilleurs athlètes. C’est rassurant, mais quand ton rang est questionnable, tu as moins le droit à cette décision-là. Moi, j’avais le droit et le choix de le faire en raison de mes résultats. J’avais ce luxe-là, de prendre la décision de ne pas patiner et que ce soit un peu moins lourd en fait », a confié la fierté de  Saint-Félicien.

Malgré tout, Marianne St-Gelais a beaucoup de difficulté à accepter que son sort ne soit pas entre ses mains. « Au moins quand tu patines, si tu n’arrives pas à gagner tes distances, ça ne dépend que de toi. Même si je suis confiante avec mes résultats du passé, ça reste que rien n’est confirmé pour l’instant », a-t-elle avoué.

La patineuse de 27 ans n’avait pas eu l’occasion de s’entretenir avec ses coéquipières depuis l’annonce de son retrait des sélections.

« Je me doute cependant de ce que peut être leur état d’esprit. Quand il y a une des meilleures qui n’est pas là, ça change la gamecomplètement, surtout sachant qu’elle a fait une demande d’exemption. Je pense que ces filles-là sont conscientes de ce qui arrive et de contre qui elles devront se battre lors des choix discrétionnaires. C’est certain qu’elles veulent encore plus y aller pour les gros points, ne laisser aucun sous-entendu et avoir leur place sans négociation ! »

Marianne St-Gelais voudra aussi prouver que sa place est aux Jeux olympiques durant les Coupes du monde de l’automne. « Ma place sur l’équipe sera discrétionnaire, mais aussi ma place sur la ligne de départ des distances individuelles. Cet automne, je vais vouloir que personne n’ait de doutes que je peux être médaillée sur les trois distances aux Jeux olympiques. Ce sera mon travail ! »

Entre temps, elle restera à l’écart de la glace en espérant être remise sur pied pour recommencer l’entraînement dès la fin des Sélections olympiques canadiennes.

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Rédaction: Alexandra Piché
 
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