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Judo Québec – Montréal, 8 décembre 2016 – Ils sont encore poupons que les enfants de judokas ont souvent déjà leur mini judogi et une ceinture blanche immaculée prêts à l’emploi! Passionnés et ayant grandi balisés par les valeurs du code moral du judo, ces parents y voient très souvent un complément aux principes familiaux.

Valeurs du code moral

Politesse

Courage

Sincérité

Honneur

Modestie

Respect

Contrôle de soi

Amitié

« Pour moi, le judo est un sport de vie. C’est une manière de penser. On apprend tellement en judo. On apprend la résilience, l’entraide, l’amitié. Il faut avoir de meilleurs jeunes et de meilleures personnes dans le monde d’aujourd’hui. C’est pourquoi je suis content d’avoir transmis ma passion du judo », confie Robin Gagné, père de trois judokas.

Dans certaines familles, le judo est présent sur plusieurs générations. C’est de son père que Sergio Pessoa Jr, membre de la délégation canadienne des Jeux de Londres et de Rio, tient son amour pour le sport.

« Mon père, actuellement entraîneur provincial, est allé aux Jeux olympiques en 1988, l’année de ma naissance. Je pense que dès que je suis né, j’avais déjà du judo en moi », dit l’athlète québécois originaire du Brésil.

Il a en effet commencé le judo très jeune. À peine âgé de 4 ans, il foulait déjà les tatamis aux côtés de son père. Coach Pessoa est ensuite devenu l’entraîneur du jeune Sergio.

« Il est mon coach depuis tellement longtemps que nous avons développé une relation privilégiée, non seulement père et fils, mais entraîneur et élève », explique Sergio Pessoa Jr.

C’était important pour le père de transmettre son amour du judo à son fils. Pour lui, c’est plus qu’un sport, « c’est une représentation de la vie et c’est important. »

La famille Pessoa se compose aussi de Diego et Danilo, les frères de Sergio Jr. Danilo pratique également le judo et est entraîneur à Montréal et Saint-Hubert.

De père en fils chez les Pessoa

 

Du carré de sable aux tatamis

Chez les Roberge, la passion du sport de combat s’est transmise entre frères et sœurs. Patrick, le plus vieux du clan, a pavé la route pour ses cinq frères et sœurs.

« Avec le temps, nous avons monté de niveau, pour certains jusqu’aux Jeux olympiques. J’ai été un précurseur et je suis bien content de ça », indique-t-il.

Patrick est le premier de sa famille à être entré dans le monde de l’olympisme aux Jeux de Barcelone, en 1992. Sa sœur Sophie a suivi sa trace en 2000, à Sydney.

Quand le tour de Catherine est venu, Patrick a pu l’accompagner dans son parcours vers les Jeux de 2004.

« J’ai été le premier et j’espérais que ça se passe mieux que moi pour mes sœurs. Je les ai beaucoup encouragées durant leur parcours olympiques », se souvient l’aîné.

Patrick est même allé jusqu’à Athènes pour accompagner Catherine.

« J’étais vraiment content et fier de sa performance. C’est un peu ça, dans le fond. On a reçu beaucoup et on essaye de redonner. »

Quant aux autres frères de la famille, Maxime est ceinture noire et a longtemps fait de la compétition de haut niveau, Justin-Pierre est également ceinture noire et Samuel a aussi pratiqué le judo.

Sergio Pessoa Jr a aussi repris le flambeau et aide à former la relève. Il était d’ailleurs entraîneur à l’Omnium de Judo du Québec au début du mois d’octobre.

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Rédigé par Sportcom pour Judo Québec
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