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Les blessures au ligament croisé antérieur (LCA) sont l’une des blessures les plus courantes et les plus néfastes qu’un athlète peut subir. Il existe un grand nombre de recherches sur les blessures au LCA, et les méthodes de traitement sont bien documentées. Habituellement, quand un athlète subit ce type de blessure, sa récupération physique est traitée adéquatement et rigoureusement, et bon nombre d’athlètes récupèrent complètement et recommencent à pratiquer leur sport. Bien que les athlètes puissent être physiquement en mesure de jouer, les effets psychologiques et émotifs d’une blessure au LCA sont souvent négligés et peuvent avoir un effet néfaste sur la performance d’un athlète.

Une blessure au ligament croisé antérieur est habituellement causée par un mouvement de torsion brusque au genou lorsqu’un athlète atterrit ou fait un pas. – NIH MedlinePlus

Voici des facteurs psychologiques courants qui contribuent à la réticence d’un athlète à revenir au jeu :

• La crainte de se blesser de nouveau ou d’aggraver la blessure

• Une baisse de la confiance qui affecte négativement le rendement

• Du stress et de l’anxiété au sujet de sa condition physique

• Des sentiments de dépression

Comment les entraîneurs peuvent-ils aider leurs athlètes à éliminer ces sentiments et les aider à retrouver la forme qu’ils avaient avant la blessure?*

Établissement d’objectifs – Les athlètes blessés devraient se concentrer sur de nouveaux objectifs qu’ils peuvent atteindre tous les jours ou toutes les semaines. Ces objectifs devraient porter sur la performance, et non pas sur le résultat, et ils devraient être précis, mesurables, réalisables et adaptés à l’athlète. En surveillant ces objectifs et l’atteinte de ceux-ci, les entraîneurs seront en mesure de montrer aux athlètes leurs progrès et de les aider à alléger leur stress à l’égard de leur condition physique, en plus d’augmenter la confiance en leurs capacités.

Gestion du stress – Apprendre à gérer le stress et l’anxiété est une partie essentielle de l’entraînement athlétique, étant donné que les athlètes sont régulièrement placés dans des situations sous haute pression. Les mécanismes d’adaptation les plus courants dans ces situations peuvent être enseignés à un athlète souffrant d’une blessure. L’apprentissage de diverses techniques de relaxation, de notions sur les muscles et de méthodes de respiration profonde ou axée sur la personne peut prévenir la crainte que l’athlète peut avoir de se blesser de nouveau. L’imagerie est un autre moyen qui doit être envisagé, car elle comprend l’utilisation d’images mentales et de scénarios afin de relaxer l’esprit.

Soutien social – Une blessure sportive peut avoir un effet traumatique sur un athlète, étant donné que le sport est une si grande partie de son identité. Un athlète blessé qui dispose d’un réseau d’amis, de coéquipiers, d’entraîneurs et de formateurs avec qui discuter et partager des expériences semblables peut mieux comprendre le processus de réhabilitation, combattre les pensées négatives, et mieux envisager les prochaines étapes.

Après avoir subi une blessure et avoir récupéré, la plupart des athlètes ont comme objectif de revenir au jeu le plus tôt possible. Toutefois, recommencer à pratiquer un sport après une blessure n’est pas toujours un processus facile, car de nombreux facteurs doivent être pris en considération avant de prendre une décision finale. La combinaison de la réadaptation physique et des interventions psychologiques aide à réduire le temps de récupération, à améliorer la capacité d’adaptation, et à prévenir l’anxiété liée à la peur de se blesser de nouveau. Grâce à cette approche polyvalente, il est plus probable qu’un athlète fasse une transition sans heurt et rapide à la suite d’une blessure, en passant par le rétablissement et le retour au jeu et aux compétitions.

*Si vous êtes un entraîneur de sports athlétiques et ne croyez pas être en mesure de gérer les aspects psychologiques de la récupération, il serait sage de renvoyer votre athlète à un professionnel qui peut l’aider à se remettre sur la bonne voie.

Références de la collection de SIRC:

Ardern C, Österberg A, Tagesson S, Gauffin H, Webster K, Kvist J. The impact of psychological readiness to return to sport and recreational activities after anterior cruciate ligament reconstruction. British Journal Of Sports Medicine. December 2014;48(22):1613-1619.

Lentz T, Zeppieri G, Farmer K, et al. Comparison of Physical Impairment, Functional, and Psychosocial Measures Based on Fear of Reinjury/Lack of Confidence and Return-to-Sport Status After ACL Reconstruction. American Journal Of Sports Medicine. February 2015;43(2):345-353.

Petersen W, Taheri P, Forkel P, Zantop T. Return to play following ACL reconstruction: a systematic review about strength deficits. Archives Of Orthopaedic & Trauma Surgery. October 2014;134(10):1417-1428.

Podlog L, Hannon J, Banham S, Wadey R. Psychological Readiness to Return to Competitive Sport Following Injury: A Qualitative Study. Sport Psychologist. March 2015;29(1):1-14.

Tjong V, Murnaghan M, Nyhof-Young J, Ogilvie-Harris D. A Qualitative Investigation of the Decision to Return to Sport After Anterior Cruciate Ligament Reconstruction: To Play or Not to Play. American Journal Of Sports Medicine. February 2014;42(2):336-342.



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