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Le régime paléolithique est très populaire en ce moment – ses amateurs vantent ses bienfaits dans des livres, des sites Web, des blogues personnels et des revues sur la santé et le bien-être. Les athlètes essaient toujours d’avoir un avantage sur leurs adversaires, donc ce n’est pas surprenant de constater que bon nombre d’entre eux se tournent vers ce régime dans l’espoir d’améliorer leur performance sur le terrain.

Quel est l’intérêt?

De nombreuses personnes s’intéressent à ce régime, car, en surface, il a l’air relativement bon pour la santé. Il préconise les aliments entiers non traités et fait la grande promesse que vous vivrez des changements drastiques sur le plan de votre santé et de votre bien-être. Comme il y a tellement de renseignements nutritifs de tous bords tous côtés, le fait de croire qu’éliminer un ou plusieurs aliments déconseillés vous permettra de mieux performer peut être attirant.

En quoi ça consiste?

Le régime paléolithique est connu comme le régime des hommes des cavernes, de l’âge de la pierre ou du chasseur-rassembleur. Il comprend des aliments qu’on présume avoir été disponibles aux humains avant l’agriculture moderne. Il s’agit d’un régime « d’élimination » qui vise à éviter :

  • les céréales et les légumineuses (blé, seigle, orge, avoine, riz brun, maïs, soya);
  • tous les sucres;
  • les produits laitiers (sauf le beurre).

La plupart des recommandations en matière de nutrition de ce régime suivent les lignes directrices globales d’une saine alimentation. Elles mettent l’accent sur les aliments non traités, comme les fruits, les légumes et les noix, et sur la viande, particulièrement les viandes minces, la volaille, le poisson et les œufs. Le régime comprend une bonne quantité de gras polyinsaturés, de fibres, de vitamines et d’antioxydants, en plus d’être faible en gras saturés et en sucre.

Le régime améliore-t-il la performance athlétique?

Malheureusement, les restrictions de ce régime semblent aller totalement à l’encontre des recommandations nutritives de base pour un athlète. En particulier, les athlètes de distance consomment habituellement beaucoup de glucides avant une course afin de bâtir leurs réserves d’énergie, puis ils récupèrent ce qu’ils ont perdu en consommant encore plus de glucides pour faciliter leur processus de récupération. Comme le corps des athlètes élites est très taxé, il serait difficile pour ces derniers de suivre le régime paléolithique de façon continue, car il ne comprend pas ces éléments nécessaires à la préparation aux courses et à la récupération.

Suivre le régime paléolithique pendant qu’on suit un entraînement ou qu’on fait des courses n’est pas une tâche impossible, mais il pourrait être plus sage de suivre des régimes éprouvés jusqu’à ce que plus de recherches soient effectuées pour prouver l’efficacité de ce type de régime. Si vous décidez d’apporter un changement radical à votre alimentation, consultez votre médecin ou un diététiste accrédité au préalable.

 

Références de la collection de SIRC:

BUJKO J, KOWALSKI Ł. The question of ergogenic potential of the Paleolithic diet. Trends In Sport Sciences. October 2014;21(4):213-219.

Bryngelsson S, Asp N. Popular diets, body weight and health: What is scientifically documented?. Scandinavian Journal Of Nutrition. March 2005;49(1):15-20.

CHOW E. Is the Paleo Diet for Cyclists?. Bicycle Paper. March 2015;44(1):4

FITZGERALD M. Should You Eat Like a Caveman?. Triathlete. December 2010;(320):42-44.

Mansfield B. A Paleolithic Diet Versus Eating for Endurance. Skitrax. February 2014;24(3):45.

 

 



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